
Aux captives amoureuses, en pâmoison devant les kalatch’ virilement brandies,
Aux ceux que fascine l’horizon eschatologique des mollahs, fait de sang et de boue, réveillant en eux les instincts collaborationnistes, ceux que fait vibrer l’évocation de l’Axe et se trémousser le retournement du terme Résistance que leurs Maîtres y adjoignent,
Aux petits propagandistes de l’AFP-Al Manar qui astiquent leur objectif, dépités par l’absence d’une Leni Riefenstahl chez les barbus au bras tendus et qui pensent que leurs tournures de phrase feront l’affaire pour animer la troupe des idiots utiles,
Ce petit hommage simonien à quelques jours de la réinhumation de Nasrallah, le valeureux camarade de tous les « Résistants » nostalgiques du Nouvel Ordre:
Par les rues qui convergent en entonnoir vers le stade vibrant de noir se meuvent les silhouettes comme autant de ruisseaux sombres, descendant les pentes les bannières claquant au vent jaunes vertes ou peut-être rouges et noires.
Impossible maintenant de distinguer tant les époques se télescopent dans ce même mouvement de masse, cette même chorégraphie millénaire du deuil collectif, les visages levés vers les tribunes où se dressent les orateurs en costume sombre, leurs voix amplifiées rebondissant sur les façades grises tandis que monte l’encens (ou est-ce la fumée?) des torches.
Et toujours ces chants ces prières psalmodiées en arabe ou en allemand, les syllabes se confondant dans l’air lourd de l’après-midi, les photographes immortalisant la scène, leurs flashs ponctuant l’obscurité grandissante comme des éclairs lointains.
Et la foule qui ondule se presse se resserre autour du cercueil drapé porté à bout de bras au-dessus de la marée humaine, les pleureuses en noir se frappant la poitrine, leurs sanglots traversant les décennies, rebondissant d’une ville à l’autre, de Berlin à Beyrouth, de Munich à Téhéran, même ferveur, même ivresse collective, même sentiment confus d’assister à un basculement de l’Histoire.
Les drapeaux, claquant toujours dans le vent qui s’est levé, dispersent l’encens – ou la fumée – des torches: impossible maintenant d’en distinguer les morbides symboles, tant les époques se superposent se fondent dans ce même rituel immémorial du pouvoir et de la mort, à opposer à l’ennemi, l’éternel Israël, contre lequel l’un comme l’autre se fracasseront.
© Joel Hanhart

Ophthalmologist @ Shaare Zedek | Head of the Medical Retina Unit. District de Jérusalem, Israël
C’est bien ce « Nouvel ordre » nazi qui s’est instauré en Grande-Bretagne et dans l’UE _ tout particulièrement en Belgique et en France. La « Nouvelle France » dont parlent Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon correspond à cette photo et cet article.
Quand on observe lucidement aujourd’hui Paris et Londres, le rapprochement avec l’Allemagne nazie et les dictatures islamonazies d’Orient et d’Afrique s’impose comme une évidence.
Liste (non exhaustive, évidemment) des capitales de l’axe du mal
Gaza
Téhéran
Kaboul
Islamabad
Doha
Ankara
Pretoria
Alger
Paris
Bruxelles
Londres
Ces gens-là honorent le nazisme,le crime contre l’humanité.