
Emmanuel Macron a encore frappé. Dans un tweet grandiloquent, il annonce que la France accompagnera la Syrie et son peuple « sur ce chemin d’espoir et d’exigence » après la chute de Bachar al-Assad.
Un bel effet d’annonce, une rhétorique enflammée, mais une crédibilité en miettes.
Le président français excelle dans l’art de la posture, du discours creux et des promesses sans lendemain.
Combien de conférences a-t-il organisées pour le Liban ? Avec quels résultats ? La France de Macron s’agite, avec des ministres des Affaires étrangères incompétents et déconnectés, donne des leçons, mais sur le terrain, le vide.
Pire encore : la compromission. Macron veut être le premier en tout, quitte à brûler toutes les étapes et à oublier les principes fondamentaux des relations internationales. Comme avec l’UNRWA, où il engage la France sans condition ni contrepartie. Le premier à rouvrir une ambassade à Damas, le premier à inviter un ex-Al-Qaïda qui s’empare du pouvoir sans considération pour les autres composantes de l’opposition syrienne.
Aucune condition, aucun garde-fou. Juste sourire béatement, pour ne pas dire bêtement Car c’est aussi ce même Macron qui, hier, décorait le photographe personnel du dictateur syrien et qui, demain, voudra poser tout sourire avec un islamiste radical sur le perron de l’Élysée.
Vous y voyez autre chose qu’amateurisme et opportunisme ?
Ce serait presque risible si ces factions islamistes ne continuaient pas d’imposer leur loi au peuple syrien, allant jusqu’à forcer les femmes à se voiler et à persécuter les Alaouites.
Tant pis, M. Macron veut recevoir cet ex-Al-Qaïda à l’Élysée. Et que dire du silence assourdissant de Macron sur le Hezbollah durant des années, jusqu’à pleurnicher sur la mort de terroristes éliminés par les bombardements israéliens ?
Ce même Macron qui, dans le même temps, veut accélérer la reconnaissance d’un régime islamiste en Syrie.
Mais c’est quoi cette diplomatie du sourire ? Ce “en même temps” devenu un deux poids, deux mesures flagrant ?
Et cela ne choque plus personne : Macron condamne la “barbarie” israélienne, mais reçoit en grande pompe le prince qatari, grand financier du Hamas – les véritables barbares. Il va maintenant recevoir un ex-Al-Qaïda qui a à son actif des centaines d’attentats en Syrie et en Irak. Une diplomatie incohérente, une stratégie inexistante, mais une communication toujours bien huilée. Le néant. Absolu. À part ça, tout va bien, Madame la Marquise.
© Alexandre Rifai
« FrancoSyrien décidé à me ranger du côté de l’ennemi qu’on m’a désigné »
macron fait son cinéma comme d habitude
il ne s occupe pas des problèmes des français
il est hors sol
seul contre tous il persiste
l exemple de la syrie est l exemple type
savoir si la syrie ne deviendra pas l afghanistan
vivement qu il s en aille
La « barbarie israélienne », nous sommes des barbares d’après Macron,et lui un lèche-cul.
Cher Mr Rifai , vous etes dans un pays qui a elu deux fois ce personnage douteux ,et , meme si l on considere justement le coté » delirant » de la pitrerie de 2017 , il faut reconnaitre que les veaux ont suivi comme un seul mouton !
Donc de quoi peut on se plaindre ? Vous l avez voulu , vous n avez pas mouftė lorsq un piteux coup d etat lui a permis d etre parachuté a l elysée , alors vous n avez pas d autre choix que de vous l infuser .