« Tout comme nous avons agi avec fermeté contre les branches terroristes de l’axe du mal iranien, nous agirons contre les Houthis – le résultat sera identique. Dans ce cas précis, nous n’agissons pas de manière isolée. Les États-Unis, ainsi que d’autres nations, perçoivent comme nous les Houthis en tant que menace, non seulement pour le commerce maritime international, mais également pour l’ordre international. Je vous invite à faire preuve de patience. Nous nous chargerons du reste. »
Benjamin Netanyahou, 22.12.2024
La défaite du Hezbollah et l’effondrement d’Assad ont prouvé qu’une stratégie coordonnée pouvait vaincre les forces les plus résilientes du Moyen-Orient.
Face aux Houthis, ces pirates génocidaires qui menacent la Mer Rouge, une approche similaire s’impose.
PRÉPARATION ET FRAPPE
Un déploiement naval massif américano-britannique-israélien, avec la participation possible d’acteurs secondaires comme la France, établirait un blocus du littoral yéménite, coupant les routes d’approvisionnement en armes.
L’offensive à proprement parler débuterait par une campagne aérienne de quelques jours, neutralisant les défenses aériennes puis ciblant les centres nerveux : quartiers généraux à Sanaa, installations à Sa’dah, sites de missiles balistiques.
DÉMANTÈLEMENT SYSTÉMATIQUE
Une campagne méthodique de plusieurs semaines détruirait chaque composante militaire : dépôts, communications, bases logistiques. Les Houthis ne pourraient maintenir une défense cohérente.
SOULÈVEMENT ET PHASE FINALE
L’effondrement du commandement houthi déclencherait l’action des forces tribales sunnites de Marib, al-Jawf et al-Bayda.
Le régime, maintenu par la terreur (exécutions sommaires, enfants soldats, extorsions, répression), ne jouit que d’une faible légitimité malgré l’abrutissement de la population qu’il contrôle.
Les forces spéciales occidentales coordonneraient l’avancée vers Sanaa, avec appui aérien et soutien logistique du Golfe. Des poches de résistance subsisteraient à Sa’dah, mais sans constituer une menace stratégique.
RECONSTRUCTION DU YÉMEN ET DÉFAITE DES MOLLAHS
Une administration transitoire inclurait forces tribales victorieuses et technocrates modérés, avec financement des monarchies du Golfe.
Cette stratégie combinant pression militaire extérieure et soulèvement tribal offre la perspective la plus réaliste d’un changement durable.
L’objectif n’est pas l’élimination totale du mouvement houthi, mais la destruction de sa capacité à contrôler le Nord-Yémen et menacer la navigation internationale.
Le temps joue désormais contre un régime isolé, qui représente avec les milices chiites en Irak, en perte de vitesse et dans la ligne de mire des Américains, la dernière pièce dont disposait la Dictature iranienne pour déployer sa puissance dans la violence.
La guerre ne se terminera pas à Saana mais bien à Téhéran. Les mollahs le savent et ils tremblent.
© Joel Hanhart
Joel Hanhart is Ophthalmologist @ Shaare Zedek | Head of the Medical Retina Unit. Jerusalem
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