2025: Trump à la Maison-Blanche, les systèmes de défense antiaérienne détruits par Israël, l’allié russe embourbé en Ukraine.
LES MOLLAHS SENTENT LA CORDE SE RAPPROCHER DE LEUR COU.
La déliquescence du régime iranien en chiffres est frappante – seulement 10% de soutiens actifs selon les estimations, principalement concentrés dans l’appareil d’État et les Gardiens de la révolution. Face à eux, 90% d’une population de 85 millions d’habitants qui subit une paupérisation massive.
L’impact des sanctions est déjà dévastateur :
– Chute de 99.99% de la valeur de la monnaie depuis 1979
– Inflation officielle de 34% (réelle probablement supérieure à 50%)
– Près d’un tiers de la population sous le seuil de pauvreté
– Prix immobiliers alignés sur les USA avec des salaires 10 fois plus faibles
– 72,000 tomans nécessaires pour 1 dollar
La destruction des infrastructures pétrolières porterait un coup fatal :
– Perte des 2.5 millions de barils exportés par jour
– Effondrement des recettes en devises du régime
– Impossibilité de maintenir les subventions aux produits de base
– Paralysie du budget des forces de sécurité
Les forces de sécurité montrent des signes d’usure :
– Salaires rongés par l’inflation comme le reste de la population
– Moral en baisse après la répression des manifestations de 2022
– Tensions internes croissantes rapportées par des déserteurs
– Familles touchées par la crise économique
Sans revenus pétroliers, le régime ne pourrait plus :
– Financer les 2.5 millions de fonctionnaires et agents
– Maintenir les subventions alimentaires pour 85 millions d’habitants
– Payer les pensions des retraités (déjà en retard)
– Soutenir ses milices régionales
Le scénario d’effondrement serait rapide :
– Hyperinflation immédiate après la perte du pétrole
– Rupture des chaînes d’approvisionnement en 2-3 semaines
– Paralysie des services publics sous 1-2 mois
– Défections en cascade dans l’appareil sécuritaire
Sans pétrole et sous sanctions maximales, même les 10% de supporters privilégiés perdraient leurs avantages. Contrairement à la Syrie, ils n’ont pas d’échappatoire – ni pays d’accueil, ni fortunes à l’étranger facilement accessibles.
L’implosion du système suivrait le modèle syrien : effondrement économique → désertion des forces de sécurité → paralysie du pouvoir central → chute du régime.
La différence ? L’Iran dispose d’institutions plus solides, mais aussi plus dépendantes des revenus pétroliers.
Sans eux, le château de cartes des mollahs s’écroulerait aussi rapidement que leurs proxies.
© Joel Hanhart
Joel Hanhart is Ophthalmologist @ Shaare Zedek | Head of the Medical Retina Unit. Jerusalem
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