L’Iran, le Hamas, le Hezbollah ont juré la fin de l’état d’Israël. Le combat pour la Palestine s’universalise. L’antisémitisme fait peu à peu fuir les juifs d’Europe.
Pour quelle raison ce minuscule territoire, grand comme trois départements français, qui ne possède rien d’ autre que son capital humain, et qui est devenu ce refuge pour les juifs persécutés voulu par les sionistes du XIXème siècle, est -il devenu si obsessionnel dans les esprits du monde arabo-musulman et désormais de l’Occident ?
Visiblement , l’enjeu ici n’est pas le territoire : il y a de la place et de la nourriture pour tout le monde . L’enjeu, ce ne sont pas à l’évidence les richesses en pétrole ou en minerais précieux.
De quoi s’agit-il alors ? L’Islam et le christianisme ont eu besoin de soumettre la religion juive qu’ils voulaient remplacer. Mais face à la résistance opiniâtre des juifs qui ne voulurent pas se convertir, ils en ont fait un Satan inhumain, cupide, dominateur, rival de Dieu, tueur de prophètes. Par la suite, la nouvelle puissance des juifs libérés du ghetto et de la ségrégation par la révolution française et Napoléon suscita des peurs et des jalousies et renouvela en quelque sort l’image satanique du juif dont la réussite ne pouvait s’expliquer que par la perfidie et la ruse. Cette fantasmagorie déjà présente dans le christianisme et l’Islam des origines restait présente en effet dans l’histoire de l’Europe, depuis le Moyen-âge où les juifs furent accusés de mille diableries , dont le crime rituel, l’empoisonnement des puits et la propagation volontaire de la peste. On retrouve cette vision paranoïaque des juifs dans maints écrits, dont le fameux « Protocole des sages de Sion ».
L’extermination des juifs par les nazis fut justifiée par une sorte de légitime défense face au bolchevisme supposé dirigé en sous-main par les juifs et face au capitalisme apatride des banques juives. Mais depuis la Shoah, les juifs ont appris à se défendre en ayant à la fois un état et une armée, ce que nombre d’entre eux souhaitaient depuis l’affaire Dreyfus et les pogromes antisémites de Russie les premiers sionistes. La diabolisation persistante des juifs dans l’inconscient collectif chrétien et musulman prit alors pour objet l’état des juifs et ainsi l’antisémitisme put se réhabiliter par la grâce de l’antisionisme, les juifs restant ainsi toujours identiques à eux-mêmes pour les antisémites : cruels et dominateurs, tueurs d’enfants et d’innocents et avides de conquête universelle. Par ailleurs, depuis 1967, il est devenu très difficile pour les personnes appartenant aux milieux éduqués dans l’esprit « du plus jamais ça » du nouveau pacifisme européen qui abhorre les nationalismes étriqués et guerriers et voit dans l’Europe et la mondialisation la chance d’un monde ouvert et libéral de garder une vision objective sur le conflit israélo-arabe. Israël, pour eux est un état répulsif sur le mode des états-nations du passé.
A cette première tare s’ajoute pour ces personnes de culture chrétienne devenues plus ou moins agnostiques la deuxième tare d’un état fondé sur une religion. En tout cas, c’est ainsi qu’elles voient Israël, en méconnaissant totalement les aspirations nationales du peuple juif qui ne sont pas nécessairement liées à la religion. elles adoptent sans discussion le narratif palestinien de la même façon qu’ils nient la gravité des problèmes d’islamisation dans de nombreux quartiers de France. Elles ont gardé du christianisme, réduit à des « vertus devenues folles » à la fois un certain masochisme qui les conduit au suicide civilisationnel, une tolérance apitoyée et aveugle pour leurs pauvres et un antisémitisme soigneusement refoulé. Elles sont ce que j’appelle des demi-sachants qui ne connaissent le conflit que par des lectures biaisées et partiales, en conformité avec leurs propres préjugés.
La gauche, de son côté, qui avait les yeux doux pour un petit Israël menacé par toutes les armées arabes, voit depuis 1967 Israël comme un Goliath surpuissant face à de pauvres et faibles palestiniens, et cette fantasmagorie correspond à son amour irraisonné et aveugle pour les damnés de la terre.
L’antisémitime traditionnel dans les cultures chrétienne et islamiques s’allie désormais à un antisémitisme de gauche pour condamner et diaboliser l’état juif. Plus gravement encore, les bien pensants juifs et non juifs ont gardé un esprit occidental qui ne comprend pas l’Orient arabe. Ils croient que les palestiniens veulent seulement un état à eux, cet état qu’ils ont depuis 1947 toujours refusé d’établir à côté d’Israël. Ils ne comprennent pas que l’objectif des palestiniens, poursuivi obstinément, c’est justement de ne pas voir exister un état juif souverain sur ces terres qui, selon eux, appartiennent de plein droit à l’islam, un état de « colonialistes », d’ « étrangers » illégitimes.
Les dirigeants palestiniens et les mollahs iraniens ne sont pas stupides. Ils savent ce qu’ils veulent et feront tout pour atteindre leur objectif. Pour eux, c’est cela qu’ils appellent la justice pour la Palestine et pour cette justice, ils sont prêts à tout sacrifier. La gauche israélienne elle-même, désormais en perdition, et les européens, ne comprennent pas les enjeux de ce conflit centenaire.
© Charles Rojzman
Un long processus de déshumanisation et de decervelage massifs, le fléau absolu de l’inversion systématique des rôles (victimisation des bourreaux et criminalisation des victimes) du racisme inversé et du négationnisme _ dès le lycée, voire le collège. Si l’Europe de l’ouest, l’Amerique du nord, l’Afrique et le monde arabo-musulman sont de loin les plus touchés, on peut néanmoins remarquer qu’aucun endroit sur terre ne semble épargné par cette haine anti-juive : du jamais vu. Ce sont évidemment les médias mainstream et les universités qui diffusent le plus le racisme et l’antisémitisme contemporain. Regardez les forums YT du Monde ou de Rance Inter : on dirait que toute la peste brune islamonazie s’y donne quotidiennement rendez-vous. Le monde éditorial y contribue également massivement : le prix Nobel à Annie Ernaux ! Les livres au service de la haine et de l’obscurantisme !… On ne peut plus considérer la « littérature » contemporaine de la même façon après le massacre génocidaire du 7 octobre 2023 et le soutien massif du monde éditorial aux barbares antisémites. Une certaine idée de la littérature, héritée de l’époque antique (grecque et asiatique), est morte.
Cette victimisation délirante des « Palestiniens » qui sont pourtant tout sauf des victimes (la plupart d’entre eux sont directement ou indirectement les complices des SS du Hamas) et cette diabolisation d’Israël est devenue le symptôme le plus flagrant de la nazification de la société moderne, des institutions et des esprits.
Un long processus de déshumanisation et de decervelage massifs, le fléau absolu de l’inversion systématique des rôles (victimisation des bourreaux et criminalisation des victimes) du racisme inversé et du négationnisme _ dès le lycée, voire le collège. Si l’Europe de l’ouest, l’Amerique du nord, l’Afrique et le monde arabo-musulman sont de loin les plus touchés, on peut néanmoins remarquer qu’aucun endroit sur terre ne semble épargné par cette haine anti-juive : du jamais vu. Ce sont évidemment les médias mainstream et les universités qui diffusent le plus le racisme et l’antisémitisme contemporain. Regardez les forums YT du Monde ou de Rance Inter : on dirait que toute la peste brune islamonazie s’y donne quotidiennement rendez-vous. Le monde éditorial y contribue également massivement : le prix Nobel à Annie Ernaux ! Les livres au service de la haine et de l’obscurantisme !… On ne peut plus considérer la « littérature » contemporaine de la même façon après le massacre génocidaire du 7 octobre 2023 et le soutien massif du monde éditorial aux barbares antisémites. Une certaine idée de la littérature, héritée de l’époque antique (grecque et asiatique), est morte.
Cette victimisation délirante des « Palestiniens » qui sont pourtant tout sauf des victimes (la plupart d’entre eux sont directement ou indirectement les complices des SS du Hamas) et cette diabolisation d’Israël sont le symptôme le plus flagrant de la nazification de la société moderne, des institutions et des esprits.