Le régime iranien ne renoncera jamais à son programme nucléaire

Lancement de la fusée « Simorgh », sur le site de lancement de Semnan, en Iran
© Ministère de la Défense iranien

Selon les informations obtenues auprès du réseau de résistance à l’intérieur du pays, le régime iranien cherche à développer ses missiles afin de pouvoir transporter des ogives nucléaires. Hier, le vendredi 14 février, le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, a averti que le temps presse pour parvenir à un accord avec l’Iran.

Pendant ce temps, les quantités d’uranium enrichi à 60 % sont désormais suffisantes pour atteindre un enrichissement à 90 % et permettre ainsi la fabrication de plusieurs bombes nucléaires.

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Selon le réseau de la résistance iranienne à l’intérieur de l’Iran, Téhéran accélère secrètement le développement d’ogives nucléaires pour des missiles à combustible solide d’une portée de plus de 3000 km, fabriqués sur le site de missiles de Shahroud situé au centre de l’Iran.

Dissimulés sous couvert d’un programme de lancement de satellites, deux sites de missiles de sont désormais en pleine coordination avec l’entité de militarisation nucléaire du régime, l’Organisation de Recherche pour la Défense Avancée (SPND), particulièrement impliqué dans la conception d’ogives nucléaires pour les missiles Ghaem-100 à propergol solide, qui sont équipés de plateformes de lancement mobiles. 

Selon une note interne confidentielle, le régime cherche à gagner du temps en négociant avec les pays européens et même indirectement avec les États-Unis, dans le but de maintenir le statu quo actuel afin d’achever son programme d’armement. Dans ce même document, le régime exprime son inquiétude quant au risque de déclenchement du « mécanisme de snapback » (ouvrant les actions préventives contre son programme nucléaires) au Conseil de sécurité de l’ONU. Il prévoit de faire traîner la situation encore six mois, après quoi la clause de caducité de la Résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU la rendrait obsolète.

Le régime iranien : bellicisme et chaos

L’existence du régime iranien repose sur la guerre et le chaos. Croire que ce régime, même affaibli, puisse accepter la paix et la stabilité dans la région relèverait de la naïveté. Malgré les coups sévères infligés à ses forces par procuration et la perte de la Syrie, bastion de son bellicisme, ce dictateur sénile n’a pas renoncé à son soutien au Hachd al-Chaabi en Irak, au Hezbollah au Liban, ou encore aux Houthis au Yémen. Le guide suprême du régime Ali Khamenei a récemment accueilli le chef du Conseil de direction du Hamas à Téhéran le 6 février. Son discours, contrairement à ce qui prétend l’ambassadeur iranien en France sur la nature non-militaire de son programme nucléaire n’est que pure mensonge : tant qu’il en aura les moyens, il poursuivra ses actions de déstabilisation.

D’ailleurs, Khamenei, a répété à maintes reprises : « Les jeunes Syriens libéreront à nouveau leur pays. » Une illusion, certes, mais qui révèle la volonté du régime de semer le chaos dans la région. Il a besoin d’un ennemi extérieur pour justifier son emprise sur l’Iran et perpétuer sa domination par la guerre et la répression.

Autrefois, il déclarait : « Si nous ne combattons pas en Syrie, nous devrons combattre à Téhéran et Ispahan. » Aujourd’hui, après avoir perdu la Syrie, il a dressé une ligne de défense contre son propre peuple, instaurant mille exécutions en 2024. Répression intérieure et expansionnisme militaire : les piliers de la survie du régime, auxquels Khamenei s’accroche désespérément.

Révolte, résistance et la chute inévitable du régime

Le régime des mollahs est cerné de toutes parts : par les unités de résistance et les jeunes insurgés, par des femmes héroïques qui, malgré les pires tortures, refusent de se soumettre, et par une société en ébullition, au bord de l’explosion. Il est également en proie à des conflits internes, exacerbés par l’effondrement de son principal bastion régional, ainsi qu’à des tensions extérieures croissantes. 

Dans la spirale de ses échecs, les factions rivales du régime se sont violemment opposées sur la question des négociations avec les États-Unis. Le vice-ministre des Renseignements du régime a déclaré que les négociations étaient le poison le plus mortel. Il a ajouté : C’est ce que nous disent les Américains : « Soit vous battez en retraite, soit vous serez renversés. » Hier, Khamenei a eu le dernier mot et a déclaré hier : « La négociation n’est pas sage, ni intelligente, ni honorable. » 

Ainsi, pour compenser les revers subis, le régime n’a qu’une seule solution : accélérer son programme nucléaire, sans la moindre retenue. Bien que ses responsables invoquent sans cesse la fatwa de Khamenei interdisant l’acquisition de l’arme atomique, ils évitent soigneusement d’expliquer pourquoi ils enrichissent l’uranium au-delà de 60 % et construisent des sites de production souterrains. 

Maryam Radjavi : La chute du régime est certaine

Maryam Radjavi, dirigeante de la résistance iranienne, a affirmé dans son message télévisé émis en temps réel aux vingt mille manifestants rassemblés samedi 8 février à Paris place Denfert-Rochereau : « Avec ou sans négociation, avec ou sans programme nucléaire, le soulèvement et le renversement du régime par le peuple et la résistance organisée sont inévitables. »

Article sur le programme nucléaire iranien publié dans une tribune d’experts lundi

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