Simon a connu l’horreur. En 1943, il est déporté. Au bord du wagon, la porte ouverte, sa mère lui dit de sauter. Elle lui sauve la vie. La suite, il la doit à Glenn Miller
Source: Arte
« Fragments » – « Simon »
« Fragments » – « Simon »
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Touchant témoignage, plein de simplicité et d’humanité. Cette homme respire la gentillesse, et malgré la tristesse qui est la sienne lorsqu’il évoque cette histoire, ces yeux redeviennent pétillants quand il aborde le jazz, et comment celui-ci l’a sauvé. Un petit juif, évadé et sauvé aussi par la musique afro-américaine, voilà une belle revanche sur la barbarie nazie. Souvenons-nous de tous ceux qui ne sont pas revenus, et protégeons ceux qui sont encore là, vivants témoignage de cette horreur.
En écoutant le témoignage de ce monsieur, j’ai été très émue, son histoire est poignante. Quelle dignité malgré la perte de ses proches, on ressent son chagrin, après l’horreur, il a trouvé la force et le courage de construire sa vie, d’avoir une famille. Je suis heureuse pour lui. La musique a été un peu sa thérapie et c’est devenu sa passion. Il est très important de conserver et de ne pas oublier tous les témoignages de ces déportés. C’est une devoir de mémoire pour ne pas oublier les victimes de la barbarie nazie. La résurgence de l’antisémitisme dans le monde, c’est aussi la responsabilité de chacun de le combattre et le dénoncer.
quel beau témoignage
mes parents ont été broyés par les salopards
déportes tous les deux
quelle chance pour simon
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