Selon « L’Orient-Le Jour », l’Etat hébreu a refusé la participation de la France au comité international de surveillance, avant de l’accepter « après ce qui semble être une intervention américaine visant à apaiser les relations entre le président français, Emmanuel Macron, et Benyamin Nétanyahou ».
L’Etat hébreu a en effet souhaité réduire au minimum le rôle et l’influence de Paris dans les négociations sur l’accord sur un cessez-le-feu mettant fin à la guerre au Liban, tant les relations entre les deux pays traversent une période de haute tension.
Nul n’a oublié les motifs de désunion, lesquels expliquent que bien des responsables israéliens ont affirmé leur opposition à un rôle actif de la France dans les négociations, estimant que ces pourparlers relevaient avant tout des Etats-Unis.
Israël accuse la France d’avoir mené des négociations directement avec le gouvernement libanais afin de court-circuiter la mission menée par le conseiller spécial américain Amos Hochstein.
Nul par ailleurs n’a oublié la décision du ministère français de la Défense interdisant la participation de sociétés israéliennes d’armement aux expositions d’Eurosatory en juin et d’Euronaval en novembre en France.
Nul n’a oublié les résolutions anti-israéliennes signées à l’ONU par la France, ni le comportement français lors du jugement de la CPI émettant des mandats d’arrêt à l’encontre de Benyamin Netanyahou et Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité durant la guerre dans la bande de Gaza.
L’Etat hébreu a pour ces raisons voulu réduire au maximum le rôle de la France dans le mécanisme de supervision d’un cessez-le-feu que les Etats-Unis ont mis sur pied pour déterminer les responsabilités d’éventuelles violations d’un futur arrêt des combats.
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L’accord en 13 points, fondé sur un projet américain, prévoit selon le site « Axios » et le quotidien libanais « L’Orient-Le Jour » une trêve de soixante jours, pendant laquelle le Hezbollah et Tsahal se retireraient du sud du Liban, délimité par le fleuve Litani, pour laisser 10 000 à 15 000 soldats libanais s’y déployer, en coordination avec la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul).
Il inclut également la mise en place d’un comité international pour en surveiller l’application. Les médiations se feront sur la base de la résolution 1 701 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui a mis fin à la précédente guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006, et stipule que seuls l’armée libanaise et les Casques bleus peuvent être déployés à la frontière sud du Liban.
Le texte, qui prend la forme d’une simple mise à jour de la résolution 1701, n’impliquera pas une ratification côté libanais, alors que le pays n’a toujours pas de président. Mais le parlement libanais se réunira jeudi pour reconduire le commandant en chef de l’armée, Joseph Aoun, à sa tête – son mandat se terminait en janvier – pour permettre le déploiement de l’armée libanaise dans de bonnes conditions.
Le document n’était pas encore signé que beaucoup ne cachaient pas leur scepticisme. Ces dernières quarante-huit heures, la pression est néanmoins montée pour que les deux parties acceptent le texte, alors que les Israéliens réclamaient la liberté d’agir militairement au Liban si le Hezbollah venait à « violer » l’accord et à renforcer ses infrastructures et capacités militaires, ce que Beyrouth refusait catégoriquement.
A noter: A la manœuvre, l’émissaire américain Amos Hochstein n’a pas ménagé ces dernières semaines sa peine pour obtenir un tel accord.
Macron le leche botte du hezbollah n aura plus aucun egard de la part d Israel , quand aux autres pays , ils semblent en general n accorder que peu d interet au charlot de l elysée .
Dur pour la France , mais il faut bien que les votes foireux et les elections bidonnées laissent des traces , et celles ci seront difficiles a effacer , 2017.2022 , le macronisme enterre la democratie avec l assentiment general des français .
L’attitude, les propos tenus par Macron à l’encontre d’Israel lui à fait perdre toute crédibilité. En France sa cote de popularité est au plus bas. Est-il encore vraiment le chef du gouvernement? Il voyage.
Israël devrait refuser toute intervention de la France et de l’UE au Moyen-Orient. De toute façon, personne ne s’intéresse à ce que dit Macron. Même les autres dirigeants collabos et corrompus d’Amérique du nord et d’Europe le méprisent plus ou moins ouvertement.
Le Hezbollah va en profiter pour se réarmer pour recreuser des tunnels et cocufier encore une fois. Israël .
Macron agit encore comme si la France était encore une grande puissance. Notre « doux pays » n’est certes pas le seul coupe-gorges d’Europe ni le seul pays européen tombé aux mains de la peste brune islamiste, mais c’est le seul qui soit en état de ruine économique. Les investisseurs étrangers ont plus confiance dans la Grèce que dans la France, aujourd’hui…Alors franchement, tout le monde s’en tape de ce que dit Macron. Comme il est fini sur la scène internationale, il semble plutôt s’adresser à son électorat : le public ignare de la presse mainstream, de BFM et LCI, qui croit encore que Macron est adulé dans le monde entier. En faisant semblant de s’occuper des affaires internationales, le petit Pétain de l’Élysée fait avant tout de la politique intérieure.