

Quelle leçon tirer de la trop lente libération des otages israéliens?
On ne gagne pas une guerre en enlevant des innocents, des bébés, pour les monnayer contre des terroristes, même avec un ratio de un pour 30. Car pour un bénéfice dérisoire, ces méthodes-là vous disqualifient pour des siècles. Le Hamas, c’est la honte de la cause palestinienne.
Parmi les otages « libérés », il y aura des morts, qui sont « nos morts ». Je dis « nos morts », parce qu’ils ont été tués en raison de leur judaïsme : quand un homme est assassiné simplement pour ce qu’il est, son malheur est celui du monde entier. Le 7 octobre est l’affaire du monde entier, et tout le monde sera malade tant que tout le monde ne sera pas unanime à inscrire le 7 octobre au sommet des infamies du siècle.
Si les enfants Bibas reviennent dans des cercueils, alors qu’on aura le cœur brisé, il faudra subir les gens qui imputeront leur mort aux bombardements Israéliens, et les relativistes qui brandiront des photos d’enfants gazaouis. Une fois de plus, une bonne partie du monde s’arrangera pour NE PAS condamner ce qui s’est passé, et continuer de parler de « résistance », à propos de meurtres, de viols et d’enlèvements.
Les sophisme sont déjà prêts pour minorer la gravité de la tragédie. Il ne faut pas se laisser impressionner. Il faut juste les combattre, résolument, calmement, sans fléchir, demain comme hier. Et répéter inlassablement que le viol n’est pas une résistance, le meurtre n’est pas une résistance, le kidnapping n’est pas une résistance…
Il y aura des vivants, Dieu merci. Des familles réunies, comme au temps de Dreyfus ou comme après la guerre. Et il faudra s’en réjouir, malgré le chagrin. C’est même essentiel. Il faut garder l’amour de la vie au milieu des crimes les plus odieux. Et le sort des vivants nous apprend une chose : « Tu ne tueras point » n’est pas un commandement, c’est un constat. Qui signifie que, quoi qu’il tue, l’assassin ne peut pas tout tuer. La vie est plus forte que lui.
On ne saurait, sans déni ni malhonnêteté, renvoyer dos à dos les réactions des deux camps à l’annonce de ce premier échange. D’un côté, à Gaza, des parades militaires, des défilés mitraillettes en main, des images de liesse qui rappellent celles du 7 octobre et la foule des civils crachant et tapant sur les cadavres juifs. Bref, une foule belliqueuse, exclusivement masculine, dopée par la haine, réjouie d’accueillir des terroristes et avide de capter dans le regard des otages libérées les dernières bribes d’effroi. De l’autre, à Tel-Aviv, une foule digne qui attend en silence, au compte-gouttes (trois ou quatre, de temps en temps), le retour des siens depuis 470 jours. Et qui prouve, par la force dont elle témoigne, qu’en blessant ce pays, on a renforcé cette nation.
Enfin, même si il y a des morts civiles, terribles, trop nombreuses, il n’y a jamais eu de génocide à Gaza. Avez-vous déjà vu un « génocide » qui commence par l’invasion du pays « génocidaire » et s’arrête par un échange et un cessez-le-feu? Quelle entreprise « génocidaire » passe par la libération de 30 (voire 50) criminels pour un seul otage en retour? Et avez-vous jamais vu un « génocide » dont les victimes estiment qu’elles ont gagné la guerre ??
L’idée d’un « génocide à Gaza » et le plus gros mensonge du XXIe siècle.
© Raphaël Enthoven
Raphael Enthoven écrit bien la réalité et la vérité.La cause palestinienne est une honte à elle toute seule puisque les gazaouis ont élu hamas!Nous ne pouvons attendre sereinement le retour des otages, ne sachant pas quand ils rentreront ni dans quel état, plus le temps passe et plus ils sont en danger et c’est une angoisse permanente pour les familles et nous les Juifs de la diaspora qui sommes impuissants et cela depuis presque 500 jours. Quel bonheur quand tous les otages seront libérés,mais pour l’instant hamas dicte sa loi délivrant peu d’otages à cause de ce mauvais accord. ne donnant aucune nouvelle des otages détenus dans des conditions inhumaines . en contrepartie Israel fait sortir des ses prisons des criminels de la pire espèce. Et si les enfants Bibas, les plus jeunes otages jamais retenus, rentrent à la maison, nos coeurs bondiront de joie mais nous n’oublierons pas, nous ne pardonnerons pas et Tsahal devra règler son compte au hamas.
Une population totalement dépourvue de repères historiques est toujours très perméable à la propagande révisionniste des antisémites, des décoloniaux et des islamistes. L’enseignement scolaire et universitaire de l’Histoire relève du négationnisme à l’état pur. De très nombreux crimes contre l’humanité sont passés sous silence, et pas n’importe lesquels : traite arabo-musulmane en Afrique et en Europe, extermination des Blancs d’Haïti, pogroms antisémites dans le monde musulman massacre d’Oran et bien d’autres ayant comme point commun d’etre commis par des non-européens. Macron qualifiant la colonisation en Algérie de « crime contre l’humanité » et Mélenchon dénonçant un « génocide palestinien » inventé de toutes pièces et proprement délirant (c’est le plus gros mensonge du siècle) sont des individus très dangereux. Ils s’adressent à des publics, ou plutôt à un public (car en général c’est le même) d’une inculture abyssale et n’ayant souvent que pour motivation la haine. On ne peut qu’avoir honte d’appartenir à un pays ayant produit de tels individus, dont l’un siège à l’Élysée. Mais le problème est peu ou prou le même dans les autres pays européens, en Amérique du Nord et dans toute l’Afrique.
Moralité : ceux qui rédigent les programmes scolaires et bien sûr nos gouvernements participent pleinement à cette barbarie et à ce déferlement de haine.
On ne réécrit pas l’histoire innocemment.
J’apprécie tout particulièrement la pertinence tant éthique que philosophique de cette phrase de l’édito d’Enthoven: » Quand un homme est assassiné simplement pour ce qu’il est, son malheur est celui du monde entier « . Car ce que font les Israëliens, depuis 1948, c’est offrir la paix et le partage aux Arabes, donc ce qu’ils font initialement étant louable, n’est pas la raison de la haine criminelle du Hamas contre Israël, mais sa seule raison est la détestation à caractère raciste de ce que sont les Juifs . En somme, l’anti-sionisme assassin fait partie de l’infâme arborescence de l’esprit raciste, tout entier enraciné dans la haine de l’autre, non pas pour ce qu’il fait mais pour ce qu’il est. Alors Enthoven a raison de laisser entendre que tolérer les crimes du Hamas ce serait cautionner non seulement ce racisme anti-juif assassin mais cautionner aussi toutes les formes de racisme . Le monde entier doit se dresser contre lui, si l’on veut éviter le retour de la « bête immonde ».
Très belle page de Raphaël Enthoven. Sensible et mesurée. Hélas ! Il y aura toujours des gens trompés par les discours de LFI et des nouveaux gauchistes pour continuer à propager la propagande répugnante des massacreurs du Hamas.