Souviens-toi, peuple d’Israël, de ceux qui ont applaudi Auschwitz pour mieux le retourner contre toi 80 ans plus tard.
Souviens-toi, Israël, de ceux qui se réjouissaient de ton extermination pour banaliser la Shoah 80 ans plus tard.
Peuple de la mémoire, souviens-toi !
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le Courrier de Genève s’est distingué par son attitude collaborationniste et antisémite, nettement à contre-courant de la majorité de la presse suisse romande qui dénonçait les persécutions nazies.
Son positionnement éditorial révèle une complicité troublante avec le régime nazi et Vichy.
Le journal n’hésite pas à publier des articles au titre explicitement ambigu comme « Peut-on persécuter les Juifs ? » (10 septembre 1942).
Derrière une prétendue condamnation des « excès », il justifie les mesures antijuives, parlant ouvertement de « prophylaxie sociale » à leur encontre et estimant légitime de « mettre des limites à l’activité des Juifs dans les domaines où elle a tendance à s’exercer au détriment du bien commun ».
Ce vocabulaire médical insidieux assimile les Juifs à une maladie dont il faudrait se protéger.
Cette ligne éditoriale complaisante lui vaut d’être l’un des seuls journaux suisses autorisés dans les kiosques de la France de Vichy en octobre 1942, aux côtés de La Jeune Suisse.
Sa compromission est telle qu’à la Libération, il fait partie des rares journaux romands interdits en France pour fait de collaborationnisme.
Même après le départ de l’équipe la plus compromise (l’abbé Chamonin, Déléaval et Bersier) fin 1945, le journal persiste dans ses positions : une pétition de 300 signatures vient encore en février 1948 soutenir l’abbé Chamonin, proclamant que « le Courrier est le seul quotidien de Genève qui ait su avec un tact vraiment digne adopter la « ligne » qui convenait ».
ZAKHOR : Le Courrier de Genève s’est volontairement placé dans le camp des complices, diffusant un antisémitisme à peine voilé et légitimant les persécutions sous couvert de « modération ». Son cas illustre la présence en Suisse d’une minorité de publications qui ont délibérément soutenu les thèses du IIIe Reich.
Pour en savoir plus :
Edelstein, F. (2015) . La presse suisse pendant la Seconde Guerre mondiale face à la Shoah. Revue d’Histoire de la Shoah, N° 203(2), 123-148. https://lnkd.in/diKE6sBZ.
Pour raison garder :
Opérations israéliennes à Gaza, suite aux pogroms du 7.10.2023. D’après le Hamas, moins de 50,000 morts, taux estimé de combattants : 50%.
Shoah : 6 millions de victimes, dont aucune n’alla kidnapper dans les années trente des civils allemands.
Leurs mots accusent ces gens que la décence interdit de qualifier ici. Courage à l’historien qui devra garder face à eux, analysant leur ligne éditoriale, une distance critique, s’interdisant aussi certains noms et adjectifs.
© Joel Hanhart
La volontė d effacer la trace juive est toujours vivace dans l occident chretien. Ou post chretien .
« Toute l’eau de la mer ne suffirait pas à laver une tache de sang intellectuelle », écrivait Isidore Ducasse alias le comte de Lautréamont
Avec la propagande islamiste et antisémite (et la propagande sur tous les autres sujets aussi) des médias français et suisses, toute l’eau contenue dans la galaxie _ voire l’univers _ ne suffirait pas.