Pardonnez moi, si je suis arrivé trop tard. Par Daniel Sarfati

Batman était le héros d’Ariel Bibas.

Il avait toute confiance en lui.

Il savait qu’un jour, il viendrait au volant de sa Batmobile, le délivrer, lui, son frère Kfir et sa maman Shiri.

Chaque soir, à la nuit tombée, mais il fait toujours nuit au fond d’un tunnel, il guettait le battement d’ailes d’une chauve-souris.

Mais il n’entendait rien.

Que le cliquetis d’une arme.

Que Kfir qui gémissait.

Que Maman qui lui chantait une berceuse.

Il avait confiance.

Batman allait venir demain.

Peut-être que sa Batmobile était tombée en panne ? Alfred, le fidèle valet allait la réparer.

Batman ne pouvait pas les laisser seuls dans le noir aux mains de Joker.

Son papa Yarden, qui n’était pas là, avait dû aller le chercher en personne.

Ariel a commencé à avoir des doutes quand il a vu tous ces moustiques qui pullulaient autour d’eux et qui les dévoraient.

Les moustiques ont peur des chauves-souris.

Ces moustiques n’avaient pas peur.

Ariel a compris.

Dans ce tunnel, une Batmobile ne peut pas entrer.

Ariel s’est serré contre Maman et Kfir, pour entendre lui aussi la berceuse et enfin s’endormir.

Reposez en paix Ariel, Kfir, et Shiri.

Joker ne grimacera pas encore longtemps.

Il finira bien par sortir de son trou.

Son horrible visage, son effroyable rictus disparaîtront à jamais.

Pardonnez moi, si je suis arrivé trop tard.

Votre ami Batman.

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