Le Président Macron, en difficulté manifeste dans son propre pays, essaie maintenant de se donner une stature internationale en soutenant la guerre lancée par le Liban contre Israël il y a 76 ans.
Galvanisés par l’odeur du sang du 7 octobre, les Libanais envoient depuis ce massacre un déluge d’engins de mort sur la Galilée. Plus de 70.000 Israéliens se sont vus contraints, la mort dans l’âme, de quitter leur coin de paradis, devenu un coin d’enfer.
Il y a quelques jours un haut dignitaire libanais a été éliminé par Tsahal au moyen d’un tir ciblé. Ce monstre était responsable de nombreuses tueries, dont l’assassinat à Beyrouth de 58 militaires français en 1983. Distrait comme il est, on ne sait pas si Macron a envoyé des condoléances aux proches, mais on peut l’imaginer. On peut tout imaginer avec cet homme sans foi ni loi, qui plaint les Libanais des dégâts qu’ils subissent par l’effet boomerang de leur pathologie antisémite. Belle illustration de cette histoire de l’enfant qui tue ses parents et qui demande ensuite au tribunal la clémence au titre d’orphelin.
Macron adjure les responsables libanais de rechercher la voie diplomatique pour obtenir un permis de tuer à condition qu’on empêche les Juifs de se défendre. Il assure les libanais, criminels ou pas, de ses sentiments fraternels.
Il estime peut-être que la guerre n’est pas inéluctable, dans ce sens que si les Juifs disparaissaient le conflit n’aurait plus d’objet. Mais là aussi il se trompe : on peut parfaitement en vouloir aux Juifs après les avoir tués. Il y a six millions de preuves.
C’est l’affaire des Français que de supporter un Président impopulaire, incompétent, toxique, narcissique et bête à mourir. Mais quand il refuse de se joindre à une manifestation contre l’antisémitisme, quand il interdit à des Israéliens la participation au Salon de la Défense à Paris et quand il soutient le Liban dans sa rage d’éradication d’Israël, alors cela devient l’affaire des Juifs.
De tous les Juifs, et même de ceux qui ne le sont pas. De tout le monde, en somme.
© Daniel Horowitz
“Chaque homme doit inventer son chemin” (J.P. Sartre)
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