Je reviens de Palerme où je n’ai pas vu de méchants. Mais en parlant de « méchants », un nom me vient à l’esprit. Par Maud Tabachnik

Antoine Chereau cartoonist
Felix

Bonjour les amis et lecteurs qui sont souvent les mêmes, et même s’ils ne me lisent pas ils peuvent être mes amis.

Je reviens de Palerme et me réjouissais à l’avance de découvrir la partie « chaude », « dangereuse » de cette ville mythique du crime, et bien que j’y sois allée accompagnée d’une amie qui la connaissait comme sa poche et lui était inconditionnelle, je n’ai pas vu plus de bandits, et plutôt moins, que dans certains de nos agréables quartiers. En revanche, de nombreux monuments et affiches peints à la gloire du Juge Falcone et de son acolyte Borsalino s’érigent à divers endroits, ce qui prouve qu’à part pour les fameux Parrains, les Palermitains ne les réchauffaient pas dans leurs coeurs. Bon, je ne suis peut être pas allée là ou l’on trouve les méchants car je sais qu’ils existent. A part ça, si vous n’êtes pas comme moi obsédée par les méchants, mais c’est professionnel, allez faire une visite à Palerme, ville passionnante et élégante après un tour à San Vito, une heure et demie de voiture de Palerme, mais qui vaut le détour. Ce périple, j’en rajoute pour vous faire bisquer, à 25° degrés centigrades.

En parlant de méchant, un nom me vient à l’esprit, lui qui ne semble pas en avoir, mais est en revanche affublé d’une barbe noire qui mange son visage stupide, mais vient de se voir offrir avec deux autres compagnons de tôle, aux frais de la Princesse, c’est-à dire nous, pauvres payeurs, un voyage au chaud soleil du Maroc. Ce triste crétin, que même les amis de son « protecteur » Foutriquet 1er trouvent sinistre, c’est dire l’engin, qui mangent et vivent pourtant grâce à leurs courbettes à son égard, le trouvent limite du supportable, l’adjectif « méchant » ne suffit pas, mais j’ai la faiblesse de style de ne pas abuser d’adjectifs dans un texte au risque de l’affaiblir. Mais l’immense étendue de sa culture, ses connaissances, sa philosophie de la vie, son humanisme, m’obligent néanmoins à rajouter bête à sa qualité de méchant. Ballatar, puisque vous l’aurez compris c’est de lui qu’il s’agit, non seulement est bête et méchant, mais encore est très moche, et cerise sur le baklava, s’habille comme une cloche, car se mettre en jogging pour une présentation royale indique son degré d’élégance physique égale à son élégance d’esprit.

Encore un bon point à ajouter au score calamiteux de celui qui depuis plus de sept ans nous roule dans la farine avec un grand sourire.

© Maud Tabachnik, écrivain

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