
« J’ai entendu la joie de mes ravisseurs face à la division du peuple », déclare l’ex-otage Arbel Yehud

« J’ai appris l’arabe en un mois et j’ai entendu la joie de mes ravisseurs face à la division du peuple », a-t-elle dit dans un message lu par son père à la Commission des affaires étrangères et de la défense. « Je pensais qu’ils me terrorisaient psychologiquement en faisant de la question des otages une question politique. Je n’y ai pas cru jusqu’à ce que je retourne en Israël et que je découvre cette douloureuse vérité ». « Entre le moment où j’ai été séparée d’Ariel mon compagnon, trois heures après son enlèvement, et celui où j’ai rencontré Gadi Mozes, j’ai été détenue pendant 482 jours sans voir ni entendre un seul Israélien », a-t-elle poursuivi. « Vous pouvez imaginer certaines des horreurs que j’ai vécues en captivité, comme vous l’avez tous constaté le jour de ma libération. Malgré cela, je suis revenue avec pour but de libérer Ariel, son frère David et les autres otages ». « Le soir où j’ai été libéré de (l’hôpital) Sheba, j’ai dit à mon père : « Papa, ne lâche pas. J’ai besoin d’Ariel pour me reconstruire. » Mon père m’a répondu : ‘Je ne pensais pas autrement’. Et je vous demande de ramener tout le monde, les vivants et les morts », a-t-elle conclu.
יחי יהוד, אביה של שורדת השבי ארבל יהוד, הקריא מסר מארבל בוועדת חוץ וביטחון:
— לירי בורק שביט (@lirishavit) February 10, 2025
״אתם יכולים לתאר לעצמכם מקצת מהזוועות שעברתי בתקופת השבי. למרות זאת חזרתי ממוקדת מטרה להציל את אריאל אהובי, דוד אחיו ויתר בני הערובה במסגרת המאבק לשחרורם ובמקביל לתהליך השיקום הארוך הצפוי לי״ pic.twitter.com/lK1a6UAPZL
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« Tu ne sais pas que je suis toujours en vie », écris la compagne d’un otage, survivante du 7 octobre
Ziv Aboud, la compagne d’Elia Cohen, otage à Gaza et qui a survécu à « l’abri de la mort » le 7 octobre, lui a écrit sur Facebook : « Maintenant, je sais que tu ne sais pas que je suis toujours en vie. Je sais que ce qui t’est arrivé et ce qui t’arrive en captivité est inimaginable, que tu traverses l’une des choses les plus difficiles. Et c’est si dur d’être ici, sans possibilité de te faciliter la vie, sans pouvoir te serrer dans mes bras ».

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« Nous avons vu à quoi ressemblent ceux qui sont revenus, le temps presse », disent les parents de l’otage Alon Ohel
« Nous avons du mal à comprendre qu’il soit retenu dans les tunnels, dans des conditions aussi difficiles, depuis 493 jours », a déclaré la mère d’Alon Ohel, Idit, à la chaîne i24NEWS en hébreu. « Alon est fort et survit comme un grand, mais cela ne change pas le fait qu’il n’est pas dans la 1. » Elle a expliqué : « Je reçois des réponses de sources du monde entier, mais ni le Premier ministre, ni les ministres, ni les responsables de la Knesset ne nous ont parlé. Qu’est-ce que cela dit de nous ? Que nous soyons prêts à laisser un Juif dans cette situation qui rappelle ce qui s’est passé il y a 70 ans. »

Hostages and Missing Families Forum
Le père d’Alon, Kobi, a ajouté : « Nous comprenons maintenant, sur la base des faits sur le terrain, que la situation des otages n’est pas bonne. Nous avons vu à quoi ressemblent ceux qui sont revenus. Nous comprenons qu’il n’y a pas de temps à perdre entre les étapes, nous devons élargir la première étape de l’accord et inclure tous les otages vivants. Alon sait que nous faisons tout pour le ramener, il est jeune et a toute la vie devant lui ».
TJ
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