En Irak, les milices pro-iraniennes jettent l’éponge. Par Joel Hanhart



La milice Al-Nujaba, qui chapeaute environ 40 groupes chiites, a conclu un accord avec le Premier ministre irakien Mohammed Shia Al-Sudani pour mettre fin à ses opérations militaires contre Israël.

Cette décision fait suite aux avertissements du gouvernement irakien concernant le risque d’entraîner le pays dans une situation plus grave que celle de la Syrie sous Assad, conduisant également le groupe à renoncer à toute intervention en territoire syrien.

Ce revirement intervient après un ultimatum américain exigeant le démantèlement immédiat de toutes les organisations de combat non-militaires opérant en Irak.

EFFET DOMINO : LA GRANDE DÉBÂCLE
L’effondrement éclair du système iranien en moins d’un mois signe la fin d’une époque. La chute d’Assad en Syrie a déclenché une réaction en chaîne dévastatrice pour Téhéran, révélant la fragilité intrinsèque de son empire régional bâti sur quatre décennies de peur et de pétrodollars.

LE GRAND DÉMANTÈLEMENT
Le système de domination iranien s’écroule pièce par pièce : Assad balayé après 40 ans de règne, le Hezbollah transformé en tigre édenté, et maintenant les milices irakiennes qui battent en retraite. Les défenses antiaériennes syriennes et iraniennes, jadis redoutables, gisent en ruines sous les frappes israéliennes.

LES HOUTHIS DANS LA LIGNE DE MIRE
Les frappes américaines du 21-22 décembre sur Sanaa marquent une nouvelle phase : après la Syrie et l’Irak, c’est au tour du proxy yéménite de Téhéran d’être ciblé. Face aux tirs de missiles sur Tel Aviv et au blocage de la mer Rouge, Washington et ses alliés vont bientôt passer à l’offensive pour éliminer le dernier pion actif de l’Iran.

LE BILAN CATASTROPHIQUE
L’ampleur du désastre est vertigineuse : 40 milliards d’investissements iraniens partis en fumée en Syrie, le corridor terrestre vers la Méditerranée définitivement coupé, et Israël désormais capable de frapper directement le territoire iranien.
Les proxies de Téhéran, hier encore redoutés, sont neutralisés un à un, au point que Khamenei lui-même est obligé de se distancer des proxies défaits devenus encombrants, comme si les Iraniens allaient ainsi passer l’éponge sur le délabrement interne que la folie expansionniste a laissé.

NOUVELLE DONNE STRATÉGIQUE
Cette débâcle historique rebat toutes les cartes au Moyen-Orient. La Dictature islamique en Iran, isolée et affaiblie, voit son rêve impérial s’effondrer alors même que ses adversaires gagnent en confiance et en capacités.

Pendant que les commandants Houthis fuient Sanaa, le régime des ayatollahs pourrait bien être le prochain domino à tomber.

Le plus tôt sera le mieux. Pour que puissent enfin respirer les peuples d’Iran.

© Joel Hanhart

Joel Hanhart is Ophthalmologist @ Shaare Zedek | Head of the Medical Retina Unit. Jerusalem

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