René Cassin contre les truqueurs. Par Pierre Saba

René Cassin présente la Déclaration universelle des droits de l’homme à l’ONU

Régulièrement, les media et politiques hostiles ou indifférents à l’existence d’Israël  feignent de s’étonner de la problématique des succès militaire et géopolitiques de l’Etat d’Israël.

Ils décrivent par prestidigitation Israël comme agresseur et ses agresseurs comme agressés!

Leur grande question tourne autour des prétendues violations régulières du Droit international (DI) par l’Etat hébreu sans lesquelles il ne serait en mesure d’ « imposer sa loi au Proche-Orient ».

Allégations

Les allégations de ces « analystes » attestent de leur méconnaissance ou du rejet général du sujet qu’ils abordent. Ils séduisent les publics épris de libertés et ignorant tout de la situation historique, géopolitique et actuelle du Proche-Orient. Ils alimentent  ceux qui se nourrissent de la haine d’ Israël.

Orientation mécanique contre Israël

Ces « spécialistes » évoquent un prétendu DI, sans retenue, sur toutes les latitudes, sans jamais le détailler et l’orientant mécaniquement contre Israël. La raison de l’absence de textes juridiques et règlementaires précis à l’appui de leurs « démonstrations » est qu’ils n’existent pas!

Quant à ceux qui existent, ils soutiennent la défense d’Israël et c’est pourquoi ils ne sont jamais cités par ces examinateurs de pacotille.

Complicités inattendues

Ces manipulations juridiques et réglementaires sont commises par des juges de la CPI, de la CIJ et autres, aux titres de l’obéissance rétribuée et/ou de la crainte d’exécution des menaces prescrites par des Etats qui financent les organisations internationales (Qatar et autres) et qui les menacent (Iran, Liban, Pakistan et autres).

C’est pour les mêmes motifs que ces manipulations sont acceptées, subies, promues par des Etats démocratiques qui tournent ainsi le dos à leurs propres principes constitutifs et fondamentaux.

Double effet des trucages juridiques et règlementaires

Le résultat de ces truquages juridiques et réglementaires sont doubles.

-D’une part, c’est Israël, mais aussi l’Arménie, Taïwan, le Kurdistan autonome, etc, qui sont considérés comme Etats criminels et hors DI et à abandonner !

De leurs côtés, les dictateurs en titre ou déchus ne font l’objet d’aucune enquête, ou avec une partialité qui y met rapidement un terme en les protégeant (cf le syrien Assad etc)

C’est la consécration du non-Droit comme la règle régissant les Etats entre eux.

-D’autre part, un contre-DI est désormais en place, non écrit mais validé par des majorités automatiques au sein de l’ONU, incriminant les Etats innocents et leurs alliés et innocentant les Etat coupables et leurs complices.

-Enfin, cette situation anormale est « normalisée » par la complicité de vecteurs étatiques  et organisationnels qui en réglementent l’usage en toute illégalité et en toute impunité.

Réponse aux prétendus spécialistes

Pourtant, et c’est la réponse terminale à adresser à ces faux ingénus de l’ « analyse », en dépit des processus artificiels d’élaboration, aucune des « décisions »   présentées comme conformes aux normes juridiques internationales alors qu’elles ne le sont pas, ne parvient in fine à sauter la dernière haie formée par les synthèses juridiques des personnels judiciaires internationaux, silencieux et courageux, qui déboutent les artifices et autres forfanteries juridiques en appliquant non un DI imaginaire, mais en détaillant précisément les mesures et les jurisprudences du Droit international public.

Rapports de force entre Droit et propagande

Les succès médiatiques et politiques des allégations fondées sur un DI inexistant sont éminemment regrettables et nocives à la paix des nations.

Pour masquer finalement les rejets par quelques magistrats internationaux des dispositions illégales et non conformes, les truqueurs propagent d’innombrables « commentaires » et « analyses » médiatisées à l’infini et destinés à effacer l’information réelle des rejets judiciaires de leurs projets.

S’enfonçant encore un peu plus dans leurs ignominies, ces « spécialistes » invoquent un prétendu « deux poids, deux mesures » qui favorisait Israël par d’ « exceptionnelles exonérations de ses obligations » et lui permettrait d’éviter toutes condamnations!

Il faut répondre aux prétendus et médiocres sachants 

Ce qui sauve juridiquement Israël est l’application terminale non d’un prétendu DI, mais d’un Droit international public (DIP).

Ce qui le sauve militairement est l’acharnement de son peuple courageux à refuser de suivre les exemples destructeurs que les mêmes ennemis et les mêmes complices imposent avec succès à l’Arménie, au Kurdistan, etc.

La défense juridique d’Israël repose sur la jurisprudence, le DIP et la réglementation internationale, alors que ses ennemis propagent un Droit inexistant.

C’est ainsi que la défense d’Israël qu’Israel est la défense du Droit.

Le mépris à adresser à ces truqueurs n’a d’égal que la considération à honorer les rédacteurs de la Charte de l’ONU, au premier rang desquels le professeur René Cassin.

© Pierre Saba

02-01-25

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