Après le nul obtenu par son équipe au Stade de France (0-0), TJ vous avait dit que le sélectionneur israélien Ran Ben Shimon avait salué l’accueil de la France et le dispositif de sécurité déployé, puis les Présidents. Nuance: Ran Ben Shimon a remercié « nommément » deux des trois présidents présents en tribune, omettant l’actuel.
Allez savoir pourquoi nous nous disons qu’il s’agit là d’une omission pas tout à fait involontaire. En conférence de presse à la suite du bon match nul obtenu par son équipe face à l’équipe de France, (0-0), le sélectionneur israélien a tenu à remercier Nicolas Sarkozy et François Hollande, mais n’a pas cité Emmanuel Macron.
Revenant sur l’accueil de la France et le dispositif de sécurité mis en place pour protéger ses joueurs Ran Ben Shimon a tenu des mots très forts que TJ a déjà publiés: » Nous remercions les services de sécurité qui nous a protégés. On remercie les autorités françaises. La sécurité était extraordinaire et fantastique. La France a été exceptionnelle. Nous remercions Messieurs Sarkozy et Hollande ». Et c’est la dernière phrase dont nous n’avions pas le verbatim.
Une omission qu’on est en droit de supposer liée aux propos tenus par le Président français ces dernières semaines au sujet du conflit opposant Israël au Hamas et au Hezbollah à Gaza et au Liban: « Je ne suis pas sûr qu’on défende une civilisation en semant soi-même la barbarie », avait-il notamment déclaré fin octobre, quelques jours après avoir dit au Premier ministre israélien qu’il ne devait pas oublier que … son pays « avait été créé par une décision de l’ONU ». Un souvenir encore trop présent d’une absence mémorable à la marche parisienne contre l’antisémitisme? La révélation que ladite décision eût été dictée par un très très problématique « conseiller »? Ou encore des résolutions à l’ONU sur lesquelles Emmanuel Macron s’aligna dans courage ni panache…
Parlons un peu « sport », ou plutôt écoutons le sélectionneur israélien revenir sur la portée historique du match de son équipe:
« C’est un résultat exceptionnel. C’est notre premier point dans la Ligue des nations. Un point après une très belle bataille. Nous avons une équipe qui se bat pour le peuple israélien. Notre gardien, Daniel Peretz, travaille de manière acharnée d’où ce résultat. Je suis très fier de ce point. La poule est très difficile. L’objectif était d’avancer, de montrer notre énergie, de montrer du football partout, pas forcément de prendre des points. On a montré au public qu’on peut croire à cette équipe. La communauté qui nous supporte et qui a vu ce résultat, c’est important dans notre cœur.
Comme nous sommes fiers d nos Frères israéliens…
Sarah Cattan
Le courage et la fierté face à une équipe africo-musulmane en pleine déconfiture
Parce que Macron n’existe plus. Pour personne.