Raphaël Nisand. La dissuasion retrouvée d’Israël

Un an après le samedi noir il faut tirer un bilan d’étape de la guerre à laquelle Israël a été contraint.

Après avoir concédé une terrible défaite le 7 octobre avec plus de 1200 morts civils à la stupeur du monde, le peuple israélien s’est levé et les coups portés par Tsahal aux ennemis d’Israël ont montré que le petit pays hébreu savait se ressaisir.

Israël est constamment attaqué depuis un an sur sept fronts géographiques ainsi que sur terre, sur mer et dans les airs.

Grâce au dôme de fer, arme de défense fantastique, et à la résilience de la population, des milliers de victimes civiles sont évitées parce que ce sont bien les centres urbains qui sont visés. 
A noter que l’Allemagne a passé commande à Israël d’une protections style  dôme de fer.

Il faut savoir que depuis des siècles, en tout cas depuis le début du sionisme, chaque juif est une cible légitime pour les islamistes.
L’objectif des islamistes depuis le début de l’aventure israélienne est de jeter les juifs à la mer et mieux encore d’éliminer tous les juifs comme l’avait affirmé le chef palestinien hadj Amine El Husseini lorsqu’il avait rencontré Hitler à Berlin pendant la Shoah.

Depuis le 7 octobre une forme de propagande islamo-gauchiste inverse les valeurs et nie les réalités les plus évidentes.

Un massacre de population civile est présenté comme un acte de résistance.
Inutile de rappeler ici que jamais aucun résistant français ou européen n’a  fait cela.
La riposte pour sauver les populations est appelée « génocide », le gouvernement qui mène la riposte est vilipendé et ne riposterait que par calcul politique comme vient de le dire encore Alain Finkielkraut lui-même, par volonté suprémaciste ou pour établir des colonies.

Messieurs Mélenchon et Macron viennent doctement expliquer depuis le lendemain du 7 octobre qu’il faut un cessez-le-feu immédiat et que tout est de la faute d’Israël qui ne se laisse pas faire.

Jusqu’à l’allié américain qui sans faire totalement défaut a des exigences inouïes à l’égard de l’Etat juif.

C’est vrai que le gouvernement israélien s’est trouvé contraint de faire ce qu’aucun Etat en guerre n’a jamais fait, fournir du carburant et de l’alimentation aux territoires occupés par l’ennemi et que, fait jamais vu, cette exigence a été satisfaite à la grande joie du hamas qui s’est aussitôt emparé de cette aide.

Mais quand les américains, les occidentaux et l’ONU ont exigé qu’Israël n’entre pas dans Rafah, Israël n’a pas obéi.
C’est d’ailleurs à Rafah que des otages vivants ont été retrouvés et le chef du hamas débusqué.

Les américains ont également dit qu’il ne fallait pas d’incursion au sol ni toucher à Beyrouth .
C’est pourtant là que le chef du hezbollah a cessé de nuire.

Du coup, l’ayatollah Khameney, le chef des sept fronts qui attaquent,  est obligé de se cacher depuis près de deux mois parce qu’il craint pour sa vie.

Par ses réponses ciblées mais fermes, Israël montre qu’il n’est pas en guerre contre les peuples de la région mais contre les organisations terroristes qui le visent et surtout leurs chefs.

Immédiatement après la mort du chef du hamas, le premier ministre israélien a promis la vie sauve aux gazaouis qui libéreraient des otages.

Cette main tendue l’est malheureusement dans le vide.

Au contraire le hamas a réaffirmé qu’il continuerait sa lutte jusqu’à la libération totale de la Palestine.
A la différence de l’analyse fallacieuse que font certains dirigeants quant à la poursuite de la guerre, cette responsabilité incombe en totalité aux suprémacistes islamistes qui veulent établir un califat du fleuve à la mer sur les décombres d’israël. Mais chacun est obligé aujourd’hui de faire attention à la force retrouvée d’Israël.

© Raphaël Nisand 

Chroniqueur sur Radio Judaïca

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