Alors que le député Insoumis a demandé l’annulation du match l’annulation de la rencontre France-Israël en Ligue des nations fixée le 14 novembre prochain au Stade de France, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau reste sur le maintien en ouvrant la porte à une réduction de la jauge.
“Je veux”, a-y-il di, demandant hier sans vergogne l’annulation du match de football France-Israël prévu le 14 novembre au Stade de France, mais le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a répondu faire de sa bonne tenue “une question de principe”, tout en ouvrant la porte à une réduction de la jauge.
.@LouisBoyard demande l'interdiction du match France-Israël : "Je serais le premier à gueuler s'il y avait aussi un match France-Iran !" pic.twitter.com/Extel6z9zc
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“Je veux que ce match n’ait pas lieu”, avait osé déclarer sur Sud Radio M. Boyard, relayant une pétition demandant l’annulation de cette rencontre de la Ligue des nations, invoquant “l’article 4 des statuts de la Fifa qui explique qu’il faut respecter les droits humains universel”, faisant valoir que la Fédération internationale avait “parfois appliqué à d’autres pays” des sanctions, comme la Russie, la Biélorussie ou l’Afrique du Sud et que “par contre, quand il s’agit de la politique du gouvernement israélien, on ne faisait absolument rien”. “Je veux qu’on en termine avec le deux poids deux mesures”, avait conclu l’olibrius.
Mais, pour le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, interrogé sur BFMTV-RMC, la rencontre se tiendra bien à Saint-Denis, avec “un dispositif de sécurité adapté”.
France-Israël au Stade de France: "Ce match aura lieu", affirme Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur pic.twitter.com/nK0apZy81w
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Le préfet de police Laurent Nuñez avait déjà promis il y a deux semaines “un dispositif de sécurité extrêmement renforcé et de très haut niveau tant à l’extérieur qu’à l’intérieur du stade”.
Bruno Retailleau a expliqué que le problème de la jauge de 80.000 spectateurs était à l’étude: “C’est un point que nous sommes en train d’étudier. Mais ce que je voulais, moi, c’est qu’on ne déplace pas, par exemple au Parc des Princes -dans le XVIe arrondissement de Paris-, qui dispose de 48.000 places”, a-t-il déclaré, fustigeant LFI, qui selon lui “cherche à importer les conflits du Proche-Orient dans nos quartiers et en France” et assurant “faire du bon déroulement de cette rencontre une question de principe”: “Nous sommes en France et on doit être capable de faire respecter l’ordre public”, a-t-il martelé.
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