Le wokisme est une nébuleuse idéologique à caractère religieux. Nous l’avons déjà vu avec l’analyse de Jean-Francois Braunstein. Dans cet entretien incontournable, Eric Mechoulan, historien et ancien chef de l’analyse stratégique et de la prospective à la DGSI, analyse en détail l’antisémitisme inhérent au mouvement wokiste. Il en montre à la fois la logique et le paradoxe. L’antisémitisme constitue une pierre angulaire, le fondement même de l’existence de la nébuleuse wokiste. Cet entretien laisse voir comment les wokes ont revisité la définition même de « Juif » en en faisant l’expression du mal social, culturel, politique et anthropologique. Eric Mechoulan explique également comment les universitaires ont participé à la perpétuation du rejet du Juif dans le monde académique.
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Le wokisme, idéologie raciste et négationniste ayant d’abord prospéré dans le monde anglo-saxon avant de se répandre comme une épidémie dans une partie du monde, reprend les fondamentaux des suprémacistes noirs : Un Juif est un Blanc et un Blanc est à abattre. Le racisme et le Fascisme ont changé de visage mais l’antisémitisme est une constante : les Juifs étaient ciblés par les suprémacistes blancs de jadis et le sont pareillement par les suprémacistes « racisés » d’aujourd’hui.
Il en découle que les pays occidentaux (Grande-Bretagne, France, Belgique, Pays-Bas, Canada, Suède etc) où prospère le nouvel antisémitisme sont avant tout marqués par la haine de soi et voués à une fin sanglante et sans gloire.