À la veille d’une exposition, retrouver des journaux et médias qui parlent de mes livres et de mon travail :
C’est réconfortant et ça diminue un instant les doutes qui assaillent les artistes à chaque confrontation avec le public, parce qu’exposer, c’est s’exposer à être mis en pièces, mais aussi à être aimé.
Alors aujourd’hui, où évidemment le doute est planté « comme un vice dans mon corps » dit ma Justine, c’est avec tendresse que je me souviens de Didier Decoin, qui lors de la remise du prix Emmanuel Robles à Blois, me précisa « on vous a fait une place dans la cour des grands, maintenant faites une œuvre.
Mais aussi de Chistine Kelly qui fut la première à me présenter sur « Vol de Nuit » en me comparant à Camus et A.Cohen ; mais aussi à tant d’autres jusqu’au Quotidien du médecin, que je ne peux les citer tous, même si j’ai à ce moment-là, gardé tous les papiers, dates d’émissions et intitulés de Prix, sur l’ensemble de mon travail, un peu comme on collectionne les belles images.
« La résultante ou Claire d’Algérie », fut mon premier roman d’adulte. Il couvrait un siècle d’histoire de l’Algérie, de la colonisation à l’indépendance, la détresse des uns et des autres, pieds noirs, harkis, juifs ou chrétiens, musulmans, et tous ceux qui forcés ou par nationalisme, avaient participé aux deux guerres.
Il fut surtout la quête d’une personne aux identités multiples, juive et espagnole d’Oranie par sa mère, florentine et catholique par son père, convaincue que l’identité a la force et la grâce qu’on lui donne, et n’avait pas imaginé, en redonnant à chacun sa part d’Algérie, qu’elle apaiserait tant de douleurs.
Pour l’exemple, le très beau moment passé avec une femme harpiste de Chartres qui était venue à Blois pour faire dédicacer mon livre, qu’elle avait acheté, comme tous ceux qui devant ma petite table placée dans la cour du château, faisaient un long ruban dont je ne voyais pas le bout, et qui m’a dit « depuis l’âge de 8 ans et mon retour en France, je ne pouvais plus pleurer. Grâce à vous les larmes sont revenues, réparatrices enfin, après tant d’années…
Voilà. En cette veille d’exposition, et maintenant que vue retrouvée je peux enfin écrire de longues heures sans crainte de cécité, je voudrais vous dire que l’art c’est de l’amour.
De l’amour qui va de soi à l’autre et inversement, et que dans l’écriture avec les mots, il devient plus tangible, palpable, réalité.
Ceux qui ne perçoivent pas cette dimension d’amour et restent en quête de gloire ou de reconnaissance, auront peut-être du succès, mais demeureront insatisfaits. Sans amour justement.
Pour moi, je vous l’ai déjà écrit, l’amour est la seule chose qui vaille la peine de vivre et parfois de mourir, le reste, n’est qu’inadvertance !
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Informations sur mon expo au Grand palais, et aussi
Une petite histoire d’artiste un peu lunaire…
Depuis au moins trois ans je recevais des propositions du « Salon du dessin et de la peinture à l’eau »
Comme j’utilise très souvent différents matériaux, qu’étrangement pour moi la peinture à l’eau recouvre essentiellement les pastels, bien que découvrant dans leur espace des toiles immenses, je n’avais pas réalisé que l’acrylique que j’utilise aussi, s’inscrivait dans la peinture à l’eau.
Ce que j’ai réalisé cette année ! J’ai donc répondu par l’affirmative à leur jury.
Trop tard pour réaliser une vraie mini expo, ce sera pour l’année prochaine s’il me prête toujours du talent, mais assez dans les temps pour exposer quand même.
Ils m’ont donc demandé précisément une toile qu’ils connaissaient de moi, que je ne voulais pas vendre, parce que première d’une série nouvelle, et là aussi j’ai dit oui.
Je vous transmets donc le flyer avec les informations d’usage, en vous rappelant que si vous êtes intéressés par « mes œuvres » ou pour simplement parler d’art et d’écriture, je suis joignable par mail et autres Instagram, et pendant les jours du salon dans le cadre d’Art Capital-Paris, sur le salon lui-même, si vous me prévenez.
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