« Vous êtes une antisémite notoire »… Comment la niche parlementaire LR s’est achevée dans le chaos

Après des heures à examiner la proposition de loi sur la restriction du droit du sol, les députés ont repris jeudi soir l’examen de la niche parlementaire par un texte sur le logement social. L’atmosphère électrique a viré aux insultes.

Le scénario de cette soirée était presque écrit. Tant, depuis le début de l’examen de la niche parlementaire des troupes de Laurent Wauquiez, le climat devenait de plus en plus houleux au sein du Palais-Bourbon. L’atmosphère a fini par virer à l’intenable, mettant fin précipitamment à l’examen des textes soumis aux parlementaires.
Cette journée, marquée du sceau de l’obstruction parlementaire des Insoumis, a offert un spectacle rarement vu à l’Assemblée nationale. Désolant pour de nombreux députés. Au lendemain de l’examen de la motion de censure, et alors que Laurent Wauquiez et son groupe avaient choisi de présenter des textes clivants, politiquement identitaires, les débats avaient tout de la foire d’empoigne.
Après des heures et des heures passées à examiner la proposition visant à restreindre le droit du sol à Mayotte, parasitée par de multiples interruptions de séances, rappels au règlement, et autres artifices pour retarder les débats, les députés ont repris ce jeudi soir à 21h30 l’examen de la niche LR par un texte sur l’instauration d’un droit de priorité aux logements sociaux pour les travailleurs.
« Madame Soudais, vous êtes une antisémite notoire »
Après une discussion générale relativement calme, le ton est très rapidement monté entre les élus RN, très mobilisés tout au long de la journée, et leurs homologues insoumis. Puis est venu le dérapage. Alors que plusieurs élus de gauche ont accusé toute la journée les députés de droite de s’en prendre principalement aux députées femmes dans un réflexe misogyne (le LR Philippe Gosselin a été rappelé à l’ordre pour avoir invité la présidente du groupe LFI Mathilde Panot à « rester dans sa niche »), le député RN Frédéric Falcon a riposté par l’invective : « Madame Soudais, si on soupire quand vous parlez, ce n’est pas parce que vous êtes une femme. C’est parce que vous êtes une antisémite notoire ».
Il ne fallait qu’une petite braise pour enflammer l’hémicycle. La saillie de l’élu RN a littéralement enflammé l’Assemblée nationale. Danièle Obono, prenant la parole pour les insoumis au titre d’un rappel au règlement, dénonce « des propos intolérables », une « injure » proférée par un « député d’extrême droite » du groupe Rassemblement national, « parti fondé par des Waffen-SS ». Frédéric Falcon n’en démord pas, assumant chacun de ses mots et les sanctions encourues. « Prenez tout ce que j’ai. Prenez toutes mes indemnités, ça n’a aucune importance. (…) Vous êtes une insulte à notre pays ! », lâche-t-il, indiquant ne rien retirer de ses propos.
Tentant de ramener le calme, le président de la séance Roland Lescure prononce une suspension de séance. « C’est inacceptable, c’est une insulte personnelle », dénonce-t-il avant de prononcer un rappel à l’ordre, qui pourrait donner lieu à de futures sanctions après réunion du bureau de l’Assemblée nationale. À la fin de cette séquence qui risque une fois de plus de dégrader l’image de l’Assemblée nationale, Laurent Wauquiez, très discret tout au long de la journée, a décidé de mettre un terme à ces débats stériles et insultants, s’en prenant à son tour aux Insoumis. « Tout au long de cette journée, La France insoumise n’a eu de cesse que de faire des invectives, de jouer sur l’obstruction, de faire un cinéma lamentable », dit-il, avant d’annoncer le retrait de tous les textes. Fin de la niche.
Par Ludwig Gallet
Bravo Mme Youssouffa vous êtes courageuse et exceptionnelle.La France Insoumise cest le parti de l’indécence, de la pauvreté intellectuelle.
oh que oui niveau-1 du cerveau de tous ces crétins insoumis c ailleurs ils sont tellement nuls qu insoumis c est trop intelligent pour tous ce troupeau antisémite anti français bravo melenchon plus cons que ça tu meurs
Mayotte, la Guyane… les colonies françaises abandonnées. La honte de la France.
bravo pour votre engagement et votre courage
il faut que les choses soient dites
mme youssoufa nous sommes tout à fait d’accord
lfi comme d habitude est indigne
LFI, la tare de la France, devrait depuis longtemps etre exclue de l’assemblée nationale. Les idées que défend ce groupe
raciste, suppôt de l’islamisme, de la creolisation, du grand rassemblement, est hors opinion de la grand majorité des français. Il faut s’en remettre à la décision du Peuple,déposer
un projet d’interdiction de ce parti, qui a levidence est un trouble insupportable à la tenue
des débats de l’assemblée du Peuple. et représente un véritable danger pour la cohésion de la Nation.
@Safek
« LFI (…) représente un véritable danger pour la cohésion de la Nation. »
Pour aller dans le sens de ce que vous avez écrit et que je partage entièrement, je voudrais revenir sur les propos récents de Jean-Luc Mélenchon, qui me paraissent très importants et symptomatiques. Reconnaissons au moins à Mélenchon le mérite, comme son mentor Hitler, d’être explicite, de ne pas cacher ses intentions, de ne pas se tenir dans un double discours.
Qu’est-ce que pour lui la nation ? Plus rien. Car l’idée de nation s’oppose précisément à tout ce qu’il vient de déclarer à Toulouse. Elle est traditionnellement depuis la Révolution française, un concept politique qui unit et réunit l’ensemble des citoyens autour d’une histoire commune et d’une volonté générale qui les projette vers un futur partagé. On trouve cela exprimé par Renan, à la suite de Rousseau, dans sa célèbre conférence de 1880 « Qu’est-ce qu’une nation ? » Autrement dit la nation est un lien INTER-générationnel qui réunit en un tout des gens de tous les âges, de toutes les conditions et de toutes les origines ethniques ou culturelles, à la seule condition d’adhérer à l’histoire et aux valeurs communes d’un peuple (par exemple Liberté, égalité, fraternité et d’autres sans doute, comme une langue commune, des mœurs au sens latin du terme), c’est-à-dire de manifester la même volonté d’être ensemble.
En déclarant qu’il existe un fait générationnel et qu’il faut distinguer entre une « France nouvelle » et une « France ancienne » ou traditionnelle, promise du fait de l’âge à disparaître, Mélenchon renonce au concept de nation pour lui substituer une réalité biologique, la jeune génération, qu’il oppose aux anciennes générations. Il préfère les pairs aux pères. Il oppose explicitement cette France créolisée à la vieille France de sous-chiens, la France islamisée à la vieille France christianisée, etc., avec pour tout projet avoué que le nouveau remplace l’ancien, voire aide à son remplacement (on peut toujours accélérer les choses, comme le disait le regretté Pol Pot)
Cette terrifiante opposition révolutionnaire de l’ancien et du nouveau est la base de toute pensée politique qui travaille énergiquement à la disparition de l’ancien (c’est aussi, mais je ne veux pas polémiquer, le cadre conceptuel paulinien et chrétien quand Paul oppose l’homme ancien, le Juif de l’élection et de la loi, à l’homme nouveau, le Chrétien cosmopolitique de la foi et de l’amour, venu pour le remplacer ou l’accomplir.) Ce cadre anti-national est le terreau de tous les totalitarismes (gardes rouges, jeunesse communiste, jeunesse hitlérienne, etc.). Si donc ce qui unit les Français n’est plus un lien INTER-générationnel mais INTRA-générationnel (les jeunes ensemble et les autres ensemble, de l’autre côté, en opposition, selon la logique manichéenne du « nous » et « eux », de l’ami et de l’ennemi, chère à Carl Schmitt), comment Mélenchon peut-il simplement justifier la retraite par « répartition » qui repose entièrement sur la solidarité nationale et inter-générationnelle ? Sa vision d’une France nouvelle créolisée, fondée sur une conception raciale, völkisch du monde, c’est-à-dire nationale-socialiste, devrait lui faire préférer logiquement une retraite par « capitalisation » reposant sur l’intérêt strictement égoïste des générations qui ne doivent penser qu’à elles et agir pour elles. Plus de solidarité intergénérationnelle, plus de nation française, plus de passé commun. C’est aussi condamner à terme tout lien avec la culture historique du passé, nécessairement étrangère, peut-être même hostile aux valeurs de la France nouvelle, de la génération nouvelle qui arrive, qui « monte » comme on dit à l’armée pour parler de la « relève ». Une telle philosophie de la « table rase » exige ainsi, de manière cohérente, l’effacement du passé ou sa réécriture et la fermeture des écoles. Il ne s’agit plus de transmettre pour faire de chaque enfant l’héritier d’une tradition historique, d’introduire la jeunesse dans un monde plus vieux qu’elle, comme le disait Hannah Arendt. L’important, c’est seulement ce que la jeunesse produit ensemble, entre soi, dans l’échange et le métissage. Ce qui vient du vieux monde risque de nuire à l’émergence du neuf, de serait-ce que par simple comparaison… Les enseignants ne sont plus ainsi des passeurs mais des commissaires politiques ou des militants au service d’une idéologie révolutionnaire et potentiellement criminogène.
C’est la première fois qu’un homme dit de « gauche » s’appuie sur une vision ouvertement biologique, générationnelle, ethnique, communautariste, anti-nationale du peuple et qu’une telle vision se voit aussi clairement et publiquement exprimée. Nous savons désormais ce que sera la VIe République. Nous voilà prévenus. Car comme Hitler, Mélenchon a le mérite de ne pas nous prendre en traître. C’est un fou sans sur-moi et comme tous les grands délirants, il nous dit tout ouvertement. Et bien fol celui qui tient le fou pour incapable de réaliser sa folie. C’est oublier qu’un paranoïaque ne délire jamais tout seul dans son coin. Après leur succès, il est toujours trop tard : on peut commencer à compter les morts.
Il s’appuie sur une vision ethnique et raciale. Tout comme Hitler qui rêvait lui aussi de bâtir une « nouvelle Allemagne »…Ce Nazi psychopathe et ses alliés ont recueilli 30% des voix et contrôlent médias, universités et monde « culturel » (sans oublier une parti du système judiciaire) : la Nazification de la société « française » est actée. Cela aboutira à sa disparition pure et simple, dans les larmes et le sang. Peu importe aux « Insoumis » : Hitler n’était-il pas prêt à faire tuer les Allemands jusqu’au dernier en 45 ?
Bravo Mme Youssoufa, vous avez tout à fait raison et j’applaudis votre discours. Quand à Mme Soudais bravo aussi, vous avez gagné le double prix d’être aussi moche à l’intérieur comme à l’extérieur. Vous ne l’emporterez nulle part ni dans ce monde ni ailleurs.
Jadis, j’écoutais avec intérêt la chaine parlementaire, maintenant je ne supporte pas plus de quelques secondes. Ces vociférations ne sont-elles jamais sanctionnées ? Ce sont pourtant des obstructions au débat et à la démocratie. Ces députés qui aux manifs pro hamas se ceignent de l’écharpe tricolore pour braver la police et se torchent avec, une fois rentrés chez eux. Quant à Mélenchon, il n’a qu’une idée en tête, devenir président. Dieu nous en préserve!