« L’Importation du conflit israélo-arabe en France » est un subterfuge éloigné de la réalité et diffusé ad nauseam dans l’ensemble des media français.
Les innombrables crimes et délits commis en France sur les personnes de confession juive, enregistrés ou non, ne reçoivent aucune réponse analogue, savoir: pas de violence des victimes ni de leurs familles sur les criminels et délinquants antisémites, etc.
Aux violences aux personnes, à l’altération des biens, aux délits et crimes antisémites, les Français juifs se défendent exclusivement par voie légale, quand ils le font.
L’usage inapproprié de l’expression écrite et dite à peu près dans tous les media français et chez de nombreux politiques correspond à:
la volonté d’atténuer les atteintes aux droits fondamentaux subis par les Juifs en France
la symétrisation erronée des victimes et des criminels-délinquants, ce qui est une grossièreté de criminologie élémentaire comme de Droit des personnes
– de soumettre l’Information au lobby antijuif si puissant en France
– de permettre à la Puissance publique de poursuivre sa politique ad hoc de communication en paravent(commémoration des victimes, célébration de la lutte contre l’antisémitisme) …
-… tout en imposant à la France les décisions présidentielles à l’encontre d’Israël et de ses alliés (interdictions raciales de toute présence israélienne avec contrôles patronymiques à l’entrée des personnes et groupes de personnes se rendant en salons commerciaux sur le territoire français) et des objurgations présidentielles à fort relent antisémite (prétendue illégitimité de l’Etat d’Israël, prétendue barbarie de son gouvernement, prétendus meurtres d’enfants arabes par les soldats israéliens le soir de Noël 2023, etc) et l’absence de toute volonté publique de lutter contre les désastres de l’antisémitisme en France attestés par le nombre incrémentiel des exodes intérieurs et extérieurs des Français juifs.
Ce qui est importé est l’ensemble des violences, des crimes et des délits intentés sur les populations civiles israéliennes sur les personnes et les biens des Français juifs, et ce n’est pas pareil!
Par conséquent, il est patent que l’utilisation de cette expression d’ « importation du conflit israélo arabe en France » est une infamie supplémentaire jetée à l’honneur et à la sécurité d’une partie de la communauté nationale, les Juifs français.
© Pierre Saba
Nous sommes désarmés, au propre et au figuré.
Je suis étranger Sudaméricain. J’habite à Paris depuis +20 ans. En tant que quelqu’un du Tiers Monde, et Latino-américain, à cause de l’histoire des indépendances de nos pays nous avons une sympathie instinctive et naturelle pour les Palos, nous y voyons un certain parallèle avec notre histoire. Nous savons bien que le peuple Juif habitait Israël jusqu’à il y a 2.000 ans ; et qu’ils l’ont quitté volontairement à partir de la destruction du 2e Temple de Salomon en 70 DC. Nous savons bien qu’au moment de trouver enfin un endroit pour que le peuple Juif puisse vivre en sécurité, le retour à la patrie ancestrale était le choix le plus logique et naturel. Hélas, un autre peuple s’était installé en profitant du vide. Donc, une situation explosive et des questions épineuses imbriquées les unes dans les autres, s’influençant et se renforçant, parfois s’annulant, mutuellement. Insoluble, quoi. Les deux parties ont simultanément un peu raison et un peu tort.
Le nombre exorbitant des civils Palos morts ou blessés lors des successives opérations militaires de représailles pour tel ou tel attaque de tel ou tel groupe terroriste n’a jamais permis à Israel de gagner la bataille de l’opinion publique, de l’image. Plutôt le contraire, comme chacun peut le constater.
A mon arrivée en France il y a +20 ans, j’ai tout de suite ressenti l’ambiance de menaces tacites mais détectables dans l’attitude, le comportement, les propos et le ton employé par une certaine population, immigrée comme moi, mais des pays ayant les liens les plus fraternels et religieux possibles avec les Palos. Ces menaces s’adressent à quiconque ne fait pas partie de leur communauté et qui ne leur manifeste pas une complicité ou au moins une sympathie. On vous taxe immédiatement de raciste ou d’intolérant ; alors que le racisme et l’intolérance viennent précisément d’eux, ces immigrés d’une certaine communauté, qui s’estime en guerre religieuse/idéologique larvée, à défaut d’être ouverte, avec le reste de la planète ; car leur livre de révélations ainsi l’ordonne.
Je me suis maintenu +/- éloigné du sujet explosif de la situation israélo-palestinienne. De même que les deux parties ont simultanément un peu raison et un peu tort, nous-mêmes qui assistons au conflit de loin, ne pouvons qu’avoir nous aussi un peu raison et un peu tort simultanément dans tout commentaire ou opinion que nous pourrions avoir. A force de cumuler tellement des « oui, mais … » je me suis accommodé tan bien que mal d’une neutralité honteuse. Ça ne m’a pas empêché pour autant de constater, comme chacun, une escalade des actes antisémites d’année en année. Qu’on ressente mutuellement une antipathie, je peux comprendre ; passer de là aux attaques pour « venger » ce qui se passe dans une autre région du monde, non. C’est absurde et c’est dangereux, car c’est ouvrir la porte à toutes les horreurs : une fois qu’on commence, ça ne peut que s’emballer.
Toutefois, l’horreur du 7 octobre a été pour moi le moment de bascule. Une abomination qui ressemble à une Shoah à petite échelle, sinon dans l’étendu des actes au moins dans son intention destructrice. J’ai signé la pétition pour le retour des otages, je regrette beaucoup de ne pas avoir les moyens de me permettre une contribution financière. Je suis profondément peiné et indigné que mes concitoyens, parce que Juifs, doivent se faire petits et supporter une escalade d’humiliations et d’agressions qui débordent largement le cadre d’un antagonisme entre deux pays. Là, ce qui se passe en ce moment, c’est de l’antisémitisme pur et dur. Et il était déjà à l’œuvre depuis, corrigez-moi si je me trompe, au moins 20 ans.
Je suis indigné que les posters demandant le relâchement des otages soient systématiquement saccagés et arrachés ; que les soutiens des Palos collent partout et spécialement à très grande proximité des lieux fréquentés par des Juifs des posters ou des taguent des graffitis qui sous-entendent clairement (personne n’est dupe) que, en dessous de ces revendications laconiques de « liberté pour la Palestine » il y a bel et bien des « tuez tous les Juifs » qui ont de plus en plus de mal à se retenir. « Sous les soutiens, l’antisémitisme ».
Alors, mes concitoyens Juifs, je vous exprime ici toute ma solidarité, mon soutien, mon admiration, et toute l’amitié fraternelle qui vous font si cruellement défaut par ces temps de plus en plus amers. Je n’ose pas vous le dire personnellement quand je croise un ou des Juifs dans mon quartier (19e) ou ailleurs, de crainte de vous faire peur (« mais qui est-ce cet hurluberlu ?? ») ou de vous importuner ; alors je me permets de le faire ici, genre ballon d’essai, afin de recueillir vos avis à ce sujet : puis-je vous le dire ou vous le faire savoir d’une façon ou d’une autre quand je vous croise dans la rue ? C’est-à-dire, apprécierez-vous qu’un inconnu, et goy qui plus est, vient vous dire très succinctement « je suis avec vous, je vous soutiens, bon courage pour tout, si je peux me rendre utile faites-moi savoir ? ».
J’ai pu le lui dire à un teinturier dans le 20e, chez qui je venais déposer des vêtements, et dont j’ignorais qu’il était Juif. Mais j’ai vu un magazine communautaire près du comptoir pendant qu’il était occupé avec une cliente, et j’ai compris qu’il était Juif ; alors je me suis autorisé à lui parler et lui dire entre autres des choses comme « mais oui, cassez-leur la gueule à tous, ils l’ont bien cherché », etc. Lui a été franchement très content de ce soutien et cet encouragement inattendu ; mais je comprends parfaitement qu’il y a aussi d’autres Juifs qui ne veulent pas ce genre d’échanges avec des inconnus. On ne sait jamais ! D’où donc ma question plus haut.
Je suis content de vous dire que, concrètement, j’ai réussi à faire basculer aussi ma copine. Elle est anar, moi je suis coco (je ne suis plus encarté depuis 2012). Ça a pris bcp de temps et n’a pas été facile. Elle reste toutefois farouchement dégoûtée et critique des civils Palos morts ou blessés par milliers, même des dizaines de milliers.
Mais, au moins, elle a fini par accepter que, si +70 ans de propositions de partage du territoire 50-50 n’ont pas marché ; si presque toutes les guerres ce sont les voisins Israël qui les ont commencées ; si Israël est le pays de +2M d’Arabes alors que les Juifs, eux, ont été systématiquement chassés de tous les pays Arabes et non pas par les gouvernements mais surtout par des mouvements spontanées des populations autochtones elles-mêmes (des pogroms, quoi) ; si au lieu de faire une « paix des braves » où, sans renoncer à ce que chacun considère comme son droit, on peut quand-même parvenir à un arrangement raisonnable genre Irlande du Nord où les deux communautés, sans renoncer, s’entendent pour NE PLUS s’entretuer et goûter aux bénéfices d’une paix relative mais bien réelle, bienvenue, et utile car porteuse d’espoir, les Palos, eux, s’entêtent à exterminer ou au moins chasser les Juifs du territoire d’Israël ; si les Palos considèrent tout à fait normal qu’au nom de la « résistance » la population civile apporte un soutien efficace et automatique en terme de complicité active, de dissimulation des terroristes parmi les civils, de banalisation de l’utilisation par les terroristes des structures civiles tels que des écoles et des hôpitaux pour y cacher des armes, des cellules terroristes, des otages, des rampes de lancement de roquettes ; et que cette même population civile considère comme tout à fait normal et de son devoir de manifester publiquement sa HAINE véritable, mortelle et irréductible envers les Juifs ; et que par conséquent, faute d’entendre des arguments, lorsque les ânes refusent la carotte, c’est avec le bâton qu’il faut les faire marcher ; et que peut-être (mais qui le sait, au fond ? c’est juste une supposition de plus parmi tant d’autres) seule la force brutale et disproportionnée pourra faire fléchir une partie de la population civile palestinienne et lui faire rejeter les organisations terroristes qui disent la représenter et la défendre, et donc permettre sinon la destruction au moins la mise en sourdine de ces organisations terroristes et par conséquent la mise en route d’un long processus qui aboutira éventuellement à une paix à la Nord irlandaise ou autre ; alors Israël est dans son bon droit de se défendre et de chercher à détruire les organisations terroristes.
Nous rejetons le soutien que les forces de gauche, en France comme ailleurs, apportent à la « résistance » palestinienne (ce sont bien tout à fait des organisations terroristes, et me concernant j’ai fini par comprendre que ce n’est pas du tout la même chose que les guérillas patriotes du début des indépendances latinoaméricaines, qui ne s’attaquaient qu’à l’armée royaliste Espagnole, pas aux populations civiles). Ça nous rend amers et aigris, très souvent indignés et en colère, mais nous pouvons et devons continuer à convaincre un camarade ou sympathisant à la fois.
Je ne sais pas comment faire pour que les Français dans leur ensemble récupèrent le bon sens cartésien si revendiqué. J’aimerais que la très grande majorité des Français dise ouvertement son soutien et sa sympathie à ses compatriotes Juifs. Je pense que nous avons tous peur des réactions quasi-terroristes d’une certaine population immigrée (ainsi que des immanquables justiciers autoproclamés bien Français, eux, et bien antisémites aussi). Nous sommes dans une telle confusion qu’on est arrivés au comble de ce que les antisémites sont désormais les anciens défenseurs des Juifs (la Gauche) et les défenseurs (provisoires) des Juifs sont les (anciens, éternels ?) antisémites (l’extrême droite et la droite). Et c’est précisément parce que c’est insupportable de ne plus pouvoir dire son opinion tranquillement, sans agresser ni insulter, sans se faire agresser tout de suite par les racailles que, me mettant à la place de mes concitoyens Juifs, il m’est encore plus insupportable que, dans leur propre pays, la France, une partie historiquement très ancienne et déjà présente bien avant le baptême de Clovis (c’est dire !) se fasse humilier, insulter et agresser (constamment, qui plus est) par les racailles (qui ne sont que l’avatar moderne de ce que Karl Marx et Friedrich Engels appelaient à juste titre le lumpenprolétariat) et par, aussi invraisemblable que ça puisse paraître, leurs relais politiques à gauche, qui sont censés combattre ce lumpenprolétariat. Je ne reviens pas.
De quelle façon, concrètement, puis-je me rendre utile, sachant que je ne suis pas en mesure, hélas, de contribuer financièrement ?
Bon courage à vous toutes et toutes, mes concitoyens Juifs.
Am Yisrael Chai!
Merci Fabien Colonel pour ce message. Ils sont si rares en ce moment.
Vous avez contribué a diffuser la vérité en utilisant vos sentiments les plus profonds et c’est bien.
N’oublions pas ,qu’on le veuille ou non, que cette population de Gaza – qui ne produit rien ou pas grand chose si ce n’est des myriades de gosses et de la haine à l’égard de leur proche voisin, survivant grâce a la générosité internationale et notamment occidentale qu’ils méprisent , aide majoritairement détournée par leurs maîtres et les mafias affidées même au sein des ONG – a souhaité, introduit, accepté, mis au pouvoir, soutenu, et soutient encore majoritairement sur le territoire mais aussi via la diaspora -, l’organisation mafieuse, islamiste, terroriste, le Hamas qui les gouverne depuis une quinzaine d’années; elle a participé volontairement à la construction des ces centaines de kilomètres de souterrains ou ont été stockées des tonnes d’armes et de munitions : j’imagine qu’elle était consciente que ce n’était pas pour faire du tourisme, ni même seulement pour détourner le blocus qui lui était imposé par son état voisin voulant légitimement se protéger contre leur animosité ancestrale.
Leurs enfants sont élevés dans la haine, culturelle, familiale, scolaire, formés dès leur plus jeune âge à l’apprentissage de l’utilisation des armes, à l’assassinat, même au prix de leur propre vie , non pas de l’israélien mais du juif (la différence ne leur importe pas), cette religion honnie depuis les origines de l’islam . Destinés en tant que combattants djihadistes à devenir des martyrs – ce pourquoi ils sont éduqués, formés, embrigadés afin que leurs familles puissent s’enorgueillir de leur sacrifice – qui accèderont, selon leur souhait, au paradis de leur Dieu qui soit dit en passant est le même que celui de leur voisin. A la porte du paradis, est-ce que ce Dieu reconnaitra les siens?
Ils sont inspirés par un verset coranique très répété chez les djihadistes : « Et préparez [pour lutter] contre eux tout ce que vous pouvez comme force et comme cavalerie équipée, afin de terroriser l’ennemi d’Allah et le vôtre. »