Depuis quelque temps le monde va mal. Encore plus depuis le 7 octobre Les Juifs, en Israël et en diaspora, et pas seulement eux, sont entre inquiétude et interrogation. Que dire ? Que faire ?
Mercredi 27 novembre, la loge George Gershwin du B’nai B’rith France a tenté de donner un début de réponse en organisant à l’Espace Rachi-Guy de Rothschild à Paris, sous la direction de sa présidente Patricia Waserman et du compositeur-interprète Frederic Zeitoun, membre de cette loge, une soirée qui refusait le renoncement et portait l’espoir : « Paroles de résistances ».
Des artistes, des intellectuels, des journalistes, des enseignants, des militants sont venus porter des témoignages de souffrances, mais aussi de résistances et de résiliences, les uns en lisant des textes, les autres en interprétant des chansons,
La loge George Gershwin n’avait pas décidé de mettre en place une soirée judéo-juive mais au contraire un rassemblement tourné vers tous ceux qui se battent contre les ennemis de la vie. Les intervenants qui se sont succédé ont évoqué le 7 octobre et la Shoah, mais aussi le génocide des Arméniens, la guerre imposée par la Russie à l’Ukraine, la dictature des mollahs qui brutalise le peuple iranien, le combat des éducateurs pour transmettre les valeurs de la République, le calvaire de femmes et d’enfants maltraités. Et bien d’autres épisodes de brutalité mais aussi de refus de la subir.
Une pléiade d’hommes et de femmes de valeur, qui sont eux aussi des résistants à leur façon et qui refusent la lâcheté et la compromission, ont apporté leurs concours à ce rassemblement pas comme les autres. Il faut les citer tous, car eux, ils n’ont pas craint de s’exprimer haut et fort : Elisa Tovati, Gérard Davoust, Cécile Chabaud, Matthias Vincenot, Tamar Loinger, Laura Mayne, Corinne Zarzavadjian, Emmanuelle Rozan, Aline Le Bail-Kremer et Volodymyr Kogutyak, Brigitte Fanny Cohen, Didier Lemaire, Thierry Beccaro, Patrick Braoudé, Serge Perathoner et Nicoletta.
Les bénéfices de cette soirée organisée avec le soutien la région Ile-de-France du B’nai B’rith France, seront versés au kibboutz Nir Oz. 40 membres de ce petit kibboutz ont été tués le 7 octobre et 26 dont la famille Bibas pris en otage à Gaza. Les survivants ont décidé de revenir dès que possible et de reconstruire leur kibboutz.
En sortant de cette soirée qui a redonné du courage à plus d’un, on pouvait se dire que la leçon de « Paroles de Résistances » , cela pouvait être : soyons dignes de tous ceux qui résistent ici et maintenant comme d’autres à d’autres époques et ailleurs. Et nous aussi, prenons notre part de responsabilité !
© Haïm Musicant
La Loge George Gershwin et le B’nai B’rith France, le Beau Geste de ces personnes pour l’aide qui sera apportée au Kibboutz Nir Oz pour que les survivants du 7 octobre puissent le reconstruire. Parmi les otages emportés ce jour là à Gaza ,la famille Bibas. Je pense à eux et à tous les otages,je prie pour qu’ils soient en vie …..
Le monde va mal et c’est important que des personnes de bonne volonté se mobilisent, une très bonne initiative. Etre résistant c’est refuser toutes les guerres, les génocides, les discours antisémites, totalitaires, toutes les barbaries. C’est soutenir les victimes pour qu’elles puissent se reconstruire. Cette photo de la famille Bibas c’est bouleversant surtout en voyant Kfir et Ariel. On pense et on prie pour eux et pour tous les otages, on espère une bonne nouvelle.Cette pensé de Primo Levi « Il faut nous méfier de ceux qui cherchent à nous convaincre par d’autres voix que celle de la raison ».C’est à méditer.