Le glas a longtemps été sonné dès l’agonie d’une personne jusqu’à sa mort, ou alors entre sa mort et ses funérailles, et actuellement lors des obsèques. Après bientôt trois ans, l’heure de faire les comptes approche à grands pas.
Prologue
On est désormais loin du jour où il s’agissait de « mettre la Russie à genoux » pour l’un de nos ministres ou de poursuivre jusqu’à la victoire finale de l’Ukraine, « seule issue possible ». W. Poutine a accepté de recevoir le premier ministre slovaque Robert Fico qui lui a proposé son pays comme lieu d’une éventuelle négociation. Il ne l’aurait pas reçu s’il n’était pas intéressé.
Avant-propos
L’Union Européenne, qui évoque depuis des années la création d’une défense européenne, va devoir très bientôt affronter la question, l’UE n’est pas actuellement en mesure de répondre positivement et dans quel délai.
L’Europe a certes connu des guerres longues. Nous avons eu la guerre de trente ans, celle de cent ans. On ne compte plus les guerres poursuivies par l’empire des Tsars. La république Fédérative de Russie a connu 5 guerres entre 1910 et 1921. L’URSS, depuis 1917 à ce jour, a participé à dix-sept guerres.
L’élection de D. Trump va accélérer le processus, car le 47° président des États-Unis insistait déjà clairement depuis son premier mandat pour que l’Europe (l’UE) prenne, elle-même, sa défense en charge.
On comprend aussi que cette inflexion de la politique américaine va conduire Washington à transférer sur les européens un poids important de l’aide à l’Ukraine, aussi large que possible. Les Américains exigent que chaque état consacre au moins 3% de son budget à l’Otan. Ce qui est loin d’être réalisé à date. La coordination de l’aide militaire à Kiev, jusque-là basée aux États-Unis, a été transférée à l’OTAN et à ses membres en Europe. De même un nouveau centre de commandement, le Nato Security assistance & training for Ukraine (NSATU), est basé à Wiesbaden en Allemagne. Le QG général américain pour l’Europe et l’Afrique s’y trouve déjà. L’implication américaine reste donc très importante. Ces changements confirment un rôle accru pour les Européens dont l’Allemagne qui doit y jouer un rôle central. Germany is back, dit-on outre Atlantique.
On en est aussi à préparer les modalités d’approche d’une future et incontournable négociation. On a bien compris que l’Ukraine n’entrera pas demain dans l’OTAN. Il faut donc faire preuve autant d’imagination que de réalisme. Tout autre approche serait vouée à l’échec.
Parallèlement W. Zelensky ( avec discrétion) a également entamé des échanges avec divers responsables européens dont E. Macron, le premier ministre polonais D. Tusk et le secrétaire de l’OTAN M. Rutto, pour imaginer selon quelles modalités cette démarche pourrait être engagée. D. Trump lors de son passage à Paris le 7 décembre a eu un entretien avec Zelensky et E. Macron. Il a mis la pression pour accélérer le processus qui ne se limitera pas à un cessez-le-feu uniquement. Ce que Moscou rejette avant même toute rencontre.
La situation actuelle
Les forces russes poursuivent sans relâche leur progression quotidienne, tout en continuant leur matraquage aérien des infrastructures énergétiques encore intactes. On fait état de pertes importantes, on évoque la mort de centaines de militaires nord-coréens. On peut en dire autant coté ukrainien où ces pertes sont d’autant plus douloureuses et dramatiques vu l’état de destruction du pays. On estime à près de 2.000 km2 le territoire conquis par la Russie depuis septembre sur une ligne de front de 1130 kms ! La supériorité numérique russe et son armement empêchent l’Ukraine d’avancer et de contenir cette progression.
L’infériorité numérique
Devant l’augmentation importante des morts et des blessés, l’armée ukrainienne éprouve des difficultés croissantes à remplacer ses pertes. Sous la pression elle a abaissé l’âge d’incorporation à 25 ans et on la pousse même à l’abaisser à 18 ans. La formation trop courte des nouvelles recrues augmente le taux de morts au combat qui ne cesse d’augmenter. On parle aussi de plus de 200.000 déserteurs et de la fuite à l’étranger d’autant de jeunes dans la tranche d’âge 18-25 ans.
Les préliminaires
Les entretiens entre responsables européens, W. Zelensky et D. Trump par ailleurs, auraient notamment porté sur la création d’une force d’interposition de quelque quarante mille hommes fournis par l’UE, positionnés sur la ligne de démarcation, au terme d’un cessez-le-feu, première étape du processus de négociation. Le chancelier allemand totalement absorbé par l’éclatement de sa coalition n’a pas participé à ces entretiens, suivi par un de ses conseillers. De nouvelles élections auront lieu en février, après l’entrée de D. Trump à la maison blanche. Il est néanmoins question de la participation allemande à une telle force d’interposition. Or 55% des Allemands (droite et gauche) la rejettent. Seuls les Verts ont une majorité absolue en faveur de la participation allemande. Le choix des partis de droite et du centre pourrait sans aucun doute influencer les électeurs. Aucun sondage connu sur le même thème en France, où on peut s’attendre au même rejet.
La France, de son côté, a formé et renvoyé en Ukraine 2.000 soldats de la 155ième brigade motorisée avec divers véhicules blindés, dont 18 obusiers César. Petit rappel, en Europe pratiquement chaque grand pays fabrique des obus de 135, sauf qu’ils ne sont pas interchangeables entre eux, faute d’un standard commun.
L’épilogue
N’est pas encore écrit. Pour autant, l’Ukraine est épuisée militairement, physiquement, moralement, économiquement. Ses habitants, d’abord déterminés à résister, sont trois ans plus tard au bord de l’effondrement. Les Européens sont face à de grandes difficultés domestiques et économiques, ces peuples veulent bien soutenir l’Ukraine mais pas à n’importe quel prix. On tolérait la guerre, mais loin de chez soi. Le nouveau président américain l’a déclaré à maintes reprises, il ne veut plus de guerres, qui au fond l’empêchent de se concentrer à son conflit avec la Chine. Il n’a eu de cesse que d’affirmer sa volonté de régler la question « sous 24H ».
Poutine semble prêt à discuter avec Trump pour qui il a une certaine admiration et réciproquement. Tous les indicateurs sont passés à l’orange et les protagonistes devraient bientôt s’asseoir à la table des négociations. Alors que son incursion à Koursk se traduit par des pertes considérables pour rester en territoire russe, si ce n’est pas pour négocier, Pour quoi faire ?
Le président ukrainien veut-il sacrifier son peuple et son pays? Sera-t-il un héros parce qu’il sera allé au bout du chemin ou sera-t-il un traitre parce qu’il aura voulu négocier, Héros ou Homme d’État ? Ainsi va le monde.
© Francis Moritz
Francis Moritz a longtemps écrit sous le pseudonyme « Bazak », en raison d’activités qui nécessitaient une grande discrétion. Ancien cadre supérieur et directeur de sociétés au sein de grands groupes français et étrangers, Francis Moritz a eu plusieurs vies professionnelles depuis l’âge de 17 ans, qui l’ont amené à parcourir et connaître en profondeur de nombreux pays, avec à la clef la pratique de plusieurs langues, au contact des populations d’Europe de l’Est, d’Allemagne, d’Italie, d’Afrique et d’Asie. Il en a tiré des enseignements précieux qui lui donnent une certaine légitimité et une connaissance politique fine. Fils d’immigrés juifs, il a su très tôt le sens à donner aux expressions exil, adaptation et intégration. © Temps & Contretemps
L armée russe combat dans les tranchées , une armėe moderne aurait bousculé cette strategie immobiliste issue d un autre siecle , mais la gauche US n a jamais accepté de doter l ukraine de moyens adequat , des le depart Obama speculait sur un effondrement rapide , il fut surpris de la resilience ukrainienne mais en maintenant un filet minimal de soutien .
Je rapproche la strategie americaine au sujet de l ukraine de celle qui en 1948 speculait sur l effondrement rapide du yshouv juif de palestine , privé volontairement d armes et de renforts face aux armées arabes , la aussi , nos peres dejouerent la volontė des maitres du monde en survivant grace a leur courage , mais , la aussi , notre victoire fut amere car les pertes furent immenses .
@T+Amouyal L’armée ukrainienne aussi combat dans des tranchées. C’est ce qui se produit dans n’importe quel conflit s’étant enlisé, et c’est la nature du terrain qui veut cela. Actuellement, L’armée russe progresse sur presque toute la ligne du front. Le but des islamonazis du parti démocrate américain n’a jamais été de gagner la guerre mais de déstabiliser la Russie, quitte à sacrifier le peuple ukrainien entier, (et c’est un échec complet) et de détruire l’alliance économique entre la Russie et l’UE. En particulier Nordstream que l’administration de Washington avait dans le collimateur : ce second point a réussi mais les principaux perdants sont les Ukrainiens et les pays d’Europe de l’ouest, dirigés par des traîtres toujours prêts à agir contre les intérêts de leurs propre pays.
@Jerome O , mon propos soulignait le retard pris par les russes et leur inorganisation , souvenez vous des convois de blindés bloqués sur les routes et vulnerables a toutes les attaques aeriennes ! Les americains n ont pas donnė les helicopteres d assaut qui auraient permis a des commandos ukrainiens » d envelopper » les tranchées russes et de les prendre a revers , comme ils ont mis environ 2 ans avant de lacher une poignee de F16 , comme ils bloquent les missiles a portée moyenne , permettant ainsi aux russes de masser leurs moyens au plus pres du front .
Agiter l’épouvantail d’ennemis imaginaires ne sert qu’à favoriser les véritables menaces. La Russie ne représente plus aucune menace depuis Brejnev, voire depuis Krouctchev. Macron, Von der Leyen et le cabinet de Londres sont en train d’anéantir l’Europe, leurs cultures et leurs populations. Par le plus grand des hasards, la croisade antirusse et le soutien au régime de Kiev émane principalement (si l’on met la Pologne de côté) des pays occidentaux ayant basculé dans le Nazisme islamiste et indigéniste. Ainsi que du parti raciste, antisémite et pro-islamiste dit « démocrate »…Ainsi donc, VP a raison de dire qu’il combat le Nazisme. Même indirectement…
La crise économique qui va foudroyer la France et l’Europe sera d’ailleurs aggravée par leur folie belliciste (sanctions se retournant contre le sanctionneur + fin du gaz russe à bon marché). Totalement isolée sur la scène internationale et gangrenée par la peste brune islamonazie, l’Europe de l’Ouest est déjà sortie de l’Histoire. Ce djihad antirusse en soutien aux banderistes de Kiev n’aura fait que précipiter sa chute et renforcer sa honte.
Agiter l’épouvantail d’ennemis imaginaires ne sert qu’à favoriser les véritables menaces. La Russie ne représente plus aucune menace depuis Brejnev, voire depuis Krouctchev. Macron, Von der Leyen et le cabinet de Londres sont en train d’anéantir l’Europe, leurs cultures et leurs populations. Par le plus grand des hasards, la croisade antirusse et le soutien au régime de Kiev émanent principalement (si l’on met la Pologne de côté) des pays occidentaux ayant basculé dans le Nazisme islamiste et indigéniste. Ainsi que du parti raciste, antisémite et pro-islamiste dit « démocrate »…Ainsi donc, VP a raison de dire qu’il combat le Nazisme. Même indirectement…
La crise économique qui va foudroyer la France et l’Europe sera d’ailleurs aggravée par leur folie belliciste (sanctions se retournant contre le sanctionneur + fin du gaz russe à bon marché). Totalement isolée sur la scène internationale et gangrenée par la peste brune islamonazie, l’Europe de l’Ouest est déjà sortie de l’Histoire. Ce djihad antirusse en soutien aux banderistes de Kiev n’aura fait que précipiter sa chute et renforcer sa honte.
En Russie, une femme caucasienne peut se promener et sortir en s’habillant comme elle le veut, même la nuit : elle sera généralement en sécurité et donc libre. En Zeurope de l’ouest, elle risque d’être tuée et/ou violée sans pouvoir espérer nulle aide des autorités ni des passants. Vous préférez vivre où ?
Si vous vous rendez en Russie et dites que vous êtes français, vous serez généralement très bien accueillis : le peuple russe est le plus francophile au monde et aujourd’hui il est fort possible que la jeunesse russe connaisse mieux la culture française que la jeunesse dite « française ». Pour un Français et plus encore une Française, la Russophobie est l’un des symptômes pathologiques les plus aigus de la haine de soi. Ces Français se prosternent devant leurs ennemis (Algérie, Allemagne, UE Qatar, USA wokistes etc) et haïssent leurs seuls amis (la Russie) ou alliés (Israël) sincères.
Triste, bien triste, encore plus triste pour l’Ukraine et la Russie. C’est comme si l’Allemagne (ou l’OTAN) soutenait l’Occitanie libre ou la Corse contre la république parisienne de langue d’oil ! Bravo : nous avons réussi à faire des Ukrainiens et des Russes des frères ennemis. Nous confondons Russie et URSS! En Ukraine, corruption, discriminations envers Tziganes, Hongrois et Roumains sont flagrantes et nous n’y mettons pas fin ! Nous dépensons des sommes astronomiques pour cette guerre et nos gouvernements ne reculent pas devant le spectre d’une 3ème guerre mondiale qui serait apocalyptique ! L’antisémitisme infernal se développe en France et dans les pays de l’OTAN, nous comptons chichement nos sous pour reconstruire Mayotte, nos armées ne se portent pas au secours des otages séquestrés par le Hamas ! Elle est belle notre république macronienne !