Des médecins israéliens sauvent son enfant? Elle reste fidèle à une doctrine qui place la mort au-dessus de la vie

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La Vie et la Mort

Comprendre les racines profondes du conflit israélo-palestinien nécessite d’abord de saisir la réalité qu’illustre la vidéo qui suit.

Le monde occidental, dont les fondements reposent en grande partie sur la tradition juive, place la préservation de la vie humaine au sommet des valeurs. Dans le judaïsme, cette notion est essentielle : sauver une vie prime sur presque toutes les lois religieuses. Comme l’exprime le Talmud :

« Il n’y a rien de plus grand que le fait de sauver une vie humaine, même si cela implique de transgresser un commandement. »

L’Islam, issu du même socle monothéiste, reprend en partie cette vision. Le Coran affirme :

« Quiconque tue une personne innocente, ce sera comme s’il avait tué toute l’humanité. Et quiconque la sauve, ce sera comme s’il avait sauvé toute l’humanité. » (Sourate 5:32)

Pourtant, l’idéologie peut pervertir la pensée et instrumentaliser les textes pour justifier l’injustifiable. Dans cette logique, le Juif ou l’Israélien cessent d’être considérés comme des « personnes innocentes », ouvrant ainsi la porte à toutes les dérives. La femme dans cette vidéo en est une illustration frappante : bien que son enfant ait été sauvé par des médecins israéliens, elle reste prête à le sacrifier pour un idéal façonné par une doctrine qui place la mort au-dessus de la vie. Sa pensée, conditionnée par l’idéologie, traduit un phénomène plus large, présent dans une partie significative de la société palestinienne, ce qui explique en partie l’ascension du Hamas à Gaza et en Cisjordanie/Judée-Samarie.

Un aspect particulièrement troublant réside dans le fait que l’instinct maternel, qui pousse naturellement à protéger ses enfants, se trouve supplanté par un endoctrinement si puissant qu’il annihile la pulsion de survie au profit d’un idéal sacrificiel. Cette réalité souligne la difficulté majeure à combattre une idéologie qui altère les esprits au point de rendre insignifiants les principes fondamentaux de l’humanité. Ce qui frappe dans cette vidéo, c’est que cette femme, bien qu’émue par le sauvetage de son fils, est simultanément prête à l’envoyer à la mort. Elle reconnaît l’action salvatrice des médecins israéliens, tout en souhaitant la destruction de ceux qui ont sauvé son enfant.

Tant que les Palestiniens resteront enfermés dans cette impasse idéologique, aucune issue ne sera envisageable pour la paix. Cet enfermement se traduit par un rétrécissement progressif de leur horizon mental et territorial, alimentant un comportement collectif suicidaire. Cette logique, où la mort est glorifiée comme une finalité supérieure à la vie, bloque toute possibilité de réconciliation et de développement.

Un changement radical des mentalités est nécessaire pour inverser cette dynamique et promouvoir la vie au détriment de la mort. Mais comment ce « reset » peut-il être opéré ? La question demeure sans réponse claire, et il est légitime de craindre qu’il soit déjà trop tard. Peut-être faut-il attendre que l’affaiblissement global des mouvements islamistes entraîne une mutation des esprits dans la région. Certains pays, comme le Maroc ou les Émirats arabes unis, ont amorcé cette transition, mais le chemin reste long. Une évolution de cette ampleur ne se fera pas en une décennie, ni même en vingt ans. Le temps seul dira si un tel bouleversement est encore possible.

© Jean Mizrahi

Jean Mizrahi est Chef d’Entreprise

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