Si le Quai d’Orsay n’arrive pas à digérer le Retour du peuple hébreu sur sa terre, tant pis pour lui.
Mais, de grâce, qu’il nous épargne la comédie anachronique de la France, fille aînée d’une Eglise qu’elle a jadis décapitée, protégeant la Terre Sainte des Juifs, le spectacle pitoyable de Macron en héritier de Godefroy de Bouillon, de ses hauts fonctionnaires défenseurs de la Croix.
🏰 Un héritage colonial anachronique
La revendication par la France d’un rôle de “protectrice” des lieux saints chrétiens en Terre Sainte est un vestige profondément anachronique de son passé colonial. Depuis les Croisades du Moyen-Âge jusqu’au mandat de la Société des Nations après la Première Guerre mondiale, la France a cherché à s’imposer comme la gardienne des sites religieux, au mépris des aspirations des populations locales.
🇫🇷 Une posture remise en cause
Aujourd’hui, le rôle de “protectrice” de la France est de plus en plus contesté, car il apparaît comme partial et biaisé. Personne, ni en France ni au Proche-Orient, n’a demandé aux politiciens de venir faire et refaire leur petit spectacle de la souveraineté outragée.
💼 Une présence fragilisée par le passé colonial
La présence française en Terre Sainte est de plus en plus perçue comme un reliquat colonial, indigne d’un État moderne et démocratique, qui se dit partout laïc sauf ici.
🔍 Vers une redéfinition nécessaire
Face à ces défis, il est temps pour la France de renoncer à ce statut désuet de “protectrice” des lieux saints, qui ne fait que perpétuer une vision obsolète de son passé impérial.
À la France de prendre acte que, nonobstant sa gestuelle impériale, le monde a changé. Et que le spectacle qu’elle donne est à la mesure de son véritable rôle : insignifiant.
Voire risible. Pour une typologie plus détaillée et mordante des acteurs coloniaux, qui se drapent dans leur gloire fantasmée : https://lnkd.in/etK-vb6y
© Joel Hanhart
Joel Hanhart is Ophthalmologist @ Shaare Zedek. Jerusalem
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