Reuters expose accidentellement la fausse affirmation derrière les allégations de famine à Gaza. Par Rachel O’Donoghue

La soi-disant « enquête spéciale » publiée par Reuters cette semaine examinant le système mondial de prévention de la famine était certainement révélatrice, mais peut-être pas de la manière dont l’agence de câblage l’avait prévu.

Tout en prétendant exposer les échecs du système de classification de phase intégrée de la sécurité alimentaire (IPC) dans la prévention de la faim – les échecs que Reuters insiste ne sont pas de la faute de l’IPC – l’enquête a mis en évidence par inadvertance des défauts flagrants dans la façon dont les famines sont mesurées, en particulier à Gaza.

L’article traite de plusieurs famines du monde entier, y compris celle présumée à Gaza, où l’IPC avait mis en garde contre une « famine imminente » dans la région nord. Cette famine, bien sûr, ne s’est jamais matérialisée, HonestReporting révélant précédemment comment l’IPC a discrètement fait marche arrière sur sa revendication. Selon Reuters, cependant, cette prévision inexacte n’était pas due à des données douteuses ou à des affirmations exagérées – c’était, naturellement, la faute d’Israël.

Citant « les bombardements israéliens et les restrictions de mouvement » comme obstacles à la collecte de données sur la malnutrition et les décès non liés aux traumatismes, Reuters évite les faits clés. Par exemple, Israël a facilité l’entrée de près d’un demi-million de camions d’aide à Gaza depuis le début de la guerre – des informations que Reuters omet commodément. Il manque également toute mention de l’habitude bien documentée du Hamas de voler et de tréser de l’aide. En fait, le mot « Hamas » apparaît un total de deux fois dans l’article de 4 000 mots, et seulement ensuite dans les légendes de photos faisant référence à la « guerre israélo-Hamas ».

Reuters reconnaît que la collecte de données de l’IPC à Gaza est erronée, car l’organisation ne peut pas utiliser ses « méthodes préférées » pour évaluer la malnutrition en raison de la destruction présumée d’hôpitaux et de cliniques par Israël. Cela inclut apparemment l’effacement de toutes les échelles et des planches de hauteur de Gaza – des outils qui, selon lui, sont essentiels pour mesurer la famine.

La vérité gênante sur le Hamas qui transforme les hôpitaux en centres de commandement et en dépôts d’armes ? Non mentionné. Au lieu de cela, des groupes humanitaires auraient formé des travailleurs de la santé à mesurer les bras des enfants et ce sont les données sur lesquelles les allégations de famine sont fondées.

Pourtant, l’IPC refuse de divulguer qui a formé les travailleurs responsables de la collecte des données derrière la demande de famine, ou même d’identifier les travailleurs eux-mêmes, invoquant des craintes qu’ils « pourraient être ciblés par Israël ». Oui, Reuters suggère sincèrement que le FAI pourrait traquer les travailleurs de la santé pour avoir signalé une famine. Si cela semble conspiratoire, c’est parce que c’est le cas.

Une raison beaucoup plus suple pour ce secret ? Les noms pourraient révéler une liste de « travailleurs de la santé » qui sont des agents du Hamas.

Encore plus déconcertant, malgré des préoccupations de sécurité présumées, l’IPC n’a pas collaboré avec les responsables israéliens – ce qu’il a fait avec d’autres gouvernements dans des crises similaires. Reuters explique ce refus en suggérant que le PIP a supposé qu’Israël ne voulait pas que l’aide atteigne les Palestiniens affamés.

La réalité ? Un demi-million de camions de secours sont entrés à Gaza alors même que le Hamas continue de tenir des civils israéliens en otage.

C’est l’histoire que Reuters ne veut pas raconter. Au lieu de cela, il se penche en arrière pour expliquer pourquoi la « famine imminente » de Gaza reste perpétuellement retardée – toujours juste au coin de la rue, mais jamais tout à fait arrivée.

Source: honestreporting.com

https://honestreporting.com

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