
HISTORIQUE ET VERTIGINEUX
Comment expliquer l’effondrement d’un régime corrompu,
assommé par les sanctions,
Privé de son pétrole,
Ayant réduit son armée à la mendicité,
Et que ses alliés ont lâché!
Les russes occupés ailleurs,
Les iraniens ébranlés par les frappes israéliennes,
Le Hezbollah décapité,
Tout ça est vrai, mais personne n’avait annoncé que les islamistes allaient donner le coup de grâce en 10 jours.
C’est la fin d’un état fantôme,
le cœur du nationalisme arabe !
la fin de l’arc chiite qui donnait aux mollahs iraniens une sorte d’assurance-vie!
L’Iran et la Russie sont les grands perdants.
LES GAGNANTS sont
La Turquie: elle veut
-élargir son emprise à la frontière.
-liquider l’état Kurde protège par les américains.
Ainsi, elle pourra négocier en état de force avec Trump.
Quand les perses régressent,
les Ottomans progressent!
Le Qatar :
qui sait se rendre indispensable
Et Israël !
Ses ennemis ont cru qu’après le 7 octobre, c’était le début de la fin pour Israël
Un peu plus d’un an après, on voit que la mécanique infernale déclenchée ce jour-là,
-a ravagé le Hamas et Gaza,
-détruit le pouvoir Hezbollah,
-liquidé le régime syrien
-désarmé l’Iran.
Binyamin Netanyahu a renversé la table.
Il surveille sa frontière,
CAR
l’irruption d’un régime islamiste à la porte d’israël, tenu par des anciens d’El Kaida, posera tôt ou tard un problème!
MAIS
C’est tout le Moyen-Orient qui bouge,
Nous n’assistons pas seulement à la fin de Bachar Al Haddad,
C’est la RE-CONFIGURATION du MO!
C’est historique et vertigineux.
Le Parti BAAS et la Chambre des députés ont déclaré qu’ils respectaient la volonté du peuple !
Il n’y a pas de règlement de compte.
Les rebelles islamistes évitent toute confrontation.
On les a même entendus pousser un cri du cœur :
« Nous aimons Israël,
nous n’avons jamais été ses ennemis! »
Ce à quoi Israël a répondu en bombardant les sites militaires.
Il est préférable de ne pas avoir à sa porte armes chimiques et autres missiles.
La chute de Bachar est un soulagement, mais la Syrie ne sera jamais la Suisse.
© René Seror