Il y a neuf ans, les Bleus disputaient, à Saint-Denis, une rencontre face à l’Allemagne avant que l’horreur et la barbarie ne touchent la ville de Seine-Saint-Denis et la capitale

L’entraîneur principal d’Israël, Ran Ben Shimon (au centre), lors d’une séance d’entraînement au Stade de France le 13 novembre 2024
Le contexte « nous affecte beaucoup », explique le coach d’Israël avant le match contre la France
“Je veux être prêt pour jouer le meilleur match possible afin d’adoucir un peu ce qui se passe en Israël,” a déclaré Ran Ben Shimon
Crédit : Franck Fife/AFP

Il y a neuf ans, les Bleus disputaient, à Saint-Denis, une rencontre face à l’Allemagne avant que l’horreur et la barbarie ne touchent la ville de Seine-Saint-Denis et la capitale.

Neuf ans plus tard,

Neuf ans plus tard, alors qu’il y a avait eu les tueries de Toulouse et Montauban, les attaques terroristes islamistes de Charlie Hebdo, l’assassinat de Clarissa Jean-Philippe, l’attentat au cash Casher de Vincennes, suivis de la série des 7 attaques du 13 novembre 2015, touchant le Stade de France, les Terrasses des 10e et 11e arrondissements, le Bataclan, du double meurtre de Magnanville, de l’égorgement du Père Hamel en sa paroisse, de l’égorgement de Laura et Mauranne à la Gare Saint Charles de Marseille, de l’attaque au supermarché qui vit mourir un héros en la personne d’Arnaud Beltrame, de l’attentat de la préfecture de police de Paris où périrent “au couteau” quatre policiers, de la mort donnée à Alban Gervaise, de la monstrueuse et inénarrable décapitation du Professeur Samuel Paty, de la tuerie en la basilique Notre-Dame-de-l’Assomption de Nice où périrent trois chrétiens, de celle au commissariat de Rambouillet où tomba la fonctionnaire de police Stéphanie Monfermé, de l’égorgement du Professeur Dominique Bernard,

Neuf ans plus tard donc, alors que l’équipe israélienne a dû s’entraîner dans un lieu tenu secret et survolé en permanence d’un hélicoptère, (!), moins de 20.000 spectateurs -très loin des quelque 80.000 places disponibles au Stade de Francesont attendus dans les travées du Stade de France, encadrés par 4000 forces de l’ordre et 1600 agents de sécurité, soit … 1 policier pour … 5 personnes.

Un message sera affiché sur les écrans du Stade de France, en cas de nécessité d’annuler la rencontre. Le match sera interrompu par l’arbitre après trois rappels à l’ordre si des chants racistes, homophobes, etc. surviennent. Le stade sera évacué en 30 minutes pour terminer à huis clos, car il sera impossible de le rejouer 24 heures plus tard avec un tel dispositif de sécurité:

***

Avant de s’entraîner mercredi soir au Stade de France, les hommes de Didier Deschamps ont effectué une minute de silence en hommage aux victimes des attentats de 2015.

Réunis en cercle sur la pelouse du Stade de France, les membres de la sélection – joueurs et staff – écoutent avec attention Mohamed Sanhadji, l’officier de sécurité des Bleus: “Le 13 novembre 2015, c’est ici que tout a commencé “, souffle-t-il face aux joueurs qui écoutent religieusement. Le moment est solennel. L’émotion palpable. Les visages fermés.

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