Dix ans, Charlie… Dix ans, Clarissa Jean-Philippe… Dix ans, l’Hypercacher de la Porte de Vincennes… Seulement quelques années après Ilan Halimi et Ozar Hatorah Toulouse…
Dix ans sont passés et nous sommes encore éberlués et meurtris de constater, jour après jour, combien l’islamisme continue de grignoter, ici et ailleurs dans le monde, sur un marché de Noël allemand comme à Bourbon Street New Orleans, nos vies et nos libertés.
Pendant ces dix ans, faits de dénis, de petites et grandes lâchetés, d’absence de décisions fermes et fortes, la France a connu sur son sol d’autres crimes ou attentats, à commencer par celui, jamais analysé comme tel, de Sarah Halimi et le fiasco policier, mais aussi juridico-politico-médiatique, qui s’en est suivi. Et puis Mireille Knoll, René Hadjadj, Jérémie Cohen, les terrasses, le Stade de France et le Bataclan, Samuel Paty, Dominique Bernard, … Bien d’autres encore…
Pendant ces dix ans, la pieuvre islamiste, savamment mêlée à la voyouterie des « quartiers » et tout aussi savamment soutenue par des pays et un parti qui n’aiment pas notre pays autrefois fer de lance de la démocratie dans le monde, n’a cessé de tenir la République Française par les poignets et ses décideurs à la gorge.
Son entrisme n’a pas cessé lui aussi de progresser, s’infiltrant aisément dans les médias, s’exposant fièrement sur les réseaux sociaux, côtoyant les organes du pouvoir de façon directe ou plus occulte, au point par exemple – mais c’est un exemple frappant – d’inciter un Président de la République à ne pas descendre dans la rue pour manifester contre l’antisémitisme, au lendemain du viol d’une jeune fille juive, violée parce que juive, donc complice d’un prétendu génocide…
Triste constat
J’entends depuis ce matin des intellectuels (ou pas) évoquant sur les chaines d’info TV en continu et sur les radios le souvenir des assassinés de Charlie Hebdo (très peu du reste est dit sur Yoav Hattab, Yohan Cohen, Philippe Braham et François-Michel Saada). Oui, nous les aimions ces Wolinski, Cabu et toute l’équipe de Charlie. Ou plutôt nous aimions leur impertinence et leur liberté dans un pays où ces deux ingrédients se sont progressivement mais sûrement dissouts dans un politiquement correct dénué de toute prétention humaniste.
Je les entends, ces intellectuels (ou pas) et, pour la plupart, ils constatent comme je le fais que ces dix ans n’ont servi à rien. Pire, la situation s’est terriblement aggravée à mesure que nos gouvernants glacés d’effroi ou compromis par des états, ne savaient pas et n’ont jamais su au fond réagir, régler « la question islamiste ».
Pis, notre pays a reculé sur presque tous les terrains, dont celui de la laïcité, gonfalon de politiques qui l’invoquent à tout bout de champ tout en ne faisant rien pour lui rendre le lustre qu’elle a perdu.
Que dira-t-on le 6 janvier 2035 pour les 20 ans de ce crime innommable des frères Kouachi prétendant venger le Prophète ? Pourra-t-on encore dire quelque chose du reste ou la partie sera-t-elle définitivement perdue ?
Il se trouve que la colonne vertébrale de notre peuple, religieux ou pas religieux compris, reste l’espoir. Pas étonnant que l’hymne israélien s’appelle « Hatikva ». Nous devons donc vivre d’espoir, rester vigilants et fermes, ne rien lâcher face à la meute des ennemis implacables des Juifs qui sont tout autant ceux de la France.
Nos destins sont liés… Plus que jamais !
© Geka
Dès 2017 et l’arrivée du duo Macron-Mélenchon au pouvoir, on pouvait deviner que la Bête Immonde avait gagné. Pour moi, c’est devenu évident en 2020, 2021 : les appels du pied du gouvernement aux Islamonazis étaient chaque jour plus ostensibles. Charlie, c’était du flanc. Les manifestants sincères représentaient une minorité.