“J’ai décidé de publier le cours de mon frère pour lui rendre sa dignité d’homme et de professeur. Parce que ce cours est la raison pour laquelle mon frère est mort, et que vous ignorez tout de son contenu. Vous ne savez pas que c’est dans le cadre de cet enseignement, inscrit au programme de quatrième, que Samuel a montré des caricatures. Je le publie aussi parce que j’ai entendu trop de ‘Oui, mais’. Or en France, on ne met pas de ‘Oui, mais’ après qu’un professeur se soit fait décapiter. On met un point”.
Bravo pour ce livre que je lirai, mais il y a longtemps que le ver est dans le fruit : ce n’est pas un hasard si l’on rappelle l’affaire du voile de Créteil il y a trente-cinq ans et les déclarations de Jospin, ministre de l’Education Nationale à l’époque, affirmant entre autres : “qu’est ce que çà peut me faire si la France s’islamise…”. (Allez voir sur CNEWS l’interview datant d’hier du proviseur de Créteil qui avait exclu les jeunes filles voilées…)
Si on ajoute le pédagogisme, la désintégration des programmes…et le statut de prof de plus en plus précarisé, l’école est dans l’état où les idéologues, les syndicalistes et les politiques mous l’ont placée, alors même que l’avenir d’un pays se fabrique dans les écoles.
Le “oui mais…” est le symbole du relativisme de notre temps, qui a entraîné une capitulation morale à tous les échelons de l’Etat. Ayant été un temps prof (université, gde école, CFA, secondaire), je maintiens que le métier de professeur ETAIT le plus beau métier du monde. Mais à l’Education Nationale aussi, le poisson a pourri par la tête, l’école étant devenue une garderie qui ne dit pas son nom, l’enseignement public travaillant objectivement pour le privé ; de plus, le syndicalisme enseignant a encouragé la ruine de l’école (en dernier lieu, à Tourcoing, il y a des profs qui soutiennent l’élève voilée contre la prof giflée !!) en trahissant les valeurs qui les avaient faits, puisque refusant aux générations qui les succèdent la même qualité d’enseignement dont ils avaient bénéficié, remplacé désormais par une propagande, une contre-éducation et une contre-culture. Ils ont réussi à remplacer l’ancien système “bourgeois” par le vide sidéral.
PS : Si vous avez comme moi des adolescents ou des jeunes adultes bien instruits (privé), essayez d’avoir avec eux un débat ARGUMENTE et RATIONNEL sur des sujets sociétaux, du type “à qui/quoi est imputable le réchauffement climatique ?” et vous allez être édifiés….
L’École était jusqu’à l’avant-guerre, une instruction publique fondée sur la transmission quasi exclusive de la culture et du savoir, une Université élémentaire que l’on nommait “propédeutique”. Elle devint ensuite, après guerre, une Éducation nationale axée sur la formation civique et l’orientation professionnelle des élèves. Aujourd’hui, on n’en est plus là du tout, malgré “Parcoursup”. L’École est d’abord le moyen d’acquérir des comportements et des aptitudes sociales afin de bien “vivre-ensemble”, avec les résultats incertains que l’on sait. Il s’agit donc d’assurer cette éducation familiale que les parents surmenés, isolés, ou bien parfaitement dépassés, sont devenus incapables pour beaucoup de réaliser eux-mêmes, et que l’École doit prendre en charge. Ce n’est pas l’élève instruit ou bien éduqué qu’on espère, mais l’élève qu’il faut dresser ou redresser tout en faisant qu’il soit satisfait de son sort. Et ce contentement, voire cette soumission, que l’on recherche, on la baptise “épanouissement” et “réussite pour tous”. De sorte que la scolarité n’est plus qu’une étape dans un développement personnel, où l’essentiel tient dans le bien-être, et, pour l’obtenir, dans une bienveillance sans limites des enseignants et les sermons de la psychologie positive en guise de viatique. Avec un tel traitement, on comprend que les élèves s’y sentent si mal et s’y ennuient, ce qui n’est un paradoxe qu’en apparence. Le vide a-t-il jamais rendu quelqu’un heureux ? Le behaviorisme régnant a tourné le dos à l’humanisme et au civisme. Les enseignants sont devenus des travailleurs sociaux mal payés, sortes de grands frères ou de bonnes « mamans » chargés d’épauler ou de cajoler les enfants afin qu’ils ne deviennent pas trop tôt ni en trop grand nombre des tueurs à gage à la solde des narco-trafiquants.
bravo pour votre article et votre livre
votre frère est un exemple et le restera
il est important de connaître la vérité
merci
je lirai ce livre je prie pour votre frère mais surtout pour vous et votre famille comment peut-on vivre après cette horreur et les conneries dites par certains courage💔💞