« Appeler Maxime ». Mais Maxime Tandonnet nous a quittés

Je lui avais, il y a quelques années, demandé l’autorisation de publier un de ses billets. Il avait accepté avec enthousiasme, disant qu’il nous lisait.

Les réflexions de cet homme cultivé, pondéré, droit, d’une délicatesse et d’une bienveillance extrêmes, manqueront à tous.

Sur mon agenda, en gros: « Appeler Maxime ». Car l’actu faisant, je ne prenais plus le temps comme jadis d’aller lire son blog chaque matin. C’est fini. Il est décédé. Tristesse.

« Une lueur de mélancolie ne quittait jamais le regard de Maxime Tandonnet. Ce détail physique, qui rendait sa personnalité encore plus attachante, reflétait la déception qu’il avait trop souvent éprouvée en côtoyant les allées du pouvoir. D’une intégrité et d’une humilité absolues, littéralement habité par la France, il souffrait du cynisme et de la médiocrité d’une partie de notre classe politique. Derrière son apparente douceur, cette blessure intime nourrissait en lui une rage intérieure qui affleurait dans ses meilleurs textes et ses meilleurs livres. Notre pays perd un authentique serviteur ainsi qu’un observateur d’une honnêteté intellectuelle peu commune. Le @FigaroVox perd un chroniqueur irremplaçable et surtout un ami ». Alexandre Devecchio

TJ

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2 Comments

  1. Quel malheur ! Voilà un homme que l’on regrettera vraiment car il en est peu, bien peu, trop peu, comme lui, avec de telles qualités, parmi les politiques et politologues en France. Par contre pullulent les illettrés, incultes, balourds, formatés, aussi stupides, d’une stupidité dangereuse, que méchants, presque exclusivement de gauche d’ailleurs. Un désastre à peine croyable, à se demander comment on a pu tomber si bas et en arriver à des choix aussi minables pour soi-disant représenter la France …
    Perso, j’appréciais énormément M. Tandonnet.
    Qu’il repose en paix, avec notre bénédiction, il ne sera pas oublié.

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