
Il n’y a que la vérité qui blesse ! Ce proverbe familier qui rappelle que le sentiment d’être offensé par un reproche démontre la pertinence de celui-ci, est revenu sur le devant de l’actualité à l’occasion du discours historique prononcé par le vice-Président Vance à Munich il y a dix jours. Le vice-Président américain s’inquiétait en effet du déclin démocratique qu’il constate depuis des années en Europe, pointant notamment le recul de la liberté d’expression, la régression des libertés individuelles et le non-respect du choix des électeurs (annulation des élections en Roumanie). Piqués au vif, les dirigeants européens, à commencer par Emmanuel Macron, ont joué les vierges effarouchées, contre-attaquant sans aucune crédibilité, puisque le constat de JD Vance trouvait, quelques jours plus tard, une confirmation éclatante avec la décision du Conseil d’Etat de fermer les chaînes C8 et NRJ12 de la TNT.
Ce qu’il restera indubitablement des deux mandats d’Emmanuel Macron, c’est la régression démocratique qu’il a instaurée depuis sa prise de fonction, et qui est le véritable fil conducteur de son action politique. Dès 2018, je pointais déjà le problème démocratique que posait une loi sur la « lutte contre la manipulation de l’information » dite loi sur les fake news, une loi permettant en réalité à Emmanuel Macron de régler des comptes avec des agences de presse étrangères – russes notamment – qui lui ont toujours été défavorables, ce qu’il a fait avec l’aide de la Commission Européenne qui a interdit Sputnik et Russia Today, dès l’attaque russe sur l’Ukraine en 2022.
Depuis sept ans, de coups tordus en coups fourrés, le régime macronien a montré ses obsessions : museler les oppositions, contrôler le récit du réel, rééduquer les Français par une gouvernance, des discours et une action – ou plutôt une inaction – s’appuyant sur une réduction des libertés individuelles, sur une falsification historique permanente et sur le contrôle de l’information.
Depuis 2017, le révisionnisme d’Emmanuel Macron est décliné en politique d’Etat, puisque le président est en effet le premier promoteur d’une Histoire falsifiée examinée par le prisme des droits de l’homme dévoyés, et à la lumière d’une idéologie et de valeurs anachroniques : la colonisation présentée comme un crime contre l’humanité – une contre-vérité historique –, la célébration de la discrimination des Juifs dans le monde arabo-musulman puisque, d’après lui, « malgré leur statut de dhimmi les Juifs ont rayonné », tandis que, dans la grande tradition mitterrandienne, il continue à faire fleurir la tombe du maréchal Pétain.
Décliné au plan international, ce révisionnisme apporte depuis des années sa voix à celui de l’ONU et de l’UNESCO niant le caractère juif de Jérusalem et de la Terre Sainte. Quand le président exprime son inimitié pour Israël et le gouvernement de droite issu du scrutin, il le fait en appliquant la doctrine du BDS, et en excluant les entreprises israéliennes du salon aéronautique EuroSatory 2024.
Depuis octobre 2024, il s’ajoute à ce révisionnisme une déclaration négationniste abjecte d’Emmanuel Macron sur la création de l’Etat d’Israël, déclaration dont on ne sait si elle lui a été inspirée, comme sa politique de lutte contre l’antisémitisme (et son absence à la marche citoyenne du 12 novembre 2023), par son conseiller islamique Yassine Bellatar.
Les atteintes aux libertés individuelles abondent : atteinte au secret médical par l’interposition d’un tiers privé entre le médecin et son patient (2020), violations du secret des échanges entre avocat et client (affaire Sarkozy), mise en œuvre d’un Ausweis sanitaire pendant la crise du Covid …
Les violations de la Constitution sont multiples : on se souviendra aussi bien du non-respect du résultat des dernières élections législatives que de la violation de la séparation des pouvoirs durant tout l’été 2024, où les ministres macroniens (pouvoir exécutif) expédiaient les affaires courantes dans leur ministère le matin et venaient siéger comme députés à l’Assemblée Nationale (pouvoir législatif) l’après-midi. C’est donc tout un système d’atteintes et de violations des libertés individuelles et de coups de canif à la Constitution qu’Emmanuel Macron a mis en œuvre depuis 2017 avec la complicité du Conseil d’Etat, de la Cour des Comptes et du Conseil Constitutionnel, tous dirigés par des socialistes, consanguinité des pouvoirs et des contrepouvoirs qui est en train de museler la voix du peuple et de tuer la démocratie, avec le silence complice et coupable de medias mainstream gavés de subventions par le pouvoir et de « journalistes » repus devenus commissaires politiques dont l’obésité intellectuelle et l’idéologie empêchent toute critique, sur fond d’alliance incestueuse entre les medias et la justice.
La fermeture de chaînes de télévision rappelle la grande époque de l’URSS et des régimes totalitaires communistes dans leur rapport à l’information. Concernant les chaînes C8 et NRJ12, il s’agit d’un clou supplémentaire planté dans le cercueil de la liberté d’expression par neuf personnes (l’ARCOM) qui se sont payées au passage Cyril Hanouna, l’animateur vedette de la chaîne, et le groupe Bolloré, et qui n’ont jamais caché que leur but ultime était la fermeture de la chaîne CNEWS.
Le crime des chaînes C8 et CNews est de montrer une réalité qui, chaque jour depuis huit ans, vient démentir la grande saga présidentielle et la geste héroïque d’un Emmanuel Macron, qui s’avère être un président fantoche obsédé davantage par son reflet et plus préoccupé de l’image de ses bouclettes ou de son déguisement de chanteur disco dans le miroir de l’intelligence artificielle que des problèmes des Français.
Alors que la réalité des Français est largement occultée par les medias mainsteam, – notamment ceux du service public payés par les impôts des Français – au profit d’une réalité alternative, les chaines C8 et CNews montrent les résultats concrets des idéologies de gauche à l’œuvre depuis des décennies : la réalité d’une gauche prétendument humaniste qui installe des migrants sur les collines de crack ou la réalité de l’islamisation du pays et d’une France orange mécanique, qu’un système médiatique complaisant, engagé et souvent malhonnête s’efforce d’occulter. La réalité d’une gauche qui a abandonné ses valeurs traditionnelles : travail, peuple, nation, éducation, laïcité et qui aime tellement les pauvres qu’elle ne cesse de les multiplier ; la réalité d’un système macronien qui désintègre l’état régalien et qui aime tellement l’insécurité, les narcotrafiquants et les antisémites qu’il les laisse prospérer ; la réalité d’un système politique macronien à bout de souffle qui ne peut survivre que par l’interdiction et la censure.
La fermeture de C8 est une décision scélérate et éminemment politique, ce que conteste naturellement Emmanuel Macron, qui a pourtant nommé directement ou indirectement tous les membres de l’ARCOM, cette STASI de l’audiovisuel financée à hauteur de 46 millions d’euros par an par les impôts des Français. L’ARCOM apparaît effectivement comme la STASI de l’information, n’ayant jamais ménagé ses efforts pour mettre à l’amende les chaînes non conformes à la doxa officielle (directive anti-Zemmour du CSA en septembre 2021) – amendes dont C8 et CNews se sont toujours acquittées –, mais faisant montre d’une indulgence coupable avec un service public d’information ou des chaînes qui assument publiquement, depuis des années, de ne pas accueillir de représentants du RN, des climato-sceptiques, des médecins vaccino-sceptiques ou qui tiennent des propos antisémites avérés (sur France Inter, la moustache de Zemmour et le prépuce de Netanyahou) ne sont jamais rappelées à l’ordre et sont traitées avec une mansuétude qui ne peut s’expliquer que par la connivence de l’extrême-gauche médiatique et culturelle avec le pouvoir macronien : les premiers lui servent la soupe et votent in fine pour lui et, en retour, sont assurés d’un financement pérenne et dispendieux : plus de quatre milliards d’euros pour l’année 2024, dont plus de 600 millions d’euros pour Radio France dont la pluralité bien connue va de la gauche à l’extrême-gauche.
Depuis le 7 octobre 2023, le service public de radio-télévision qui établit une équivalence entre l’état démocratique d’Israël et une organisation terroriste génocidaire ou qui relaie complaisamment la propagande terroriste du Hamas ou du Hezbollah ou qui s’interroge benoîtement sur la dangerosité d’une organisation terroriste (Hamas) qui tue à mains nues et de sang-froid des bébés, des femmes ou des vieillards, passe le filtre de la bien-pensance de l’ARCOM sans jamais être inquiété ou réprimandé. Un silence coupable qui confine à la complicité idéologique. Une position et des actes qui devront être versés à l’acte d’accusation en vue de la dissolution de cette officine soviétique dès 2027.
L’humoriste Coluche, homme de gauche s’il en fut, disait que « la démocratie, c’est ’cause toujours…’ et que la dictature c’est ‘ferme ta gueule !' »
Dans l’imaginaire collectif occidental moderne, le dictateur a souvent le profil du petit moustachu au bras tendu, du barbu militaire en treillis ou du général soviétique ou sud-américain bardé de décorations clinquantes, mais le modèle historique doit être réactualisé à la lumière d’un jeune président élu en 2017 et réélu en 2022 qui se comporte comme un autocrate narcissique et manipulateur, obsédé par le contrôle total et ne supportant ni la contradiction ni l’opposition politique ni même la confrontation avec le réel. Le monde de Macron est en effet un monde orwellien, qui se dévoile un peu plus à chaque « réforme sociétale » ou anthropologique, où un régime quasi-totalitaire et liberticide, ne défend plus les intérêts de la majorité, mais précède toujours les caprices des minorités. Un régime au double standard assumé qui repose sur une réduction des libertés individuelles, sur une falsification historique permanente et sur la volonté de contrôler l’information. Un régime qui utilise volontiers la contrainte, la coercition, le révisionnisme et la répression. Un régime qui entend régenter la vie privée ou intime des Français. Un régime antidémocratique qui réécrit le réel, qui n’accepte ni la contradiction, ni même le droit des oppositions à penser (et à voter) différemment du parti unique. Un régime qui rackette les Français et qui détourne le fruit de leur travail pour éliminer des associations qui déplaisent à l’Etat macronien, pour financer des associations ou des ONG séparatistes, pour financer des pays qui n’en ont pas besoin ou qui détestent la France, ou pour financer des agences d’Etat dont l’expertise ultime est de rééduquer les citoyens en leur disant quand aérer leur domicile ou quand laver leurs sous-vêtements. Un régime qui a livré les Français en pâture à l’insécurité des règlements de compte entre narcotrafiquants, à la barbarie islamiste et où l’antisémitisme relégué au rang de maladie psychiatrique ne cesse de progresser, s’affichant officiellement dans les bastions culturels traditionnels de la Gauche. Un régime qui pervertit, salit ou détruit tout ce qu’il touche, où l’atteinte à l’intégrité physique n’est plus taboue et où la pulsion de mort prédomine. Un régime qui ouvre toutes les boites de Pandore possibles dans l’aveuglement le plus complet pour faire tomber tous les tabous de notre civilisation avec une bonne conscience invariablement affichée, servie par une sémantique appropriée qui édulcore toujours la vilenie de la chose. Un régime servi par une oligarchie et une nomenklatura qui veulent conserver leurs prébendes en mettant la France en coupe réglée et en faisant main basse sur la démocratie pour que surtout rien ne change. Un régime dont il faut sérieusement se demander s’il restituera les pouvoirs qu’il a reçus des Français.
Au terme de cette analyse, on pourrait s’interroger sur la frontière entre démocratie et totalitarisme, une frontière qu’Emmanuel Macron n’a jamais de cessé de fragiliser à son profit. Que sait-on d’ailleurs aujourd’hui des penchants totalitaires d’Emmanuel Macron qu’on ne savait pas déjà avant sa réélection de 2022 ? L’apathie quasi générale de la classe politique et d’une gauche qui, après avoir célébré durant des décennies les libertés individuelles jusqu’à sacrifier la sécurité collective des Français, préfère garder le silence sur une liberté d’expression qu’on restreint jusqu’à l’étouffer, ne peut s’expliquer que par sa volonté de garder le contrôle du récit.
Dans un contexte de matérialisme, d’individualisme et d’assistanat qui prévaut depuis des années, l’apathie des Français sur la fermeture de C8 et de NRJ12 ne surprend pas, puisque le pouvoir macronien sait depuis le confinement du printemps 2020 (COVID19) qu’il peut gouverner la France par la peur et assigner les Français à résidence ou les mettre à l’amende, sans qu’ils protestent ou se rebiffent.
La France de 2025 concentre donc tous les marqueurs d’une société en déliquescence : en plus de la dérive antidémocratique, en plus des attaques incessantes contre la liberté d’expression, en plus de l’augmentation vertigineuse de l’insécurité, en plus d’un antisémitisme galopant et décomplexé, en plus du révisionnisme d’Etat, en plus de l’euthanasie à venir, on notera aussi que les enfants meurent beaucoup de mort violente sous l’ère Macron. Le journaliste et essayiste Jean-François Revel disait que pour juger un régime politique, il fallait compter les cadavres ! Le jugement est sans appel puisque, nonobstant les 110 000 morts dus à la politique macronienne durant le COVID, les victimes sacrifiées par le régime macronien sur l’autel de son idéologie ne cessent d’augmenter. Un régime qui, pour reprendre le mot du sociologue Mathieu Bock-Côté, a toutes les caractéristiques d’un totalitarisme sans le goulag.
© Jean-Marc Lévy pour Israël Is Forever Alsace
Les veaux ont acceptė le coup d etat de 2017 qui a permis le parachutage de macron , vraisemblablement grace a un coup monté par le PS et ses alliės de l UE .

Les memes veaux l ont réelu en 2022 ,
.
Les memes veaux se sont fait retourner comme des crepes bretonnes aux dernieres legislatives pour elire les sbires de macron ou de LFI ou du PS ce qui revient au meme .
Moralitė : comme on fait son lit on se couche ,et , qui ne dit mot consent .