David Ohnona. Les Juifs de France obligés de boire le calice jusqu’à la lie

Le Premier ministre Netanyahu dans un message au président français Macron qui a appelé aujourd’hui a un embargo total sur les livraisons d’armes à Israël:
“Israël gagnera avec ou sans vous – mais votre honte se répercutera longtemps après la victoire d’Israël.”

Les exportations françaises vers Israël ne représentent qu’un tout petit pourcentage des exportations françaises de défense : 0,2 %, sur un total de 27 milliards d’euros en 2022.
Honte de la France et de son bouffon de président qui dépasse les bornes avec ses outrages et déclarations tapageuses et sans effets. 
Honte et dégoût profond pour ce bouffon qui devrait s’occuper  des appels à “l’intifada à Paris”, du viol de petite fille de 12 ans parce que juive, de l’explosion de plus de 1000% des actes antisémites en France. 

A l’image d’une partie des politiques, il a l’art de célébrer les Juifs morts en victimes, la Shoah … Mais quand un pays subit un pogrom antisémite ignoble le 7 octobre, qu’il encaisse plus de 8.000 roquettes du Liban via le Hezbollah et qu’il est bombardé par des centaines de missiles balistiques dans le but de tuer des milliers de Juifs civils innocents depuis un pays de terreur, l’Iran … la France que j’aime devrait se tenir à côté d’Israël.

Malheureusement, de facto, elle choisit une nouvelle fois la collaboration.
Quel déshonneur.
Quel drame pour les Juifs de France obligés de boire le calice jusqu’à la lie.

© David Ohnona 

CEO Memories Foundation

Shoah & Mémoires 

Oceancitizens 

Fondation Israël Archéologie

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15 Comments

  1. Macron, comme tous les vrais antisémites vomis ces derniers temps par la gauche en Occident, aime les Juifs morts. En cela, il partage le même sentiment que les nazis avant lui. Pour cette gauche morale dont il est l’héritier, en lutte contre un fascisme imaginaire, dans des sociétés atomisées et totalement allergiques à toute forme d’organisation hiérarchique ou militaire qui en serait la condition, le bon juif est le juif mort durant la Shoah, tandis que le mauvais juif est celui vivant en Israël, à la fois blanc, colonisateur et soldat. Toute la gauche peut donc pleurer le premier pour mieux déverser sa haine sur le second. Il est vrai que lorsqu’on confond racisme et antisémitisme, on peut s’attendre au pire…

    • @Alain Bienaimé Mais précisément, il s’agit bien de racisme. Du nouveau racisme, le racisme dominant du monde moderne englobant haine des Juifs, des Blancs et des occidentaux. Le racisme et l’antisémitisme déguisés en “antiracisme” représentent le Mal Absolu. Celui qui annonce le retour définitif des Heures Sombres et la chute du monde occidental.

      Voir cet article de Pierre André Taguieff et mes commentaires en dessous
      https://www.tribunejuive.info/2024/05/09/comment-le-pseudo-antiracisme-conduit-au-racisme-lecons-de-laffaire-nassira-par-pierre-andre-taguieff/

      • @Judith

        Je ne les confondrais pas cependant. J’aurais même tendance à les distinguer. Le racisme est une haine anthropologique et ethnique, commune, hélas, à l’humanité toute entière, en tant qu’elle est composée, pour le meilleur et pour le pire, de “nations”. Espérons même que jamais l’humanité ne les fasse disparaître, ce que je crains à terme. Ainsi le raciste distingue un groupe ethnique avec des caractéristiques “phénotypiques” communes, une culture commune, voire une religion commune de sorte qu’il déprécie ce groupe, pour, en retour, apprécier le groupe auquel il appartient. Il y a pour le raciste d’un côté le “nous”, les hommes véritables ou les surhommes, de l’autre, le “eux”, les animaux ou les sous-hommes. Mais il est vrai que le racisme n’est pas forcément l’affirmation d’une supériorité (comme le darwinien Galton), il peut se contenter de simplement affirmer une différence ou une spécificité (comme le romantique Gobineau). On ne peut donc pas abstraire le racisme de l’exploitation de l’homme par l’homme qu’on nomme l’esclavage, exploitation qui a concerné les Grecs, les Romains, les rois des royaumes africains, les princes musulmans, les évêques chrétiens, les planteurs de Virginie et j’en passe.

        La folie, c’est de combattre le racisme au moyen d’un contre-racisme, comme le fait désormais la nouvelle gauche indigéniste, décolonialiste, wokiste, qui prétend mettre en avant un racisme “social”, transitoire et critique, à l’opposé du supposé racisme “génétique” de l’extrême-droite, ontologique, affirmatif et identitaire. Une gauche qui préfère donc une thérapie homéopathique (soigner le mal par le mal) plutôt qu’allopathique (soigner le mal par son contraire : la réaffirmation d’un universalisme commun à tous les hommes, différent, selon moi d’un quelconque humanisme abstrait, qui, comme l’avait rappelé Lévi-Strauss, ne protège en rien du racisme, bien au contraire). Une gauche pour laquelle le racisme c’est toujours le racisme des autres, à droite, et jamais le sien propre, lequel n’existe pas puisqu’il n’est que le trait diffamatoire lancé à son endroit par les racistes qu’elle combat à coups de clairon.

        L’antisémitisme, c’est à mes yeux une toute autre affaire. La haine antisémite n’est pas ethnique, elle est métaphysique. Je n’en démordrai pas. C’est la haine pour toute cette vision du monde originale qu’ont exprimé les Juifs au cours de leur histoire. C’est uniquement au XIXe siècle avec la naissance de la grammaire comparée, qu’après avoir distingué les langues indo-européennes des langues sémitiques, les Allemands ont inventé deux types “raciaux” que seraient l’Aryen d’un côté et le Sémite de l’autre. A partir de ce moment-là, l’antisémitisme a de moins en moins été une haine métaphysique, pour devenir une haine “ethnique” ordinaire à l’endroit de la supposée “race” juive, avec ses supposées caractéristiques phénotypiques dont je n’ai pas besoin de rappeler ici tous les odieux clichés. En devenant un racisme biologique et une xénophobie ethnique, le nouvel antisémitisme s’est nourri en plus du socialisme des imbéciles, qui trouvait son inspiration dans la pratique de l’usure au Moyen Âge, interdite aux chrétiens par l’Église. le Marchand de Venise de Shakespeare, pièce à la fois antisémite et d’une profondeur sans égal, offre sur ce point de précieux éléments pour la réflexion. Les Juifs pouvant prêter, ils seront vu comme une race dominatrice, exploitant les bons et pauvres aryens. De banquier, il n’y a qu’un pas pour que le Juif devienne ce méchant capitaliste, ivre du sang des prolétaires. On connaît la suite : haine de la “race” juive et de la “banque” juive réunies. Et avec beaucoup de darwinisme et d’hygiénisme par-dessus, vous obtenez le national-socialisme.

        Mais ne sombrons pas dans ces fantaisies modernes, qui ne sont pas non plus à elles seules immédiatement criminogènes. Il y a loin encore de ces clichés à la Shoah, à l’invention folle d’une politique d’État criminelle, et qui avait conscience de l’être, au point de vouloir se dissimuler et rester secrète, laquelle suppose en outre pour s’accomplir, l’invention technique, industrielle de cette usine à fabriquer des cadavres, que fut le camp d’extermination, ce qui ne va pas de soi, y compris sur un plan purement logistique. En effet s’il n’y a pas de “race” juive, s’il y a pas que des juifs riches (regardez ces photos poignantes des shtetls du yiddishland), il y a bien un antisémitisme qui est toujours essentiellement un anti-judaïsme. On y revient toujours. Cette opposition irréductible, éternelle entre la loi et la foi ou l’amour, entre le principe de réalité et le principe de plaisir et son au-delà, entre Éros et Thanatos, cet au-delà que Lacan nommait la jouissance et qui n’est rien d’autre que la mort, cette “chère” mort, à la fois effrayante et attirante. Pensez, pour preuve, aux terroristes du Hamas dans le nuit du 7 octobre. C’est de cette jouissance pour la mort et de la mort, pour cet au-delà de la loi, que le judaïsme nous a délivré en nous fermant les portes du Paradis. Nous ne sommes plus, nous les hommes, chez nous au Paradis mais chez nous sur terre. Grâce à Dieu ! Il nous reste seulement le loisir d’y rêver, si l’on veut. On a tous de ces moments de fatigue qu’on appelle parfois l’espoir. C’est pour cette sublime révélation, faite d’une forclusion comme conséquence d’une tentation éveillée par un Dieu devenu modeste serpent pour l’occasion, et qui savait bien ce qu’il faisait, que les Juifs sont haïs depuis plus de deux mille ans. Et par les chrétiens particulièrement qui leur en ont fait cher payer le prix. A un taux d’usure, vous en conviendrez.

        Amitiés

        • @Alain Bienaimé Vous semblez méconnaître la nature même de l’idéologie nullement de gauche mais d’ultra extrême droite véhiculée par BLM, le PIR, Rockaya Diallo, Claudine Gay et leurs millions d’adeptes : il s’agit bien d’un racisme génétique, ontologique et identitaire. Leur phraseologie est la même que celle des Nazis des années 30, les nouveaux aryens étant les “racisés” ayant pour mission d’éradiquer les non racisés de même que les Islamistes veulent éradiquer les non musulmans. BLM, c’est le KKK “racisé” et pro Hamas : voilà pourquoi dès 2020 on pouvait affirmer que l’occident avait basculé dans le nazisme…Avec cette particularité que le nazisme en question veut éliminer les Juifs ET les Occidentaux. Les Blancs et les Juifs sont désignés comme une entité dominatrice (“privilège blanc” et “privilège juif” sont des concepts liés) dont il faut libérer l’humanité. En conséquence les pays occidentaux ayant banalisé le nouvel antisémitisme se sont eux-mêmes condamné à mort. La barbarie dont sont victimes les Lola européennes est la ême que celle ayant frappé les enfants Israéliens. Derrière la haine d’Israël et des Juifs des wokistes ou des melenchonistes se dissimule avant tout une haine de soi, une soif d’autodestruction véhiculée par plus de 50 ans de propagande “antiraciste”. Les nazis pro palestiniens se moquent pas mal des histoires de religion : les Juifs (y compris les Juifs noirs ou arabes !) sont à leurs yeux des Blancs et des “colonisateurs” donc à exterminer.

        • La “Race Theory” enseignée dans les universités anglo-saxonnes et françaises par les partisans du Hamas n’est rien d’autre que la version “racisée” de Mein Kampf.

          • @Jérôme O.

            Je n’ai rien à objecter à ce que vous dites. On peut facilement glisser d’une dénonciation du racisme que l’on subit à une affirmation agressive et militante de la “race” censée être celle à laquelle on appartient ou on croit appartenir. C’est même un processus bien connu, dans lequel on fait d’un terme infamant, une affirmation de soi qu’on retourne contre ceux qui vous insultent en l’employant. C’est exactement ce qui a lieu avec le terme “indigène” ainsi retourné, par les dits “indigènes de la République”. Le racisme permet précisément ce tour de passe-passe. Et cela parce que la race n’existe pas comme ceux qui s’en réclament, voudraient qu’elle existe. Elle n’est pas rien, certes, mais elle n’est pas tout. En somme, elle n’est pas grand chose. Qu’elle soit redevenue un concept d’actualité pour permettre aux hommes de se définir et de se distinguer, en dit long sur le nihilisme dans lequel nous baignons. Ou pour le dire autrement, qu’elle soit redevenue pour certains la seule arme permettant de combattre l’humanisme abstrait, c’est être complètement aveugle à ce que la race n’est pas et à ce que l’humanisme est. C’est encore, en somme, toujours rendre un culte à des idoles, ou combattre une ombre au moyen d’une épée de bois.

          • @Jérôme O.

            En relisant vos deux posts, une difficulté majeure m’est apparue dans votre argumentation. Je vous la soumets. Vous semblez, en effet, poser par principe que le racisme identitaire serait le fait exclusif de l’extrême droite, au point d’en faire des synonymes. Si je vous lis bien, être d’extrême droite serait être raciste et réciproquement. Mais que l’extrême droite ait été – et est sans doute encore – champion d’un racisme identitaire ne permet pas de conclure selon moi que tout racisme identitaire lui serait consubstantiel, autrement dit que seule l’extrême droite serait raciste en ces termes. Cela est aussi problématique à mes yeux que prétendre le nazisme une idéologie « réactionnaire », contre-révolutionnaire, au seul motif que la révolution serait exclusivement progressiste et de gauche.

            Pour moi, des gens provenant de l’extrême gauche peuvent être aussi racistes, non parce qu’ils seraient en réalité dès l’origine d’extrême droite, mais parce que venant de la gauche, ce que je ne conteste pas, ils sont DEVENUS racistes et partagent désormais, avec l’extrême droite, une même vision völkisch du monde. Comment ces gens que vous mentionnez, peuvent-ils se figurer combattre le racisme, tout en étant racistes et nier qu’ils le sont ? Voilà qui me paraît le plus étonnant dans toute cette affaire. Eux ne pensent pas professer une théorie de la race qui serait l’héritière de « Mein Kampf ». Sont-ils donc des racistes convaincus, comme vous le pensez, ou des imbéciles qui s’égarent, comme je le crois ? Car tout leur combat d’estrade contre le racisme, par un racisme inversé, baptisé « anti-racisme », vise selon ce qu’ils disent à combattre « Mein Kampf » et avec travers lui, le fascisme, combat dont ils ont fait leur passion.

            En inventant le concept de « race sociale », ils commencent par dénoncer le racisme structurel ou institutionnel dont sont victimes les « racisés » pour à la fin devenir fiers de la race qui les exclut socialement et les humilie moralement. La « race » qui était un signe d’infamie devient un signe d’élection. On passe progressivement d’une honte de soi, d’une haine de soi, à une fierté de soi, doublée d’une haine des autres, de tous ceux qui n’appartiennent pas au même groupe ethnique (racialement pur ?) que l’on prétend former. Le combat contre le racisme se mène par le moyen d’un racisme retourné, inversé et non par celui d’un racisme dépassé. Quant à cette haine des autres, elle leur paraîtra une haine bien « innocente », puisqu’elle pousse à se venger d’individus tenus pour des racistes de première main, à savoir, tous ces racistes blancs qui auront rendu racistes les « racisés », qui les auront en quelque sorte contaminés, leur transmettant ce mal pour lequel certains auront ensuite l’audace de chercher à les condamner. C’est parcourir de la sorte tout le cercle du ressentiment. Voilà bien l’exemple d’une « théorie » infalsifiable, autrement dit d’une « idéologie » parfaite, sans nul doute promise à un brillant avenir (universitaire) dans la mesure où, nourrie de bons sentiments qui en masquent l’horreur, elle vise l’éradication du mal par amour de l’humanité.

  2. Macron est un allié objectif du Hamas et du Hezbollah comme il l’est de la FI, des décoloniaux et des islamistes. Raison pour laquelle il prône l’immigration de masse. Il est également un allié du régime corrompu et bandériste de de Kiev. Que ce soit en Europe, au Pouvoir ou même en Europe de l’est, la France soutient la terreur et a définitivement basculé du mauvais côté de l’histoire.

  3. @Alain Bienaimé
    Une idéologie basée sur la “race” est par définition d’extrême-droite. La gauche (la vraie) mène ou menait une lutte sociale et l’extrême-droite (la vraie donc le camp politique majoritaire) mène une lutte identitaire et raciale. Le NFP appartient au deuxième camp. Il n’existe aucune différence de fond entre l’idéologie véhiculée par Mein Kampf et celle des indigénistes/wokistes. D’autant que les discriminations qu’ils pointent du doigt sont la plupart du temps imaginaires et que leur lecture de l’histoire relève du pur négationnisme (pour justifier le nouvel antisémitisme et le racisme anti-blancs il faut nier l’existence d’une multitude de crimes contre l’humanité et plusieurs génocides ainsi que la traite arabo-musulmane). Par ailleurs l’islamisme est également une idéologie nazie à cette seule différence près que la “race” compte moins que la religion _ mais au final c’est la même chose. (Hitler avait d’ailleurs une conception des femmes très proche de celle des islamistes : les femmes du 3eme Reich ne devaient être que des reproductrices) L’alliance historique entre le mufti de Jérusalem et Hitler était parfaitement logique du fait des similitudes de fond entre leurs idéologies. De même qu’un Robert Mugabe faisant l’apologie de Hitler est cohérent avec lui-même.
    En France, le NFP, le PIR et par extension l’Etat français qui partage et met en pratique leur idéologie cochent toutes les cases du Nazisme. A l’inverse, plus aucune personne sérieuse ne considère le RN comme un parti d’extrême droite (même si je le juge parfaitement sans intérêt et incompétent).

    La seule différence majeure entre le nazisme aryen de jadis et le nazisme “racisé” du Moyen-Age moderne c’est que les victimes (les Blancs et les Juifs pro BLM, melenchonistes etc) acclament leurs bourreaux. C’est du jamais vu. Une telle monstruosité n’existe qu’en occident et serait impensable ailleurs. D’où ma conclusion : l’occident est fini et le pire est déjà certain. Cdt

  4. @Alain Bienaimé En complément à mon post. S’agit-il de gens de gauche étant progressivement devenus d’extrême-droite (plus d’extrême-droite que l’extrême-droite qu’ils combattaient) ou ont-ils toujours été des Nazis déguisés “progressistes” ? En ce qui concerne les indigénistes du style Obono ou Rima Hassan, il n’y a aucun doute à avoir : la seconde hypothèse est la bonne. En ce qui concerne un Mélenchon, c’est plus difficile à trancher. Qu’il ait toujours été un Nazi ou qu’il le soit devenu progressivement m’importe assez peu : le résultat est le même.
    Il est d’ailleurs intéressant de noter que les classes populaires et la “France d’en bas” (que la gauche devrait logiquement défendre et représenter) votent très peu Mélenchon, Roussel, et NFP. Et pour cause : elles sont les premières victimes des maux qu’incarne la peste brune islamiste et nazie. En France comme dans les pays anglo-saxons on observe souvent chez les pro islamistes et wokistes un mépris de classe total envers les milieux populaires. Idem dans les médias comme Liberation, Le Monde etc : Impossible de les classer idéologiquement à gauche. Toutes les étiquettes politiques sont mensongères et ont été inversées depuis au moins 40 ans.

    • @ Jérôme O.
      “Une idéologie basée sur la “race” est PAR DÉFINITION d’extrême-droite.” (je vous cite et mets en majuscule)

      Vous commencez votre propos, dont je partage la plupart des constats ou des conclusions, par la formulation d’un axiome dont je conteste précisément la validité. Sans doute que votre adhésion personnelle à la gauche vous fait exclure par principe que la gauche puisse être antisémite. Si elle l’est, selon vous, alors ce n’est pas la gauche à laquelle on a affaire, mais à l’extrême droite. Par cet axiome liminaire, vous essentialisez ce qu’EST l’extrême droite et la gauche. Je refuse, quant à moi, de quitter le terrain contingent de l’histoire. Je préfère m’en tenir uniquement à l’observation de ce que la gauche et la droite deviennent au cours de leur histoire, comment elles évoluent, sans a priori sur ce qu’elles devraient être.

      • @Alainbienaimé Loin de moi l’idée de nier qu’il existe des antisémites de gauche. Dès le dix-neuvième siècle, il en existait un nombre conséquent. Ex Proudhon. L’URSS a parfois fait preuve d’un antisémitisme exacerbé, de même que certains pays du pacte de Varsovie. Mais…Tout antisémites qu’ils aient pu être, jamais ils n’ont fait de la “race”, du racisme et de l’antisémitisme la base de leur idéologie ! Alors que les indigénistes, wokistes, melenchonistes et autres fascistes du même style si…Au même titre que l’Allemagne nazie. Il en est de même de l’islamisme, nazisme religieux. Autres différences majeures : le machisme et le sexisme sans limites au cœur des idéologies nazie et islamiste. De même que l’obscurantisme identitaire ou/?et religieux qui se rattachent également historiquement aux idéologies d’extrême-droite. Entre islamistes/indigénistes et Nazis, absolument tout concorde. C’est donc la rigueur qui m’oblige à qualifier le NFP et ses équivalents de mouvements d’extrême-droite et non pas d’extrême-gauche.
        Que je sois de gauche ou de droite classique, peu importe : les mots ont un sens et c’est en les pervertissant, qu’on a permis au Nazisme de remporter la victoire en se faisant passer pour la “gauche” et le camp du Bien.
        Les mots dirigent le monde.

        Mais loin de moi l’idée de nier qu’il y a toujours eu des individus de gauche antisémites et des personnes de droite combattant l’antisémitisme. Déjà au dix-neuvième siècle.
        Cordialement.

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