22 septembre 2023
Terrorisme caritatif
Nos ancêtres les Gaulois priaient Toutatis, mangeaient du sanglier au petit déjeuner et faisaient des concours à qui empilerait le plus de casques de Romains occis.
En ce temps-là, les choses étaient simples, les gentils gagnaient, les méchants perdaient et le syndicat des sangliers n’avait pas encore son micro réservé sur France Inter.
Aujourd’hui, les concours de viols, de démembrements et de « fagots » d’enfants brûlés vifs sont tellement nombreux qu’il est difficile de départager les vainqueurs.
Comme au tiercé, il y a photo, sauf que là, ce sont des vidéos, que les concurrents eux-mêmes ont diffusé sur les réseaux sociaux de peur que l’Allahrbitre ne distingue pas leurs prouesses et mégote sur les vierges de la récompense.
L’ONU est à la torture ce que la FIFA est au foot. L’organisation des nations unies établit les règles du jeu et elle a instauré un handicap pour ses préférés, dont elle ne commence à compter les fautes que quand elle dépasse les 6 millions de victimes.
Handisport pour les tueurs
Juge et partie, l’ONU s’immisce aussi dans les matches de l’UEFA, l’Union des Exécuteurs de Forfaits et d’Assassinats.
Pour éviter que soient sanctionnés les employés de l’UNRWA, l’agence exclusivement dévolue aux 5,9 millions de Palestiniens (par opposition au Haut-commissariat aux Réfugiés qui traite les 120 millions de réfugiés de droit commun), l’ONU leur a fourni une carte chance : quoi qu’ils aient fait, ils ne sont pas justiciables. On comprend bien qu’aux yeux de l’UNRWA, violer, torturer et tuer des Juifs, c’est moins grave que de caricaturer un barbu, alors pas de quoi fouetter un shah !
Dont acte, en réponse aux preuves apportées par Israël de la participation de salariés de l’UNRWA aux razzias, séquestration tortures et meurtres du 7 octobre 2023, l’ONU a produit un document officiel affirmant que ses employés bénéficient d’une immunité contre toute poursuite judiciaire.
Même pour des viols ? Même pour des viols.
Même pour des meurtres ? Si ce sont des Juifs qui sont tués, même pour des meurtres.
Même pour des enlèvements et des séquestrations de civils ? Même.
La preuve, l’otage Ditza Heiman a été séquestrée pendant 49 jours par un enseignant de l’UNRWA dans des installations appartenant à ladite UNRWA et son tortionnaire ne risque rien. Quand on a la carte UNRWA, séquestrer ou tuer ça compte pour du Beur.
Traduction pour les simples d’esprit
L’UNRWA salarie des criminels. Elle le sait : elle ne peut embaucher que des Palestiniens. Or ceux-ci ne peuvent pas bouger une oreille sans l’autorisation de leurs dirigeants. C’est la raison pour laquelle ne postulent que des candidats qui ont été jugés assez utiles à l’élimination d’Israël.
L’agence offre aux terroristes une infrastructure, des transports et des protections, dont leurs homologues du reste du monde n’osent même pas rêver.
Mais comme ce sont les plus violents et les plus disciplinés qui ont été sélectionnés par l’état-major palestinien, ce ne sont pas forcément les plus futés. Alors ils se font prendre.
L’ONU, qui n’a honte de rien et qui ose tout, exige donc l’immunité inconditionnelle pour les criminels qui ont obtenu son imprimatur.
Côté gendarme du monde, on n’a pas plus de scrupule : tous les coups sont permis pour gratter des voix et l’équipe Harris/Biden connaît le coût de celles des musulmans du Michigan : soutien inconditionnel des Palestiniens et surtout liberté d’attaquer l’État des Juifs jusqu’à extermination totale.
Un jeu aux règles différentes selon les équipes
Israël doit prouver chaque mot, chaque syllabe et chaque virgule de ce qu’il avance. L’équipe adverse, même quand ses joueurs ont eux-mêmes diffusé leurs meurtres en direct, a le bénéfice du doute ad homicidium aeternum.
L’équipe bleu et blanc a fourni à l’ONU des informations sur plus de 100 employés de l’UNRWA, soupçonnés de cumuler leur poste avec celui de membres actifs du Hamas. L’agence a mené, avec réticence, une enquête interne sur 19 d’entre eux. Ces presque 19% représentent la Taxe sur la Valeur des Assassinats.
Sur ces 19, le Bureau des services de contrôle interne de l’ONU, BSCI pour les initiés, a estimé qu’une moitié « pourrait avoir été impliquée » dans les atrocités du 7 octobre. Mais, pour autant, elle ne laissera pas ses employés subir le traumatisme d’être poursuivis pénalement.
Ils-sont-im-mu-ni-sés-con-tre-les-pour-suites. Faut vous le dire comment ?
« L’ONU n’ayant pas renoncé à son immunité dans ce cas, sa filiale, l’UNRWA, continue de jouir d’une immunité absolue contre les poursuites, et l’action en justice doit être rejetée », a signifié son Sturmbannführer.
Score
Les mutilés et les ayants droits des tués pourront toujours demander des dommages-intérêts à l’ONU pour les actions de ses employés. Ça montrera que ces Juifs, y pensent qu’à la thune. Et puis la charge de la preuve de la nécessité de priver les employés de l’UNRWA de leur immunité incombera aux plaignants.
On peut donc être tranquille pour les tortionnaires, ils ont encore devant eux de belles occasions de casser du juif sans autre conséquence que des problèmes administratifs pour leur employeur. Vite, vite, montons une association pour les défendre, si jamais l’employeur en question leur inflige un blâme !
© Liliane Messika
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