La Licra s’est-elle désolidarisée de la Grande mosquée de Paris. En cours

La convention signée il y a trois ans visait à « lutter en commun contre le racisme, le racisme antimusulman et l’antisémitisme », mais elle est « à présent caduque »

Appels à la responsabilité et accusations voilées : le torchon brûlerait entre la Grande mosquée de Paris et la Licra, qui vient de rompre un partenariat avec l’institution religieuse.

Partenariat? Il s’agit de cette convention signée il y a trois ans avec le recteur de la Grande mosquée visant à « lutter en commun contre le racisme, le racisme antimusulman et l’antisémitisme », convention qu’aujourd’hui la LICRA affirmerait via un communiqué « à présent caduque ».

Pour rappel, lorsque via une interview au Figaro le 17 mai, Philippe Val a déclaré se revendiquer « islamophobe » en estimant qu’on « pouvait être phobique d’une religion quand elle commençait à essayer d’exister par la terreur », le recteur de la Grande mosquée avait dénoncé « un discours irresponsable mais également dangereux » contre lequel il porterait plainte.

Ladite décision avait été commentée « avec stupeur » par la Licra, pour qui « la critique des idées, des opinions et des croyances est garantie par les principes républicains ».

La même Licra s’était également dite « profondément étonnée » de la « réception enthousiaste » réservée à l’époque par M. Hafiz à la candidate LFI aux européennes Rima Hassan à la Grande mosquée de Paris.

La LICRA n’avait-elle pas, évoquant, dans le contexte actuel exacerbé par l’identitarisme, le racisme et l’antisémitisme, une « instrumentalisation des mots et des idées » et annoncé la fin du partenariat?

La Grande Mosquée n’avait-elle pas, pour sa part, invité la Licra à rester « sur le chemin de la lutte universelle, équilibrée et juste, contre toute forme de haine et de racisme, sans hiérarchie dans le malheur des hommes » (sic)?

L’annonce d’action en justice avait été enterrée.

Mais où en sommes-nous aujourd’hui, alors que le Recteur se démène, pris qu’il est dans des accusations sérieuses concernant les relations qu’on sait entre Alger et Paris?

Affiche du documentaire d’Isabelle Cottenceau, annulée par un cinéma lillois

« Dix ans après les attentats de janvier 2015, on voudrait renouveler cet élan populaire par lequel chacun faisait sien le slogan « Je suis Charlie ». Mais les ennemis de la liberté n’ont pas désarmé et continuent de brouiller le message des héritiers de Voltaire », titrait le DDV.

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1 Comment

  1. Il me semble (pardonnez-moi si je fais erreur) que la parole et les déclarations de la LICRA ne présentent plus le moindre intérêt depuis longtemps. Elles n’ont pas plus de valeur que celle du gouvernement néo petainiste qui la subventionne.
    Les termes « Antiracisme » et « Racisme » doivent etre inclus dans le dictionnaire des synonymes.

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