Un président qui m’inspire honte et tristesse… Par Gérard Kleczewski

Sfar

Les Français Juifs ont eu très longtemps en travers de la gorge – et je ne suis pas certain que pour les survivants de l’époque cela soit oublié – l’expression méprisante à notre propos de De Gaulle, lors de la conférence de presse du 27 novembre 1967. Soit un peu moins de six mois après la guerre des six jours. La tristement fameuse “peuple d’élite, sûr de lui et dominateur“, aux antipodes de ce que nous avons toujours été. De ce que nous incarnons depuis la nuit des temps. 

TIM ( Varsovie, 1919 – Paris, 2002 )
Paris, France, 1967


 
J’invite du reste les lecteurs, s’ils le peuvent, à visionner l’ensemble de la séquence (la réponse de De Gaulle à un journaliste dans la salle des fêtes de l’Elysée) car cette tristement fameuse expression, à laquelle un dessin sublime et tragique de Tim apporta la meilleure des réponses dans “Le Monde” vint en quelque sorte conclure une tirade, bien plus violente symboliquement encore, qui vouait aux gémonies le comportement des Israéliens, ces irréductibles pas très gaulois qui avaient, déjà, l’outrecuidance de se défendre sans le feu vert de la “communauté internationale”, hormis les Etats-Unis…

Près de soixante ans plus tard, même si le propos n’avait pas (en théorie) vocation à être public, puisque tenu dans le cadre du conseil des ministres, mais dans un contexte géopolitique somme toute très proche, Emmanuel Macron vient d’envoyer à la face d’Israël et des Juifs Français et de la diaspora une expression, non seulement erronée (non, Israël ne doit pas son indépendance en 1948 à une décision de l’ONU) mais méprisante. 

Une expression qui n’arrive pas de nulle part car tout le monde sent bien la longue dégringolade intellectuelle d’un président aux abois, réélu par défaut en 2022, puis battu dans les urnes à l’issue d’une dissolution pas plus glorieuse que celle soufflée par De Villepin (tiens, tiens…) à Chirac en février 1997. 

Nous sentons bien aussi combien, hormis un tragi-comique allumage de bougies à l’Elysée par beaucoup d’entre nous réprouvé, hormis quelques gesticulations autour des Français tués le 7 octobre (mais sans hommage national) et les otages franco-israéliens (mais si peu d’efforts réels pour les libérer), le Président a ostensiblement pris ses distances avec notre communauté pourtant meurtrie ici par une explosion de la bouffée délirante antijuive et des actes qui vont avec. Son absence à la marche contre l’antisémitisme aura été en quelque sorte le vrai révélateur de cette “prise de distance”. 

Dans ce contexte, taper à bras raccourcis sur Netanyahou en pensant s’attaquer à Israël, c’est plus qu’une erreur, c’est une véritable infâmie ! L’auteur de ces lignes ne confond pas Israël avec son actuel premier ministre, certes accroché au pouvoir depuis plusieurs décennies comme une moule à un rocher, en usant de tous les subterfuges et de toutes les malices… Remonter pour ce faire aux origines de l’Etat d’Israël en se livrant à un terrible révisionnisme historique, c’est s’attaquer à l’existence même de ce petit pays courageux qui, depuis 1948 et son indépendance, a perdu tant des siens pour vivre ou survivre, tout en apportant tant au monde… 

Ce qui a sans doute déclenché l’ire de Macron ? S’être fait “enfumer” (on serait tenté de dire une fois de plus) par le Premier Ministre Israélien, partant tenir un discours devant l’Assemblée Générale du “machin”  de New-York et s’engageant à accepter une sorte de pause de 48 heures tout en se jouant en réalité des chancelleries occidentales, tout autant que du Hezbollah et de son chef religieux et mafieux Nasrallah, parti rejoindre le paradis des martyrs…    

Aligné sur les haineux

En employant cette méthode et ces mots, Emmanuel Macron, pour qui nous étions un certain nombre à voter en 2017 puis en 2022, par défaut en ce qui me concerne (je l’avais expliqué dans un article pour “Tribune Juive”) n’a pas qu’attaqué Netanyahou et Israël à travers lui. Il a repris les éléments de langage des pourfendeurs d’Israël, LFI, islamistes ou sympathisants. Il a mis ses pas dans ceux de De Villepin et de cette diplomatie française qui n’a jamais cessé de soutenir la fameuse “politique arabe” de la France, qui a permis la révolution de Khomeini en 1979, qui a passé des accords avec les tueurs de la rue des Rosiers, etc. 
Une classe “sûre d’elle-même et dominatrice” pour le coup qui vit ou pense vivre au crochet de quelques états “friqués”. Etats qui ne financent pas que le terrorisme visiblement…

Tandis que les problèmes s’accumulent, comme de lourds nuages noirs, au-dessus de la tête de la France (insécurité, déficits publics, crise des soins, école en immense souffrance, etc.), Macron a pris le risque de cibler Israël et seulement Israël, au lendemain d’escarmouches avec la FI-Nulle au sud Liban qui n’a jamais servi à rien ou presque sur le terrain. Une force d’interposition qui ne s’est jamais interposée, laissant le Hezbollah se réarmer sous ses yeux et se préparer à l’affrontement, creusant des tunnels, montant des arsenaux impressionnants, bombardant sans relâche, avec fusées et drones, d’abord le nord d’Israël puis tout son territoire. Jusqu’à l’attaque de Binyamina, précédant de moins de 24 heures la déclaration du Président…

Dans ce désert des “barbares” du Sud Liban que Buzzati n’aurait pas imaginé, la France qui se prétend le défenseur du Liban, n’a jamais rien trouvé à redire, fermant même les yeux sur l’immense chaos né dans le port de Beyrouth en août 2020, provoqué par le Hezbollah. Tout le monde le sait, mais la France semble perpétuellement l’ignorer, que le mouvement chiite que Le Mire, de Villepin, Le Drian et consorts continuent à ne pas vouloir caractériser de terroriste, a grignoté de l’intérieur, comme un cancer et ses métastases, avec l’aide efficace et permanente de l’Iran, un pays multiconfessionnel qui autrefois faisait figure de “Suisse du Proche Orient”. 

Non, Macron se devait de délivrer son fiel contre le seul Israël. Israël attaqué massivement sur son sol et sur sept fronts, Israël attaqué par des centaines de missiles envoyés par l’Iran quelques jours plus tôt, serait le seul à mériter des reproches, à voir son existence mise en doute comme si le monde avait fait un cadeau aux Juifs à l’issue de la Shoah et de ses six millions de morts. Le seul à mériter les foudres d’un président jupitérien aux petits pieds… 

Je le dis, cette petite phrase proprement révisionniste de Macron restera indélébile. Comme restera tout ce qui l’a précédé, toutes ses petites et grandes lâchetés, tous ses aveuglements, tous ses oublis et ses atermoiements, cette inconstance et cette inconsistance qui méritent infiniment plus que des sifflets dans une manifestation publique. 

Ce Président que j’ai aidé à être élu n’aura heureusement plus jamais besoin de ma voix. Aujourd’hui, il m’inspire honte et tristesse. 

© Gérard Kleczewski   

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30 Comments

  1. J’espère que l’auteur de l’article nr l’a pas “aidé à être élu” en 2022, parce que dès 2017, 2018 au plus tard, il était évident que Macron était un collabo, un lâche et un imbécile allié à la mouvance islamofasciste et ayant pour objectif de tout détruire dans ce pays : économie, liberté, culture et même la population.

    • Pour mémoire, je rappellerai que durant la campagne de 2017, on savait déjà qu’un des proches de Macron, Richard Ferrand devenu après Président de l’AN, donnait le reliquat de sa réserve parlementaire de député (c’est-à-dire de l’argent public issu de la contribution fiscale des Français) à des associations palestiniennes. Autrement dit, ce monsieur finançait des associations de boycott d’Israël ou qui étaient directement liées au terrorisme “palestinien” ou à l’Autorité Palestinienne qui rémunérait et qui rémunère toujours à vie et à hauteur de 17% de son budget les assassins qu’elle envoie tuer des Israéliens.

      Pour mémoire, je rappellerai aussi que la communauté juive organisée (CRIF, GRDF, FSJU, ….), prétendument représentative (elle en a en tous cas les moyens financiers ), mais qui a le sens politique d’une bernique, appelait dès l’automne 2021 soit bien avant le premier tour à réélire Macron. Ces gens-là qui ne sont plus de gauche mais gauchistes devraient relire Jabotinsky : “La naïveté politique des Juifs est sans limite, et cela est incroyable ; ils ne comprennent pas cette règle très simple, qui veut qu’on ne doive jamais faire le premier pas en direction d’une personne qui ne veut pas de vous”. Vladimir Zeev Jabotinsky, “Le Mur de fer”, 1923

    • C’est exactement ce qui m’est venu à l’esprit. Car il est notoire que 99 % des Français de confession juive ont voté pour lui d’autant plus qu’à l’époque du premier mandat l’appel du grand rabbin allait dans ce sens, c’est-à-dire à l’incitation à voter pour cet homme sorti de chez Rothschild… Concernant le deuxième mandat, il n’en a pas été de même car beaucoup de Juifs avaient commencé à comprendre qui était véritablement cet homme…

  2. Mot pour mot tout ce que je pense également de cet homme depuis déjà si longtemps… Oui, j’ai de l’aversion pour lui car il me fait avoir honte de mon pays… Immense respect et soutien total à Israël !

  3. Merci de ce sublime article.Je suis israelienne,pas bibiiste mais
    outree par votre President.Ses paroles ne sont pas sue meprisantes,elle contiennent egalement une menace.
    Qu’il se souvienne des vedettes de Cherbourg- nous savons comment repondre au mepris.

    • je suis française, blanche et ne crois en aucune religion, mais je suis de toute mes forces avec vous, vous êtes des gens bien, respectueux, civilisés pas comme certains! je pense à l’extrême gauche en France, aux écologistes, et aux autres abrutis sauvages.

  4. “peuple d’élite, sûr de lui et dominateur”
    Je ne trouve pas que ce que dit De Gaulle à propos des Juifs soit méprisant !
    “Peuple d’élite”, c’est tout à fait flatteur, c’est un compliment. Les élites sont les personnes qui, par leur valeur, occupent le premier rang.
    “Sûr de lui” : c’est très bien aussi.
    Dominateur : une petite réserve car c’est mal vu aujourd’hui. Mais c’est mieux que soumis me semble-t-il.
    De Gaulle était lui-même un homme hors du commun, une “élite” sûr de lui et dominateur.
    Cela n’engage que moi mais vraiment, très sincèrement, je ne vois rien d’offensant dans cette description.

    • @Carole, je suis d’accord avec votre analyse, comme vous je pense que la fameuse phrase “peuple d’élite, sûr de lui et dominateur” c’était une forme d’admiration. Si il a une responsabilité je pense c’est plus l’embargo sur les armes notamment les avions. De Gaulle le dernier homme d’Etat qui restera dans l’histoire, il respectait son peuple et ne méprisait pas les français et c’est mon avis personnel bien sûr. Quand on voit la médiocrité de la classe politique actuelle, et surtout de notre Président qui n’est pas digne de sa fonction, c’est incomparable.

      Un lien ci-dessous De Gaulle et Jacob Kaplan

      https://shs.cairn.info/revue-archives-juives1-2007-2-page-137?lang=fr

      • @Nathalie, merci pour le lien. Oui, les mots de De Gaulle expriment l’admiration. Peuple d’élite : ceux qui pensaient exactement le contraire, c’était les nazis !

        • @Carole, merci à vous, oui ne pas oublier que De Gaulle et son appel à la France à résister contre les forces nazies d’occupation, la résistance française. Et oui vous avez raison le contraire c’était les Nazis. Je vous souhaite une bonne journée. Amicalement.

        • @Carole Soyez assurée que tous les opposants au Nazisme moderne soutiennent à fond Israël et la diaspora juive. On est peut-être minoritaires, mais on sera toujours à vos côtés.

        • Merci Douieb.
          Dans son article du 16 octobre, « Les survivants du régime de Vichy ». André Simon Mamou évoque également la célèbre phrase de De Gaulle à propos des Juifs.
          Il écrit :
          « Ce propos répété partout et toujours, son fils Philippe s’en étonna lui aussi. Et il questionna son père qui lui répondit : “J’aurais bien voulu pouvoir en dire autant des Français”: Le Général pensait que le mot “dominateur” était plutôt flatteur . »
          Pour De Gaulle, on le sait, les Français, eux, étaient des veaux, c’est-à-dire des êtres passifs et manipulables. Pas du tout dominateurs, ni sûrs d’eux, ni déterminés, bref, pas vraiment des élites !

          • @Carole, En effet pour De Gaulle,les français étaient des veaux,des êtres passifs et manipulables etc, et cela est toujours le cas à l’heure actuelle. Ce que l’on peut admirer auparavant et maintenant chez les israéliens avec toutes les souffrances endurées, c’est la force de se relever. Ils savent bien qu’il en va de leur existence en tant que peuple et nation. Pour en revenir sur cette polémique, on en a pas autant fait sur Mr Mitterrand et Bousquet. Mitterrand décoré de la Francisque par Pétain. Ci-dessous la lettre du Général De Gaulle à Mr Albert Cohen. Après dans chaque grand homme, il y a sa part d’ombre, et cela est valable pour tous les politiques quel que soit le parti.

            https://shs.cairn.info/revue-le-monde-juif-1970-4-page-36?lang=fr

    • je vous invite à écouter toute la séquence et pas seulement cette phrase qui, en effet, avait fait en partie débat parmi les juifs Français (voir la réaction de Raymond Aron notamment). Prendre conscience aussi du contexte d’embargo et d’hostilité de la France vis-à-vis d’Israel à cette époque. On ne peut saisir une phrase en dehors de son contexte.
      cordialement

      • @ Auteur. Effectivement, Raymond Aron d’après une publication eut du mal à digérer la phrase de ce dernier décrivant en 1967 Israël comme «un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur». En 1968, il publie De Gaulle, Israël et les Juifs, court livre disséquant la conférence de presse où le Général De Gaulle tient ce propos provocateur. Qui, estime Raymond Aron, autorise «solennellement un nouvel antisémitisme». Après c’est ce qu’il pensait, je ne critique pas. Je ne suis pas assez qualifiée par rapport à cette époque, j’avais 4 ans au décès du Général De Gaulle. C’est en m’informant dans les livres et émissions que j’ai appris tout cela. Je pense et cela n’engage que moi que le Général de Gaulle était patriote, aimait la France, il voulait que la France ne soit pas le sujet des Etats-Unis. Déjà à l’époque il y avait une politique pro-arabe qui s’est amplifiée avec tous les autres présidents. Mais certains qui le considèrent comme antisémite c’est un peu outrancier, que dire alors de Mitterrand ami avec Bousquet. Surtout De gaulle était l’ennemi de l’extrême droite, tous les attentats le visant c’était l’OAS.Pour conclure aucun Chef d’Etat n’est parfait.De Gaulle avait un vrai statut d’Homme d’Etat. Cordialement.

  5. Je ne vois pas du tout de mépris dans ce qu’a dit De Gaulle à propos des Juifs mais par contre je suis bien d’accord en ce qui concerne Macron. Son mépris ne fait pas le moindre doute. Ses propos sont inacceptables, aussi méprisants que malveillants et totalement erronés qui plus est !

  6. Ce qui est étonnant, ce n’est pas que Macron fasse preuve d’une telle inculture historique et affiche ostensiblement son antisémitisme. C’est la nature même de la France des “indigènes de la République” et du Macronisme qui veut cela :
    Le Fascisme dans un gant de velours et le Collaborationnisme nazi dans un bas de soie.

    Ce qui est étonnant, c’est l’aveuglement de ceux qui refusent de voir la réalité en face ou commencent seulement maintenant à se dessiller les yeux.

  7. L’histoire a amplement jugé la phrase de De Gaulle qui n’a jamais été philosémite et encore moins admiratif comme vous semblez le croire du peuple juif.
    Deux preuves parmi beaucoup d’autres:
    – par peur d’une vengeance des Juifs après la Shoah, il a tué dans l’oeuf toute tentative d’explications, de reconnaissance de responsabilité de l’état Français ou d’organismes publics comme la SNCF dans la déportation des Juifs de France, et si l’action des résistants a été portée en épingle de même que les déportés politiques, il faudra attendre la fin des années 60 pour qu’on parle vraiment de la déportation des Juifs, le mot Shoah arrivant après les années 80
    – il a recyclé un nombre incroyable de collaborateurs dans l’administration et au sommet de l’état, à commencer par un qui se trouvait ministre des affaires étrangères au moment de sa “phrase” (il deviendra quelques mois plus tard premier ministre): Maurice Couve de Murville…
    alors De Gaulle, secrétaire de Pétain jusqu’en 1940, “admiratif” du peuple Juif, pardon mais non…
    cordialement

    • @ L’auteur. C’est votre interprétation du comportement de De Gaulle mais rien (ni écrit, ni propos directe, ni acte ne prouvent à ce jour que De Gaulle était antisémite. De Gaulle c’était sa volonté, s’affranchir des Etats-Unis, de donner de la France l’image d’un pays de résistance et non d’un pays collaborationniste afin d’assoir la France à la table des pays vainqueurs( les 5 puissances du Conseil de sécurité de l’ONU). Souvenez vous également de l’interwiew de Georges Pompidou sur l’affaire Touvier et qui reprend cette volonté de tirer un trait sur le passé. Il est vrai que le passé de Couve de Murville est sulfureux et quil ne faut pas oublier qu’à l’exception de 80
      d’entre eux, la quasi intégralité des députés de 1940 a vôté les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain. Est ce qu’à votre avis tous étaient antisémites?De Gaulle, secrétaire de Pétain jusqu’en 1940 bien sûr mais pas par antisémitisme, mais par le fait que Pétain était son supérieur hiérarchique militaire. Que De Gaulle n’ait pas condamner tous les collaborateurs et reconnu le régime de Vichy, certes une grave erreur. Il faut reconnaitre à Mr Chirac le mérite d’enfin avoir mis cette vérité au grand jour. Entre l’objectif politique assumé de De gaulle de reconstruire le pays et tourner une page et être de ce fait un antisémite, il y a un gouffre qu’on ne saurait franchir. Nous ne sommes pas d’accord mais l’important c’est de débattre dans le respect. Cordialement.

  8. ouille… vous mélangez les concepts allègrement et mettez par exemple sur le même plan les députés ayant voté les pleins pouvoirs à Pétain (donc avant) avec Couve de Murville, collaborateur notoire, qui a tourné sa veste en 1943. Je vous invite à lire le livre “la non-épuration en France pour voir de quoi je parle.
    En outre, je n’ai pas dit expressément que De Gaulle était antisémite (pas un mot de moi dit cela dans l’article), je dis qu’en tous cas il n’y a aucun aspect admiratif dans cette phrase, et même des très proches du Général avaient été choqués à l’époque, et fait très rare l’avaient dit.
    Maintenant, je n’oblige personne à apprécier le parallèle que j’ai fait entre De Gaulle et Macron, que je ne crois pas non plus antisémite… Il se trouve que l’histoire laisse des traces, toujours, et qu’Israël saura résister aux leçons de morale occidentales d’où qu’elles proviennent.
    cordialement

  9. bravo pour ceux qui ont regrette avoir donner leur vote a E Macron
    pour moi ,avec l’expérience politique de mes 83 ans ,j’avais dès le début compris son caractère opportuniste à l’extrême sans vergogne ni pitié capable en même temps avouer aimer un opposant et l’assassiner juste après pour son seul ego .
    son machiavélisme politique à attirer les élites de tout bord Edouard Phillipe , E.BORNE,Gabriel ATTAL et les lâcher salement– à flatter les chefs religieux Grand Rabin CRIF et les inciter à choisir l’extrême Gauche Anti JUIVE plus Tôt que le RN se prétendant défendre la communauté .
    Pour DE GAULLE et l’interprétations de ses propos réellement Antisémites comme l’analyse bien l’AUTEUR ,probablement âgé , qui n’a certainement pas la candeur politique juvénile avouée de Nathalie et Carole
    oui c’et dans un contexte de guerre froide avec Israël (les vedettes mal digérées les victoires d’Israël malgré son embargo le rapprochement avec les USA honni Par
    De Gaulle ..etc.) que cette phrase fut prononcée caractérisant TOUT le peuple Juif et pas seulement Israël
    effectivement De Gaulle était une Elite politique pour la France qu’il a bien redressé mais aussi pour son ego écartant brutalement les réels libérateurs de la France les généraux De LATTRE DE TASSIGNY- LECLERC -GIRAUD –NAEGELEN et tant d’autres qui auraient pu lui faire ombrage à son accession au pouvoir
    je reste peut être bêtement arrêter au fait que ceux qui ne sont pas juifs sont Anti
    il y a lieu de ne pas trop les honorés et si ce n’est les combattre au moins s’en méfier en permanence

    • @ Gilbert. La candeur juvénile que vous me prêter ne m’empêche pas d’avoir mes propres opinions. C’est votre droit et celui de l’auteur de ne pas être d’accord avec moi. Même si il n’était pas parfait,De Gaulle est le Président qui est resté dans l’histoire de France. Je suis fière surtout de n’avoir jamais voter pour Mr Macron qui n’a jamais été à la hauteur de sa fonction et qui a beaucoup de points communs avec Mr Mélenchon. Cordialement.

    • @Gilbert. “Pour DE GAULLE et l’interprétations de ses propos réellement Antisémites comme l’analyse bien l’AUTEUR ,probablement âgé , qui n’a certainement pas la candeur politique juvénile avouée de Nathalie et Carole”
      Merci pour la “candeur politique juvénile” que vous m’attribuez ainsi qu’à Nathalie (en admettant que ce soit un compliment, ce dont je doute).
      Je confirme que je ne vois rien d’antisémite dans la phrase de De Gaulle que nous évoquons, mais bien de l’admiration. C’est bien le sens des mots prononcés.
      L’auteur dit : La tristement fameuse “peuple d’élite, sûr de lui et dominateur“, aux antipodes de ce que nous avons toujours été.
      Désolée, mais “les antipodes” de cette phrase correspondraient à peu près à “peuple inférieur, indécis et soumis.” Ce qui pour le coup ne serait pas vraiment flatteur pour les Juifs.
      J’avoue que je ne comprends pas du tout, mais alors vraiment pas du tout qu’on puisse trouver de tels propos méprisants.
      Par ailleurs, il est bien entendu que l’admiration ne signifie pas non plus que l’on soit toujours d’accord avec la personne admirée.

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