« Je pense à Yarden Bibas, à sa famille dont on ignore le sort et aux autres otages. Je repense à l’expression de Delphine Horvilleur, « faille empathique majeure », pour définir l’indifférence qu’a suscitée depuis deux ans l’évocation de leur sort chez certains. Je pense à notre coeur qui se serre, et aux ordures qui ont arraché des affiches que nous collions. Je ne parviendrai jamais à comprendre la rage mauvaise qui anime en Europe et aux USA celles et ceux qui en faisant semblant de parler de paix ont repris les mots du Hamas. On me dit « l’ignorance et la bêtise », mélangées à la méchanceté, peuvent détruire le monde ». Joann Sfar
ce n’est pas, de la méchanceté, mais bien de la haine, et à ce niveau de haine on ne peut plus parler d’êtres humains, juste des monstres.