C’est ce que nous apprend son avocat français, François Zimeray: Boualem Sansal, âgé de 80 ans et atteint d’un cancer, a entamé depuis samedi une grève de la faim, en ultime forme de protestation contre la mascarade judiciaire de laquelle il est l’objet, cette farce sinistre où ses droits fondamentaux – notamment celui d’une défense légitime et d’un procès équitable – sont bafoués et alors qu’il lui est fortement conseillé de « prendre un avocat français non juif ».
J’ose espérer que de tels propos n’ont pas pu être tenus. C’est insupportable.
— Bâtonnier de Paris (@batonnierparis) February 19, 2025
François Zimeray peut compter sur le soutien indéfectible de l’ensemble du barreau de Paris. https://t.co/vj5F7Nk4Oe
Celui que le chef de l’État a qualifié « d’imposteur sans identité », » ignorant qui est son père et prétendant que la moitié de l’Algérie appartient à un autre pays » n’a cessé de dénoncer les dérives autoritaires du régime. Il est, de surcroit, ami et aimé d’Israël et des Juifs.
Tandis que son état de santé se fragilise sous l’effet de la maladie, de la grève de la faim et donc de l’arrêt des soins, la question demeure : jusqu’où ira le régime algérien dans sa traque de ses opposants, l’écrivain symbolisant l’intransigeance d’un régime verrouillé à l’égard des intellectuels critiques et l’usage systématique de la machine judiciaire comme instrument de répression.
TJ
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