Yerouchalaïm, veille du 14eme jour du mois septième
Nous nous souvenons scrupuleusement de qui nous sommes.
C’est ce qu’illustrent ces photos prises aujourd’hui à Jérusalem pendant que vous péroriez à Paris.
PROJET VISIONS DE JERUSALEM
FIDÉLITÉ ET LÉGITIMITÉ
Exceptionnellement, je dédie ce post à Emmanuel Macron qui aurait déclaré aujourd’hui en conseil des ministres que «monsieur Netanyahou ne doit pas oublier que son pays a été créé par une décision de l’ONU».
Sa remarque tombe à pic.
Nous Juifs avons une curieuse tendance à ne pas oublier.
Ni la fourberie de nos ennemis, ni leur petitesse.
Là n’est pourtant pas l’essentiel.
De retour sur notre terre, malgré toutes les tentatives de nous faire disparaître comme nation ou individus, que ce soit donc dans l’assimilationisme post-révolutionnaire ou par la collaboration de l’Etat français à notre élimination physique, nous nous souvenons.
Nous nous souvenons scrupuleusement de qui nous sommes.
C’est ce qu’illustrent ces photos prises aujourd’hui à Jérusalem pendant que vous péroriez à Paris.
Nous nous souvenons de la sortie d’Egypte et de ce qui nous est prescrit en Lévitique 23: le quinzième jour du septième mois, quand vous récolterez les produits du PAYS, vous célébrerez donc une fête à D.ieu, pendant sept jours; vous vous saisirez des quatre espèces précisées par le verset; en des soukkot vous demeurerez sept jours durant.
Pendant que nos ancêtres entendaient cet ordre puis le répétaient fidèlement, dans les marécages de ce qui deviendrait bien plus tard la France, des tribus passaient leur temps à se taper dessus.
Revenus de l’exil babylonien, tandis que dans la future France on avait appris à frapper le fer pour mieux s’entretuer, Néhémie (8: 14-17) encourageait à célébrer Soukkot comme il se doit.
Lorsque vos ancêtres les Gaulois se romanisaient, les nôtres se faisaient un point d’honneur, malgré toutes les vicissitudes de l’histoire, à respecter Soukkot (Flavius Josèphe, AJ, III, 10, Talmud de Jérusalem et Babylone, traités de Soukka).
Rachi, sur le sol de France, apposait ses gloses au Talmud (que vos prédécesseurs brûleraient en 1242 en place de Grève) et les Tossafistes précisaient les conditions de l’accomplissement des commandements de Soukkot: ceux-ci prendraient pleinement leur sens lorsque le peuple juif aurait retrouvé sa terre, celle où, dans le contexte agricole décrit en Lévitique, poussent les quatre espèces.
Et là, sur ces photos, vous pouvez nous voir, Monsieur le Président, nous préparer à accomplir notre vocation, sans avoir besoin de votre courte mémoire, ni de l’ONU, ni du Quai d’Orsay.
Car nous sommes le peuple de la mémoire, de la mémoire longue, de celle qui forme le socle sur lequel s’élèvera demain l’humanité réparée, dont vos trahisons vous excluent.
Bonne fête de Soukkot à tous les enfants d’Israël et à celles et ceux, parmi les Nations, qui ont fait le choix de la vérité et de la fidélité.
Merci de diffuser ce post pour rafraîchir la mémoire à ceux qui l’auraient courte et pour souhaiter le meilleur aux autres.
Texte et photos © Joël Hanhart, 2024
Avertissement légal :
Les photographies présentées ici font partie d’un projet artistique et documentaire.
Prises dans des lieux publics en Israël sans identification ni collecte de données personnelles des sujets, elles sont destinées uniquement à des fins artistiques et non commerciales.
Ces images représentent des moments authentiques de la vie quotidienne dans l’espace public. Tous droits réservés © Joël Hanhart, 2024.
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