ONU, ce MACHIN dangereux et inutile. Par Francis Moritz

Security Council renews UNIFIL’s mandate, demands full implementation of resolution 1701

Le 10 septembre 1960, le General de Gaulle, un des rares hommes d’état que la France moderne ait eu, s’exclamait :

« le Machin ô combien inutile et même dangereux » (s’agissant de l’Organisation des Nations Unies). Il avait déjà raison. 64 ans plus tard, Mr GUTTIEREZ est aux commandes depuis 2017.

Le 5 octobre 2024, sur le site de l’Onu : on peut lire :

« Le secrétaire général s’est dit ‘gravement préoccupé’ par l’escalade dramatique » des événements à Beyrouth au cours des dernières 24 heures.

Le Secrétaire Général exhorte les parties ( !) à s’engager à nouveau( ?) à mettre en œuvre pleinement la résolution 1701(2006) du conseil de sécurité et « à revenir immédiatement à une cessation des hostilités ».

De qui se moque-t-on ? Il est vrai que les communications téléphoniques entre l’Onu et Téhéran ne fonctionnent pas très bien. Le guide suprême vient de déclarer que ses satellites, Hezbollah et Hamas, « poursuivraient le combat contre Israël ».

Rappel des faits, qu’on occulte volontairement :

Depuis 2006 le Hezbollah a détruit le Liban qu’il a mis sous sa coupe. Il s’est installé sur la frontière avec Israël et n’a jamais respecté la résolution 1701. Aucun des pays « amis indéfectibles » de ce pays depuis des décennies, n’est venu l’aider à se débarrasser de cette organisation reconnue terroriste par l’ensemble des grands pays occidentaux, dont l’Union Européenne.  A qui la faute ? A Jérusalem qui a dû déplacer plus de 65.000 personnes d’une zone bombardée en permanence. Qui est venu aider le Liban après l’explosion du port de Beyrouth ?

Où sont les grands amis de Beyrouth qui se sont assurés de la mise en œuvre de la résolution 1701 ? Chercher l’erreur.

Précisément, à quoi sert la Finul qui compte 10.541 fonctionnaires, civils, administratifs et militaires. Son site le précise très clairement :

La FINUL a été créé en 1978 par le Conseil de sécurité pour confirmer le retrait des troupes israéliennes du sud du Liban, rétablir la paix et la sécurité internationales et aider le gouvernement libanais à rétablir son autorité effective dans la région. Le mandat de la mission a été ajusté deux fois en raison des développements intervenus en 1982 et en 2000.  Après la crise de juillet/aout 2006, le Conseil de sécurité a décidé que la Force devrait – en sus de l’exécution de son mandat d’origine – contrôler la cessation des hostilités, accompagner et appuyer les forces armées libanaises à mesure de leur déploiement dans tout le sud et fournir son assistance pour aider à assurer un accès humanitaire aux populations civiles et le retour volontaire des personnes déplacées dans des conditions de sécurité.

Comment ça fonctionne

Cette entité est composée de plus de dix mille personnes. Les casques bleus chargés de la mise en œuvre de la résolution 1701 en 2006,dix-huit ans plus tard, sont toujours présents, ils observent, prennent des photos, rédigent des rapports, subissent parfois des tirs du Hezbollah, mais point de mise en œuvre de la résolution 1701. Le Hezbollah a totalement investi le sud Liban.

Devant la grave faillite de cette force et l’indifférence des grands amis du Liban, Israël n’a pas eu d’autre choix que de se charger lui-même d’appliquer les termes de la résolution.

LA FINUL AU LIBAN EN CHIFFRES (Wikipédia)

Au 31 décembre 2005, elle comptait 1 989 militaires et 390 agents civils. Son quartier général est à Naquoura, dans le sud ; 600 militaires dont 200 militaires français y sont stationnés avec comme mission:

  • La protection de l’état-major de la Force 
  • Le soutien de véhicules tactiques de la Force
  • L’assistance médicale gratuite à la population

La France est présente depuis 1978 au Liban, elle est l’un des principaux pays contributeurs de la FINUL (près de 700 soldats en 2017), Le contingent français arme principalement la Force Commander Reserve (FCR), qui est en mesure d’intervenir ( ?)  très rapidement au profit de tous les contingents déployés sur l’ensemble de la zone d’action de la FINUL. Une vingtaine de militaires français est par ailleurs insérée au sein de l’état-major de la FINUL. Des éléments français travaillent aussi au profit des détachements du renseignement, du National Component Command, du renfort ambassade et du commandement des systèmes d’information et de commandement interarmées de théâtre.

Combien ça coute ?

 la bagatelle de 425 millions d’euros par an soit en 18 ans  plus de sept milliards et demi d’euros. Financés par les contributeurs dont les États Unis assurent le quart.

Les pertes de la Finul

De 1978 au 4 septembre 2009, on compte 279 décès auxquels il faut ajouter des centaines de blessés. Le bilan en septembre 2006 était de 258 morts

L’ONU ainsi que divers gouvernements, ONG, politiciens et parti politique qui a encore le front de se qualifier lui-même de républicain, médias, se sont chargés de modifier le narratif des évènements au Moyen Orient. Israel l’agressé, la victime, est en passe de devenir l’Agresseur, l’Assassin « Génocidaire » Depuis les massacres du Ruanda en avril 1994, la formule n’avait pas resservie.  Ce faisant on a trouvé un bouc émissaire, le sionisme. Et les mêmes ont décidé que sionisme inclut tous les Juifs de la planète.

Rôle de l’ONU 

Responsable mais pas coupable ? Sa politique est délibérément anti Israélienne et néfaste, car il s’agit bien d’une politique, qui pointe Israël comme l’agresseur, de qui on exige qu’il cesse le feu « immédiatement ». Ce faisant on veut délégitimer tout le peuple juif, l’entité sioniste, le peuple de la Shoah, devenu génocidaire selon la formule qui a désormais cours, jusqu’à nier son existence. On ne s’étonnera pas de la poussée énorme de l’antisémitisme tous azimuts. Voudrait on favoriser les terroristes qu’on ne s’y prendrait pas autrement. L’axe du mal dont la capitale est en Iran a de beaux jours devant lui. 

Vous avez dit résolution 1701 ? Mais encore…

On accuse Israël de bombarder le Liban. La grande majorité des médias ont adopté cette formule. Dans les faits, le Hezbollah est un état dans l’état, les Libanais le confirme sans nuance. Israel applique ni plus, ni moins la résolution 1701 en lieu et place de la force défaillante et fautive depuis 18 ans, mandatée par le conseil de sécurité. Le secrétaire général de l’ONU ferait bien d’y réfléchir à deux fois. La question se pose donc légitiment : Accuser cette Force de l’ONU de non-assistance à état membre en danger de mort, agressé par une organisation terroriste, sauf à nous expliquer que le Hezbollah agit au nom de l’état libanais ; qui n’est pas plus assisté par ladite Force à « restaurer son autorité ». Ce qui reste des autorités libanaises, voudrait bien revenir aux modalités de l’armistice de 1949, duquel Israël s’est retiré en 1967.

Enfin, il restera à comprendre pourquoi certains veulent qu’Israël, dépose les armes, en expliquant que c’est pour son bien. En même temps, les mêmes nous expliquent que l’Ukraine doit absolument poursuivre le combat avec la Russie » jusqu’à la victoire finale ».  Quant à la course à l’arme nucléaire du régime de Téhéran, toujours les mêmes, ne disent rien et semblent ignorer le danger qu’il représente pour nous tous, cet état membre de l’Onu qui déclare chaque jour, vouloir détruire Israël.  l’ONU n’est plus en mesure de jouer le rôle qui lui était dévolu lors de sa création en octobre 1945 à San Francisco. Il est devenu le MACHIN. Ce qui précède ne saurait en aucune façon nous faire oublier le pogrom du 7 octobre et les attaques sans précédent que subit Israël.

© Francis Moritz


Francis Moritz a longtemps écrit sous le pseudonyme « Bazak », en raison d’activités qui nécessitaient une grande discrétion.  Ancien  cadre supérieur et directeur de sociétés au sein de grands groupes français et étrangers, Francis Moritz a eu plusieurs vies professionnelles depuis l’âge de 17 ans, qui l’ont amené à parcourir et connaître en profondeur de nombreux pays, avec à la clef la pratique de plusieurs langues, au contact des populations d’Europe de l’Est, d’Allemagne, d’Italie, d’Afrique et d’Asie. Il en a tiré des enseignements précieux qui lui donnent une certaine légitimité et une connaissance politique fine. Fils d’immigrés juifs, il a su très tôt le sens à donner aux expressions exil, adaptation et intégration. © Temps & Contretemps


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