Demain soir, 16 octobre, commenceront les fêtes juives de Souccot. Après la période rigoureuse et tendue d’introspection et de prière qui mène de Rosh Hashana, la nouvelle année, à Kippour, qui débouche sur le pardon et conduit à la réconciliation, aux retrouvailles et à la joie. À cette occasion, les Juifs construisent des cabanes en matériaux précaires et y organisent des repas, des moments de partage, des réjouissances. L’hospitalité règne autant que la convivialité. C’est aussi la fête des fruits de fin d’année.
Ces cabanes évoquent également cette période de 40 ans qui a suivi la sortie d’Égypte et où le peuple juif vivait dans des conditions précaires et provisoires avec D.ieu comme seule protection.
Chaque jour, des fidèles prennent en main le saule, la myrte, une palme de dattier, un cédrat et les agitent vers les quatre points cardinaux, tout en prononçant une bénédiction. Cette coutume vise à rassembler symboliquement le peuple juif, quel que soit son niveau de croyance et de pratique de la religion, pour former une seule et même unité.
En ce moment, la fragilité et la précarité rattrapent Israël. Baruch Hachem Il ne se laisse pas faire, mais la précarité est le propre de toute entreprise humaine. Retenons l’importance de l’unité qui doit cimenter Israël dans le combat qui l’oppose à tous ses prédateurs religieux, idéologiques et politiques.
Que la fête de Souccot offre à nos amis Juifs la joie et la convivialité afin que sa vitalité ne le quitte pas et qu’il démontre, une fois de plus, sa force, sa résilience et la puissance de la mission qui lui a été octroyée aux temps premiers.
Hag Souccot sameah mes amis. J’appelle également mes amis chrétiens à vous souhaiter de bonnes fêtes de Souccot conscient du fait que ces réjouissances ont lieu en pleine guerre, moment de grande souffrance pour ceux qui perdent un être cher qui combat pour la survie du pays ou attendent désespérément le retour d’un otage.
© Daniel Louis Hervouët
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