Alors qu’un comité de l’ONU voit les « caractéristiques d’un génocide » et entend le prouver dès lundi via un rapport présenté à l’Assemblée générale de l’ONU à New York,
Alors que le même « comité »appelle la communauté internationale à agir de toute urgence pour mettre fin à l’effusion de sang, et qu’HRW encourage le procureur de la Cour pénale internationale à « enquêter » sur tous ces faits,
On a, pour 3 francs six sous, « Haaretz » qui collabore en sous-mains:
« Peut-être qu’Israël commet un génocide après tout ? » Par B. Michael pour Haaretz
« Les gens ont tendance à croire que pour commettre un génocide, il faut assassiner une nation entière. Eh bien, non. Il n’est pas nécessaire de faire autant d’efforts. Il est plus facile d’obtenir ce titre.
Raphael Lemkin, qui a inventé le terme « génocide », a travaillé sans relâche pour que ce crime soit reconnu comme un crime de droit international et qu’il bénéficie d’un statut particulier. C’est en grande partie grâce à ses efforts qu’une convention internationale a été élaborée pour lutter contre le génocide et punir ses auteurs et leurs complices. Le traité comprend également une liste des actes qu’un État ou un peuple doit commettre pour être considéré comme coupable de génocide.
L’article 2 de la convention énumère cinq actes qui constituent la définition du génocide. Pour déterminer si Israël commet ou non un génocide, il convient d’examiner ces cinq critères et de voir combien d’entre eux sont commis par Israël dans la bande de Gaza . Les voici, mot pour mot.
Article 2a : « Tuer des membres du groupe ». Pas de problème. Nous remplissons facilement les critères de cette section. Bien que la convention ne précise pas un nombre de morts requis, 43 000 est certainement suffisant. Vous pouvez cocher cette case.
Article 2b : « Causer des dommages corporels ou mentaux graves aux membres du groupe ». Qui pourrait nier que nous avons également rempli avec succès les exigences de cette section. Nous avons bombardé jour et nuit ; des centaines de membres ont été amputés ; nous avons ruiné la vie de dizaines de milliers d’enfants et de leurs parents ; nous les avons déchirés en leur infligeant des blessures corporelles et mentales. Cochez cette case.
Article 2c : « Soumettre délibérément le groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ». La faim et la soif, les retards dans l’acheminement de l’aide humanitaire , les tortures et les déportations incessantes d’un endroit à un autre, la destruction systématique des zones résidentielles, des maisons de prière, des écoles, des milliers de personnes ensevelies sous les décombres, l’emploi d’entreprises de démolition pour raser la ville de Rafah (liste non exhaustive). Plus que suffisant pour répondre aux exigences de la section 3. Je suis fier de la cocher.
4 : « Imposer des mesures destinées à empêcher les naissances au sein du groupe ». La destruction de la quasi-totalité des hôpitaux de Gaza , y compris les salles d’accouchement, les services d’urgences, les services de néonatalogie et de maternité, l’empêchement des livraisons de matériel médical, le meurtre du personnel médical… Peut-on douter qu’Israël verrait d’un bon œil l’effondrement de la natalité palestinienne à Gaza ? Cochez la case avec les honneurs.
5 : « Transférer de force des enfants du groupe vers un autre groupe ». Enfin, quelque chose qu’Israël n’a pas fait. Dommage. Peut-être que sortir certains enfants de l’enfer que nous avons créé pour eux aurait pu leur sauver la vie. Mais cette option n’est pas cochée.
Sur les cinq critères du génocide, nous avons rempli quatre de manière exemplaire. C’est un beau score. Surtout quand l’exécution d’un des cinq éléments, peu importe lequel, suffit à être considéré comme un auteur. Bravo.
Attention : feindre l’innocence ne sera pas une défense recevable. Personne ne croira que nous avons agi de bonne foi ou par pure légitime défense. Les démonstrations publiques de misère et de pleurs ne serviront à rien cette fois-ci. Et surtout, il ne vaut pas la peine de s’appuyer comme nous le faisons sur l’Holocauste comme défense. Cela pourrait susciter des comparaisons.
Le traité fait d’ailleurs référence à ceux qui incitent au génocide et à ceux qui conspirent pour le commettre, et stipule qu’ils seront punis. En d’autres termes, tous les ministres et membres de la coalition. En ce qui me concerne, il suffit de lancer des mandats d’arrêt internationaux contre chacun.
Leur interdiction de voyager à l’étranger aux frais de l’État, sous peine d’arrestation, serait une punition plus amère que la mort. C’est bien.
© B. Michael https://www.haaretz.com/opinion/2024-11-1
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Une réaction de lecteur
La vidéo « Gaza avant-après » qui circule sur les RS choque les bien-pensants. Elle montre les destructions mais « aussi et surtout » Gaza, « enclave » avec de beaux immeubles et un environnement de luxe et de prospérité, ce qui n’empêchait pas les anti-juifs de parler de « prison à ciel ouvert »!
Oui, Tsahal a détruit Gaza mais le Hamas détient les otages. Qu’ils soient libérés par les criminels terroristes, Sinon il est du devoir de l’armée d’Israël de remuer toutes les pierres de l’enclave pour les retrouver ! On a bien retrouvé Yahia Sinwar ! On doit occuper Gaza et n’en sortir qu’avec les otages, vivants ou morts . Ensuite il faudra démilitariser Gaza et en chasser le Hamas pour en faire un territoire civil administré par des arabes pacifiques.
Quant à la définition du génocide que vous me donnez ici, Mr Michael, elle est fausse dans son entièreté! Depuis 1948 le nombre de palestiniens a été multiplié par 3 et à la 3 ème génération ils sont encore des « réfugiés »!
Moi, né à Tunis, les biens de ma famille confisqués dans des comptes d’attente, je suis un réfugié mais j’ai tourné la page! Et comme moi il y a un million de Juifs des pays arabes qui ont été pillés et chassés !
Certaines critiques d’Israël émanent d’un journal comme Haaretz ou dans le Monde d’aujourd’hui, critiques basées sur des déclarations ou témoignages d’ONG israéliennes. Je souhaite poser une question : existe-t-il des journaux « libres » et des ONG « indépendantes » en Iran, en Russie, en Turquie ou en Chine ? La réponse est évidemment non… Conclusion . quoiqu’on puisse lui reprocher, Israël es une démocratie, une VRAIE…
La majorité de ces ONG sont stipendiées ou par des états états étrangers européens ou le département d’état ou des fonds anti israéliens pseudo amis d’Israël , Drexner,Ford Fund, New Israël fund, Soros, J-street, Rockefeller fund.