
L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (Unrwa), la CIJ et … Guterres pourraient recevoir la « récompense ».
On s’en étrangle. Pourtant l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), la Cour internationale de justice (CIJ) et … le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, font partie des favoris pour remporter, le 11 octobre prochain, le prix Nobel de la paix 2024, et le trio de tête se passe de commentaires.
On se dit que le comité norvégien du Nobel n’osera pas.
2 autres favoris: Alexeï Navalny, qui ne peut recevoir le prix à titre posthume, et le président ukrainien Volodymyr Zelensky, lequel ne peut remporter le Nobel de la paix puisqu’il dirige un pays en guerre.
On s’étrangle et pourtant de la bouche-même du directeur de l’Institut de recherche sur la paix d’Oslo s’adressant à Reuters, « ‘Unrwa pourrait être un candidat. Il réalise un travail extrêmement important pour les civils palestiniens qui subissent la guerre à Gaza ».
On s’étrangle puisqu’une enquête interne de l’ONU rendue publique en août a établi que neuf employés pourraient avoir été impliqués dans l’attaque du Hamas: ils ont été licenciés.
On s’étrangle puisqu’une autre hypothèse serait l’attribution dudit prix, conjointement, au secrétaire général de l’organisation, Antonio Guterres, et à la CIJ, plus haute juridiction onusienne.
On respire à écouter Dan Smith,directeur de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm: le comité du Nobel pourrait décider de n’attribuer le prix à personne, comme cela s’est déjà produit à dix-neuf reprises : « Peut-être que c’est l’année durant laquelle le comité du Nobel de la paix doit tout simplement s’abstenir de prix et renvoyer l’attention sur le fait que c’est une planète en guerre », a-t-il déclaré.
Pour info: 286 candidats ont été nominés cette année, parmi lesquels l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) et le pape François.
A savoir: Peuvent proposer des noms d’anciens lauréats, des parlementaires et des historiens.
TJ