À la veille de la rencontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avec le président américain Donald Trump, environ sept Israéliens sur dix soutiennent l’option selon laquelle « les arabes de Gaza iraient vivre dans un autre pays », comme le propose le président Donald Trump.
L’enquête du Jewish People Policy Institute
L’enquête du Jewish People Policy Institute montre que parmi les Juifs, une majorité considère également qu’il s’agit d’un « plan pratique qu’il faudrait essayer de promouvoir ».
La plupart des arabes s’opposent à la proposition de Trump.
Les personnes interrogées ont été interrogées sur leur position concernant la proposition du président Trump de transférer les arabes de Gaza vers un autre pays. 43 % des Israéliens estiment que le plan Trump est « pratique » et que nous devrions essayer de le promouvoir. Parmi tous les Juifs en Israël, une petite majorité de 52 % le croient. 30 % des Juifs ont répondu que le plan était « irréaliste, mais aurait aimé qu’il le soit ». Autrement dit, ils le soutiennent mais ne croient pas qu’il ait une réelle chance de se réaliser. Et dans l’ensemble, plus de huit Juifs sur dix en Israël soutiennent ce plan.
Dans l’ensemble, environ 14 % des Israéliens (13 % des Juifs) estiment que le plan est une « distraction », une réponse qui n’exprime pas une opposition explicite à la proposition, mais exprime des réserves quant à son engagement avec elle.
La proportion d’Israéliens qui estiment que la proposition du président Trump est « immorale » car il s’agit d’un « transfert qu’il est interdit d’accepter » est de 13 %, dont la quasi-totalité sont des arabes (une majorité de 54 % des arabes ont répondu de cette manière).
Parmi les juifs, le taux de ceux qui considèrent la proposition comme « immorale » est de 3 %.
En se répartissant par position idéologique, on peut constater que dans les groupes de droite et de centre-droit, il existe une nette majorité en faveur du plan, qui estime qu’il est également pratique (81 % à droite, 57 % au centre-droit).
Au centre et au centre-gauche, on trouve une majorité en faveur du plan, mais une minorité qui le juge aussi pratique (31% au centre).
Seul le groupe de « gauche », qui est un groupe relativement petit (environ 7 % de tous les Juifs), est majoritairement réservé quant à son engagement dans le programme ou quant à la moralité du programme, et même dans ce groupe, les réserves morales ne sont pas dominantes (environ 27 % de la gauche, et un total d’environ 3 % de la population juive totale).
En examinant le soutien par affiliation politique, la plupart des électeurs du Likoud pensent que le plan est souhaitable et pratique (71 %), la plupart des électeurs du camp d’État pensent qu’il est souhaitable mais peu pratique (51 %), et la plupart des électeurs travaillistes pensent qu’il s’agit d’une « distraction » ou d’une idée « immorale » (62%). )
Dans l’ensemble, une proposition qui entraînerait un transfert important de la population palestinienne de la bande de Gaza, qui était auparavant considérée comme illégitime par de nombreux Israéliens, bénéficie désormais d’un large soutien parmi les Juifs, et si elle ne reçoit pas de soutien, la raison en est généralement pratique (« distraction ») plutôt que fondée sur des principes.
Les enquêtes qui ont traité de la question du transfert des arabes des territoires dans les années 1990, ou au milieu de la première décennie du 21e siècle, ont généralement constaté que quarante à cinquante pour cent des Juifs soutenaient la possibilité d’un transfert de population.
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