Le président français Emmanuel Macron n’est sans aucun doute pas antisémite. Au contraire, la France s’est souvent tenue à nos côtés et a soutenu Israël sur de nombreuses questions importantes.
Que feriez-vous si vous étiez à la place d’Israël ? Ne jugez jamais quelqu’un – ou un pays – jusqu’à ce que vous vous mettiez à sa place. Cette question s’adresse aux citoyens occidentaux et à leurs dirigeants. Essayez, pendant un moment, d’imaginer la situation et de la projeter sur vous-même.
Dans cet article, j’utilise la France et son président comme un exemple important de pays occidentaux connus pour leur position critique envers Israël et l’apaisement des musulmans qui gagnent progressivement en influence et en effet de levier politique. Ces dirigeants bien intentionnés ou naïfs comprennent mais ne parviennent pas à intérioriser que cette influence pourrait devenir un fardeau moral, social et sécuritaire qu’ils pourraient regretter un jour.
Le président français Emmanuel Macron n’est sans aucun doute pas antisémite. Au contraire, la France s’est souvent tenue à nos côtés et a soutenu Israël sur de nombreuses questions importantes. Cependant, la conduite actuelle de Macron nous rappelle comment l’antisémitisme réapparaît à l’échelle mondiale lorsqu’il perçoit la vulnérabilité israélienne ou lorsqu’Israël doit attaquer ses ennemis pour se défendre. Ce comportement douteux se transforme en soutien lorsque nos ennemis nous surprennent, comme cela s’est produit le 7 octobre, lorsque nous pensions que la France, la Grande-Bretagne et d’autres nations étaient fermement à nos côtés.
Macron, dont le pays soutient le Liban depuis des décennies, et ses prédécesseurs ne semblaient pas trop préoccupés par le peuple libanais lorsque le Hezbollah – une organisation terroriste islamiste soutenue par l’Iran – a brutalement pris le contrôle du Liban et l’a détruit économiquement, religieusement et socialement. J’ai rencontré cette beauté lorsque j’ai traversé le Liban à plusieurs reprises pendant la première guerre du Liban, de Beyrouth vers le nord à la station balnéaire de Jounieh. Lorsque l’Iran-Hezbollah a pris le contrôle du Liban, la France et l’Occident sont restés silencieux, à l’exception des États-Unis et de l’Allemagne, qui ont réagi de manière appropriée.
Sous la direction de Macron, la France a rejoint la guerre juste contre l’Etat islamique. À Mossoul, la plupart des bâtiments ont été détruits et plus de 40 000 civils innocents sont morts. L’Etat islamique n’a pas lancé de roquettes sur les villes françaises ; pourtant, contre nous, le Hamas a tiré des milliers de roquettes et lancé des ballons incendiaires pour tuer nos civils et brûler nos récoltes.
Pourtant, cela ne vous empêche pas, M. Macron, de nous faire la leçon et de nous soutenir dans notre défense, mais nous interdit d’éliminer notre ennemi pour l’empêcher de refaire surface, comme le ferait toute nation souveraine. Lorsque nous répondons à l’agression, vous appelez à un cessez-le-feu immédiat. Pour démontrer votre détermination, vous imposez des embargos sur les armes à Israël, un pays dont la chute pourrait ouvrir les portes de l’enfer sur la France et l’Europe.
Le vieil dicton dit que les Français ne sont bons à rien d’autre qu’à se rendre. Cette réputation a été acquise après leur défaite rapide et humiliante contre l’Allemagne en mai 1940 et la reddition ultérieure. Sans les Alliés, dirigés par la Grande-Bretagne et les États-Unis, libérant la France en juin 1944, Macron pourrait encore parler allemand aujourd’hui.
Macron, que feriez-vous si 21 000 terroristes allemands envahissaient la France le 7 octobre, tuaient 8 500 civils français innocents (ajustés proportionnellement à la population israélienne) et en enlevapaient brutalement 1 750 enfants, femmes, hommes et personnes âgées français ? Vous limiteriez-vous à expulser les terroristes, ou puniriez-vous également le gouvernement qui les a envoyés ? Pourriez-vous maintenir les mêmes normes morales élevées qu’Israël et l’IDF, en s’efforçant de ne tuer que des terroristes tout en minimisant les dommages causés aux civils innocents ?
Soutien indéniable
Nous ne pouvons pas ignorer le soutien de la France à Israël depuis sa fondation, et pour cela, ils méritent de la gratitude. Cependant, les actions et les attitudes actuelles du président français jettent une ombre lourde sur l’authenticité de ce soutien passé.
Il serait sage pour Macron de se rappeler que ceux qui jouent avec le feu se font brûler. Le jour viendra peut-être où les immigrants musulmans français se sentiront assez forts, et l’apaisement de Macron pourrait s’avérer trop tard. Il pourrait n’en trouver pas à proximité s’il cherche Roosevelts ou Churchills pour le sauver.
Il serait préférable pour la France et tous nos alliés occidentaux de rejoindre Israël et d’utiliser la rare fenêtre d’opportunité créée pour éliminer le terrorisme islamique une fois pour toutes, comme l’armée israélienne l’a courageusement fait depuis le 7 octobre. Unissons-nous pour démanteler le régime terroriste iranien et son projet nucléaire, une menace pour tout le monde éclairé.
© Memmi Peer
L’auteur est consultant en communication stratégique chez Peer Levin Communications.
A votre place, Macron aurait laissé la population Israéliee se faire assassiner, violer et exterminer. C’est d’ailleurs ce qu’il fait avec la population française, mais en plus lentement. Macron, ses prédécesseurs et leurs âmes dannées sont complices de milliers de meurtres et de viols commis en France. Y compris sur des enfants (le supplice de Lola, viol de Courbevoie et des centaines d’autres). Pourquoi vous abaissez-vous à essayer de raisonner les barbares dirigeant ce pays ? La France a quitté l’orbite du monde civilisé.
Quand le Premier des Français, Emmanuel Macron refuse d’aller à une marche consensuelle sur l’antisémitisme (dont l’origine n’est pas nommée), qu’il propage un révisionnisme et un négationnisme sur l’origine d’Israël, sur le caractère juif de Jérusalem (nié en permanence à l’ONU par la voix de la France apportée systématiquement aux résolutions anti-Israël) ; quand le meurtrier de Sarah Halimi passe au travers des mailles d’une justice « rouge », quand la commission d’enquête sur cette affaire Halimi est torpillée par le parti présidentiel, que vous faut-il pour croire à l’antisémitisme du Président de la République ? Qu’il un écrive son propre bréviaire ?
Quand un petit félin a les oreilles pointues, des moustaches, fait miaou et a un pelage bleu, aussi incroyable que cela puisse paraître, il s’agit d’un chat bleu !
@Jean-Marc Lévy. Macron a coché pas mal de cases comme on dit, en effet. On est bien obligés de se fier à ce que cela signifie.