Les enfants d’Israël ont rétabli la Puissance de Jacob et la Gloire d’Israël. par Charles Baccouche

Photo « Groupe Israel Eternel » de Marc Mordehaï Fitoussi

LE COMBAT DES ENFANTS D’ISRAËL

Tu marches toute droite petite fille, dans ton petit manteau, sous le regard vide d’une brute menaçante. Tu marches, sérieuse comme il n’est pas permis pour une enfant si jeune. 

Ma petite fille, ma petite juive qui sait que les monstres existent vraiment et qu’ils sont sans pitié. 

Tu marches seule sans ta maman, sans ton papa, sous le regard vide de la brute qui surveille tes pas. Des gens malheureux raflés par les barbares te suivent comme si tu ouvrais la marche vers l’enfer.

Ces monstres sortis des ténèbres, en uniformes noirs, ont gazé, brûlé tes parents, tes tantes et tes oncles, toute cette belle famille qui célébrait en leur temps les fêtes de l’Eternel. Tu ne sais pas vers quel improbable endroit tu es emmenée, tu te doutes que ce sera méchant, dans un endroit qui ne devrait pas exister, ni pour les enfants ni pour les grands, ni pour les juifs. 

Toi, le petit garçon qui dit «  Monsieur je ferai plus, pardon » Tu ne sais pas encore que ce pantin sanglé dans un habit de mort n’a pas d’oreilles, que ses yeux sont éteints, que sa bouche éructe mais ne parle pas, que sa langue est collée à son palais. Il te braque et tu lèves les bras comme un grand, comme un voleur pris en flagrant délit. 

Qu’as-tu volé, quel crime abominable un petit garçon peut-il commettre pour que de si grandes peines lui soient réservées ?

Et Toi, enfant tremblant devant le démon obtus, tu remontes ta manche pour montrer que le numéro tatoué sur ton bras ne s’est pas effacé, car tu n’as plus de nom, tu es un numéro qui sera jeté aux flammes, tu n’es pas un enfant pour le salaud. 

Tu resteras à jamais un enfant de chez nous.

Vous tous, les milliers et les centaines de milliers d’enfants, vous avez été privés de tout, de nourriture, de vêtements, de parents, de caresses, emportés dans des chambres closes et gazés au milieu des cris et des douleurs des juifs expiant le crime d’être nés juifs dans un monde de malheur.

Toi, le vieil homme à la barbe arrachée, trainé dans la poussière pour que les bourreaux s’amusent, Tu plies et ne romps pas, parce que tu es juif.

Toi, la vielle femme à genoux, le menton relevé par le fouet d’une brute sans visage, tu ne blasphèmes pas, tu ne renies ni ta foi, ni ton dieu ni ton peuple. Tu seras immolée justement parce que tu es juive, comme vous les femmes juives qui faisaient chanter leurs maisons et leurs familles. 

Ils vous ont fait courir nus, sous le fouet, vous les enfants, les femmes, les hommes, les vieux, 

sous les coups de leurs matraques, dans l’hiver glacé de Pologne, sur la rampe qui mène aux chambres à gaz. Nous courons avec vous jusqu’à la fin des temps.

Tous, sans pain sans habits, torturés par une faim abyssale qui épuise les corps et affadit les âmes, ils vous ont astreints jusqu’à en mourir à de pesants travaux stupides, au milieu du froid intense, sans répit jour après jour, sous le ciel indifférent et le regard impavide des bourreaux, marionnettes qui se croyaient des dieux.

Ils ont tués nos enfants, ils les ont torturés, les ont  livrés au feu sans un regard, tout en choyant les leurs comme de bons pères et bons époux. 

Non, petite fille qui marche toute droite dans ton petit manteau, tu n’es pas seule, ton peuple  se tient à tes côtés, Israël à la mémoire multimillénaire qui a vaincu la haine des hommes, a surmonté l’Histoire et enfin, revient dans son pays qui est le tien.

Ils se sont évaporés, les monstres et les temps maudits. Mais ils ressortent sous d’autres oripeaux des abimes et de nouveau,  ont tué, violé, torturé nos mères et nos sœurs, nos garçons et nos filles au pays-même où ils devaient connaître la paix. Ils sont revenus, les démons bouffis de haine, Ils ont recommencé à massacrer, à enlever les meilleurs de chez nous. 

On a cru, en tremblant, que les temps maudits revenaient de la nuit et que le petit et vaillant pays était en danger mortel, lorsqu’un matin de fêtes les atrocités se sont abattues sur ses villages sur la merveille de Pays où coulent vraiment le lait et le miel, où nous pouvions dire au Monde : « Voici, je suis rentré chez moi, au seul pays de ma mémoire, nous sommes égaux maintenant ». 

Nous savions que les ennemis étaient nombreux et nous défiaient, mais nous ne voulions pas imaginer que la bête tapie dans les ténèbres se jetterait sur nous une nouvelle fois. 

Des milliers de juifs furent assassinés sans avertissement, les femmes enlevées et mille fois violées, des gens retenus dans les tunnels noirs, soumis aux sévices des nazis revenus en uniformes verts pour anéantir le peuple de l’Espérance.

Mais Cette fois, les démons ont rencontré des hébreux vengeurs et armés, qui ont d’abord hésité puis ont repris leur destin en main sans se soucier des Nations ni du Ciel. 

Ils ont stupéfait les Nations et ouverts les portes d’en Haut. Sur tous les fronts les Lions de Judas ont repoussé les assassins, les ont poursuivis et anéantis jusque dans leurs tanières. 

Comme un écho des temps antiques, un seul en pourchassait dix mille, sur sept fronts ils ont combattu et écrasé les serviteurs de la mort.

Ils ont rétabli la Puissance de Jacob et la gloire d’Israël.

C’est un peuple qui vit solitaire, il est un lion couché qui rugit dans la plaine, s’il se dresse,  Qui pourrait l’affronter ?

15 décembre 2024

                                                                       Charles BACCOUCHE

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10 Comments

    • D’où l’art, que vous perpetuez par vos propos, d’occulter la réalité, de nier le vrai génocide d’un peuple parce que juif, de manquer de culture, de discernement… Aucun enfant juif n’a été gazé, le peuple palestinien n’est pas visé pour être décimé comme l’a été le peuple juif contrairement aux mensonges racontés. Ce n’est pas banaliser ou nier ce que vivent les gazaouis que de ne pas accepter la comparaison entre ce peuple et le peuple juif !

    • Les enfants de Gaza ne peuvent être comparés aux enfants juifs ayant subi un génocide, c’est une marque d’inculture que de le faire, une ignorance de l’histoire, c’est un raccourci intolérable. S’il est évident que les enfants de Gaza subissent une guerre intolérable ils ne sont pas visés directement, ne font pas l’objet d’une intention d’être décimés.

  1. Charles Baccouche :je suis tellement émue par ce récit de la mémoire, tristement désespérément d’actualité, les criminels en vert ont fait place à des criminels en noir avec un bandeau autour de la tête ou est écrit: moi je tue . et je revois toujours cette photo avec le petit garçon les bras levés devant un nazi triomphant qui le tient en joue. Ces nazis là ne brûlent pas tous en enfer, pas encore.

  2. Oui, peuple d’Israël, le Dieu créateur de l’univers, de l’infiniment petit comme de l’infiniment grand ne permettra pas que des “ humains” s’en prennent à “ la prunelle de Ses yeux “!
    “ Il ne sommeille ni ne dort , Celui qui veille sur Israël!”
    Craignez l’Eternel , vous les peuples !”Un jour … et il arrive les nations opposées à Israël devront plier le genoux !

  3. Pauvre petite palestinienne que ses frères utilisent comme rempart! Ses bourreaux sont de son sang peut-être même de sa famille, son voisin, son oncle, son cousin… Oui! Pauvre petite palestinienne, tout enfant a droit à notre compassion!

    • Vous avez une compassion légitime mais sélective semble t’il… Vous ne parlez pas de ces centaines de milliers d’enfants soudanais déplacés, affamés, détruits à cause d’une guerre horrible ! Aviez vous la même compassion pour les enfants en RDC, en Syrie, et autres pays, qui ont grandi avec les horreurs d’une guerre tragique ??!

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