
« Itzhak Amit a été nommé président de la Cour Suprême en Israël, après 16 mois de vacance de ce poste.
Fait sans précédent, la cérémonie d’investiture a été boycottée par le premier ministre Benyamin Netanyahou, le ministre de la justice Yariv Levin et le président de la Knesset Amir Ohana.
Les partis d’extrême-droite ont qualifié cette nomination d’illégitime et d’illégale.
Il est reproché à Itzhak Amit son opposition farouche à la réforme judiciaire voulue par la coalition gouvernementale.
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Il faut rappeler qu’en Israël, il n’y a pas de Constitution, la Cour Suprême peut abroger des lois votées par les parlementaires si elle les estime contraires aux lois fondamentales du pays ou à l’égalité entre tous les citoyens.
La réforme judiciaire proposait une clause dite « dérogatoire », qui permettrait à la Knesset, avec un vote à la majorité simple, d’annuler une décision de la Cour Suprême et de valider une loi rejetée par les juges.
Un déni démocratique pour les partisans de la Cour Suprême, seul contre-pouvoir juridique face à des décisions gouvernementales jugées contraires à l’éthique du pays.
Cela avait donné lieu à de gigantesques manifestations tous les samedis soirs contre cette réforme juridique.
C’était avant le 7 octobre.
Depuis cette réforme a été suspendue.
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Au cours de la cérémonie, le président Itzhak Herzog a salué cette nomination et a affirmé :
« Itzhak Amit a apporté une contribution formidable, au fil des décennies, au système judiciaire israélien.
Ses nombreux talents et son expérience riche l’aideront à prendre la tête de manière responsable du système judiciaire, en toute discrétion et avec dévouement, au bénéfice de l’État d’Israël ».
Dans son discours d’intronisation, le nouveau président de la Cour Suprême a évoqué ses parents, rescapés de la Shoah, et ses origines modestes, sa famille habitait un bidonville et il prenait quatre bus pour aller à l’école.
Dehors, des opposants à sa nomination qui manifestaient, ont cru bon de le traiter de nazi.
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Chaque samedi matin, nous avons droit à un show macabre et sadique de restitution des otages par le Hamas, devant une foule hystérique de « civils innocents », qui prennent des selfies avec des smartphones dernier cri, sans doute expédiés avec l’aide humanitaire.
Je ne veux pas leur ressembler.
Je ne veux pas d’une éthique qui exalte la brutalité et la mort.
Je ne veux pas d’un totalitarisme religieux.
Le silence des démocraties occidentales devant ce spectacle, me dégoûte et m’effraye.
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Je souhaite bonne chance au nouveau président de la Cour Suprême, Itzhak Amit, car je crois à la démocratie israélienne.
Je crois aux contre-pouvoirs, à la presse d’opposition, aux débats.
Je crois que Netanyahou aurait du assister à cette cérémonie.
Je crois à l’unité du peuple juif.
© Daniel Fitoussi
Daniel FITOUSSI est nuisible à Israël et aux Juifs, en écrivant cela ! ! !
Daniel FITOUSSI croit à la « démocratie » israélienne, celle qui a montré le mauvais exemple, à plusieurs pays occidentaux. La démocratie, où les rats (de palais) déclarent invalides des lois votées par la Knesset, mais y imposent la présence de déchets antijuifs.
Tribune Juive ne s’honore pas en publiant de pareilles inepties ! ! !