La crise qui secoue Le Monde autour de Benjamin Barthe jette une lumière crue sur les pratiques éditoriales du quotidien suisse Le Temps.
Si le « journal de référence » français voit sa couverture du conflit israélo-palestinien questionnée, le titre qui se veut son homologue romand et l’idolâtre (https://lnkd.in/eRWWvj9k) présente des dérives plus systématiques encore.
Sous la direction de Madeleine von Holzen et la présidence d’Abir Oreibi, qui fut discrètement liée au soft power qatari (cf illustration), « Le Temps » suit une ligne éditoriale où l’hostilité envers Israël confine à l’obsession.
Fin octobre déjà, le journal ouvrait ses colonnes à un activiste du Hamas à Ramallah, présenté de manière mensongère comme « activement recherché par les Israéliens », pour remettre en question les massacres de Sim’hat Thora (https://lnkd.in/eF9UKPFw).
« Le Temps » affiche une disproportion flagrante dans sa couverture de Gaza. Un fil dédié est maintenu dans la version digitale, où certains termes sont bannis et où le conditionnel fleurit sélectivement pour les « versions des autorités israéliennes ».
Le traitement de l’UNRWA est révélateur : même face aux preuves massives de complicité de l’agence onusienne, le journal refuse de questionner le narratif produit par l’écosystème local UNRWA-CICR, structurellement lié à sa rédaction.
L’analyse des contenus éditoriaux révèle une orientation où ce n’est plus seulement l’État d’Israël qui est visé, mais la judéité elle-même.
« Le Temps » est financé par la Fondation Aventinus, dont l’identité des soutiens est opaque. Les démissions de journalistes dénonçant un « climat liberticide » (https://lnkd.in/dxJJKUjJ) font écho aux tensions internes du « Monde ».
En septembre 2024, le journal pousse le relativisme jusqu’à comparer les rues du ghetto de Varsovie à celles où évoluaient les Rothschild à Francfort, qualifiant cette famille d' »hydre que rien ou presque ne prédestinait à régner sur la finance mondiale ». De tels dérapages, impensables il y a encore quelques années, s’inscrivent dans une ligne éditoriale « judéo-obsessionnelle » assumée.
Si l’affaire Barthe a révélé les failles du système « Le Monde », elle invite à un examen plus approfondi du « Temps », où l’influence des réseaux antisionistes se conjugue à l’opacité financière.
La situation du « Temps », multipliant les écarts à la déontologie dès qu’il est question des Juifs, apparaît d’autant plus préoccupante que ses mécanismes de contrôle échappent à tout examen public.
Le Figaro
Le Point
© Joel Hanhart
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